Les responsables de « l’autoroute de la soie » de l’OTAN examinent l’avenir des réseaux informatiques dans le Caucase, en Asie centrale et en Afghanistan

  • 03 Nov. 2009 -
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  • Mis à jour le: 09 Nov. 2009 10:20

Le Conseil de surveillance du projet d’autoroute de la soie virtuelle – le Bureau « Soie » - tient sa 20e réunion, du 3 au 6 novembre, au siège de l’OTAN ; les débats doivent porter sur la voie à suivre en ce qui concerne le raccordement des secteurs universitaires à l’Internet dans les pays du Caucase et d’Asie centrale et en Afghanistan.

Le projet d’autoroute de la soie virtuelle, ou projet « Soie » - une initiative qui s’inscrit dans le cadre du programme pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS) de l’OTAN - a été lancé en 2002 en vue d’offrir un accès à l’Internet aux institutions universitaires des huit pays partenaires du Caucase et d’Asie centrale (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan, République kirghize, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan). Depuis lors, des centaines d’instituts ont été raccordés au Web. L’OTAN a contribué à la création de réseaux universitaires, qui sont gérés par des réseaux nationaux de recherche et d’enseignement (NREN), et elle a fourni des équipements et des infrastructures.

En ouverture de la réunion, les membres du Bureau « Soie » – représentants des NREN et conseillers externes – ont reçu des certificats d’appréciation, remis par le secrétaire général adjoint (SGA) de l’OTAN pour la diplomatie publique, M. Jean‑François Bureau, pour leur contribution au succès du projet « Soie ».

Le terme du projet ayant été fixé à juin 2010, les membres du Bureau et les autres participants à la réunion doivent étudier les modalités du transfert de la responsabilité des connexions en Asie centrale, le 1er juillet 2010, au Réseau de recherche et d’éducation pour l’Asie Centrale et le Caucase (CAREN – Central Asian Research and Educational Network), soutenu par la Commission européenne.

Le projet d’interconnexion de la mer Noire (BSI – Black Sea Interconnection) de la Commission européenne a déjà pris la relève du projet « Soie » dans le Caucase, où l’on est passé des liaisons par satellite aux fibres optiques pour assurer les raccordements. Des représentants de l’entreprise de télécommunications VIZADA Networks, qui détient actuellement un contrat avec le programme SPS de l’OTAN pour la fourniture d’accès Internet par satellite pour le réseau « Soie », participent également aux débats.

Parallèlement, un élargissement du réseau « Soie » à l’Afghanistan a permis de raccorder quinze institutions universitaires et gouvernementales à Kaboul, et permettra bientôt d’offrir le même service à des universités dans sept provinces afghanes. L’OTAN a invité des experts en informatique des universités afghanes à participer aux discussions sur les prochaines étapes du projet, notamment la création d’un nouveau Conseil de surveillance pour le projet d’élargissement « Soie – Afghanistan ».

Dans le cadre d’une série de réunions connexes, des experts étudient les possibilités d’employer les réseaux établis grâce au projet « Soie » à des fins de cyberdéfense et de réaction en cas de tremblement de terre. Le CERT (Centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques) de la Turquie et le Centre de recherches géologiques (GeoForschungsZentrum) de Potsdam, en Allemagne, participent également aux débats.