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Il est des événements qui, sous la simplicité trompeuse de leur forme, marquent des jalons. L'adhésion de la Croatie au Partenariat pour la paix et au CPEA est de ceux-là.

En portant au pouvoir des responsables politiques résolument tournés vers l'Europe et déterminés à coopérer étroitement avec la communauté internationale pour effacer les séquelles du passé, les électeurs croates ont donné la preuve de leur maturité et de la sincérité de leurs aspirations à la paix, à la stabilité, à la démocratie et à la justice.

En quelques mois d'exercice, le nouveau gouvernement croate a pris des décisions courageuses, en rupture avec les orientations de la précédente administration. Je ne les détaillerai pas, nous les connaissons tous.
Ce tournant est exemplaire. Nous nous devions d'y répondre par un geste fort.

C'est pourquoi je suis particulièrement heureux de souhaiter à la Croatie, au nom de la France, la bienvenue comme 46ème membre du Conseil de partenariat euro-atlantique.

Près de 70 000 hommes sont actuellement stationnés dans les Balkans, au titre des opérations de maintien de la paix menées par la KFOR et la SFOR sous mandat des Nations unies.

Les Partenaires de l'OTAN y apportent une contribution très significative.
Cet engagement conjoint est assurément l'un des aboutissements concrets les plus féconds de la démarche que nous avons engagée ensemble en 1994 en lançant le Partenariat pour la paix.

L'an passé à Washington, tirant les premiers enseignements de ces opérations communes, nous avons adopté un "cadre politico-militaire', dont l'objet est d'associer plus étroitement les partenaires contributeurs aux processus de décision relatifs à la préparation et la conduite des opérations du Partenariat pour la paix dirigées par I'OTAN.

Je tiens à souligner combien la France est attachée à la mise en oeuvre de ce document.

Au Kossovo, en dépit des progrès incontestables accomplis au cours de l'année écoulée, la situation reste préoccupante et les défis posés à la KFOR, dans son soutien aux efforts de la MINUK sont encore nombreux, qu'il s'agisse du maintien de l'ordre et de la sécurité publique, de la protection des minorités, de la lutte contre la circulation et la détention illégale d'armes, de la surveillance des frontières et des limites administratives externes du Kossovo.
Ces défis doivent être relevés de façon urgente, au prix d'un redoublement de la détermination de la KFOR à combattre toutes les formes d'extrémisme et d'actions criminelles avec une égale fermeté, de façon à ce que la MINUK puisse assumer l'intégralité de ses missions. Il en va de notre crédibilité et de la valeur d'exemple que revêt notre engagement pour toute la région.

S agissant de la Bosnie, les progrès accomplis dans la mise en oeuvre de l'accord de paix ont permis de mener à bien une restructuration profonde de la SFOR qui marque une étape de son processus de désengagement. Mais les acquis doivent être fortifiés et beaucoup reste encore à faire pour parvenir à application complète et durable de tous les aspects du volet civil.

C'est parce que l'action conduite par l'OTAN et ses partenaires au Kossovo et en Bosnie doit s'inscrire dans un cadre plus vaste de stabilisation régionale, résolument tourné vers l'Europe, que le Pacte de stabilité pour le Sud-est de l'Europe a été lancé en juillet dernier à Sarajevo.

Comme vient de le rappeler M. Hombach, d'importants progrès ont été accomplis dans sa mise en oeuvre, grâce aux efforts conjoints des pays de la région, des Alliés, de l'Union européenne, de l'OSCE, de l'OTAN du Conseil de l'Europe et d'autres grandes institutions internationales.

Je tiens à remercier M. Hombach, au nom de la France, pour sa contribution à ce chantier, dans le domaine qui est le sien, aux côtés et en coopération avec les autres acteurs concernés.

Soyez assurés que pendant sa période de présidence de l'Union européenne, la France ne ménagera pas ses efforts pour que le Pacte puisse prendre toute sa mesure.

Les rapports que nous venons d'adopter sur les activités du CPEA et sur la mise en oeuvre du Partenariat renforcé et plus opérationnel témoignent de l'approfondissement continu de notre coopération.

Le Partenariat rénové et tourné vers l'avenir, le Partenariat pour le XXlème siècle que nous sommes en train de forger ensemble, est un projet ambitieux et exigeant.

Poursuivons nos efforts pour en assurer le succès.
Merci de votre attention.