Au Forum économique mondial, le secrétaire général de l’OTAN appelle à faire plus pour aider l’Ukraine

S’exprimant lors d’une séance plénière intitulée « Restaurer la sécurité et la paix », le secrétaire général a souligné que les Alliés fournissaient à l’Ukraine un soutien d’une ampleur exceptionnelle pour qu’elle soit à même d’exercer son droit à la légitime défense, et il a préconisé, en cette période critique, de lui livrer davantage d’équipements militaires. « Les armes amèneront la paix, a-t-il déclaré. Ce qui se passera autour de la table des négociations dépendra totalement de la puissance déployée sur le champ de bataille. Et si nous voulons que l’Ukraine l’emporte, il faut qu’elle ait la puissance militaire nécessaire. »

M. Stoltenberg a qualifié la guerre en Ukraine de « lutte pour la démocratie », ajoutant : « Il est extrêmement important que le président Poutine ne gagne pas cette guerre. Non seulement cela serait une tragédie pour les Ukrainiens, mais nous courrions aussi tous un grand danger, car cela signalerait à tous les dirigeants autoritaires – et pas seulement au président Poutine – qu’ils peuvent arriver à leurs fins en recourant à la force et en violant le droit international. Les laisser tirer une telle leçon serait très grave : nous vivrions alors dans un monde plus dangereux et serions plus vulnérables. »

Ont également pris part à la discussion le président polonais, Andrzej Duda, la première vice-première ministre ukrainienne et ministre de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, la vice-première ministre canadienne et ministre des Finances, Chrystia Freeland, et la directrice du renseignement national des États-Unis, Avril Haines. Le débat était animé par Fareed Zakaria, de CNN.

À Davos, le secrétaire général a également eu un entretien bilatéral avec le président lituanien, Gitanas Nausėda. Il a aussi rencontré la conseillère fédérale suisse Viola Amherd, chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, la première dame ukrainienne, Olena Zelenska, le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab, et d’autres hauts responsables.