Le 2e Groupe maritime permanent OTAN élargit sa zone d'activité
MER ÉGÉE – Le navire amiral allemand du 2e Groupe maritime permanent OTAN (SNMG2), FGS BONN, est le premier navire de l'OTAN à entrer dans la zone d'activité pour une première patrouille autour de l'île grecque de Lesbos. Au cours du week-end, l'OTAN a élargi la zone d'activité aux eaux territoriales de la Turquie et de la Grèce, en étroite coordination avec ces deux Alliés. L'OTAN a également accru sa coopération avec Frontex, l'Agence de l'UE pour la gestion des frontières.
« Nous sommes en mesure d'aider les autorités locales avec nos capteurs, accroissant ainsi leurs capacités. Il est absolument nécessaire de fournir des informations critiques à ces autorités, y compris aux gardes-côtes turcs et grecs et à FRONTEX, l'Agence européenne pour la gestion des frontières, pour les aider à faire face aux réseaux de traite des êtres humains » a déclaré le vice‑amiral Jörg Klein, commandant du SNMG2.
Lundi soir, le BONN est entré dans la zone entre l'île de Lesbos et la côte turque tout en maintenant un contact permanent avec les autorités locales. Les officiers de liaison turcs et grecs embarqués à bord du FGS BONN facilitent le partage rapide des informations avec toutes les autorités compétentes, renforçant encore l'efficacité de la présence du navire dans la zone.
« La première patrouille a montré qu'en tant que force de l'OTAN bien entraînée, notre groupe est en mesure de s'atteler à sa mission dans cette zone. Toutes les unités ainsi que mon état‑major multinational sont prêts à contribuer aux objectifs de cette mission, qui sont de couper les voies de la traite des êtres humains et des migrations clandestines en mer Égée, » a expliqué le vice-amiral Klein.
Pour le moment, le SNMG2 se compose du navire amiral allemand FGS BONN, de la frégate canadienne HMCS FREDERICTON, de la frégate grecque HS FSALAMIS, de la frégate turque TCG BARBAROS et du navire (auxiliaire) britannique de transport de chalands de débarquement RFA MOUNTS BAY. Le SNMG2 a pour instructions de mener des activités de reconnaissance, de suivi et de surveillance et de partager les informations avec les autorités turques et grecques et l'agence de l'Union européenne pour la gestion des frontières, FRONTEX, pour aider les efforts internationaux de lutte contre la traite des êtres humains et les réseaux criminels dans la région.