Déclaration du secrétaire général : les Alliés font preuve de rapidité et d’unité dans leur réponse à la crise actuelle
Les ministres de la Défense des pays de l’OTAN se sont réunis ce mercredi (16 mars 2022) pour discuter des conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et notamment du soutien apporté aux Ukrainiens et du renforcement de la défense collective des Alliés pour leur sécurité sur le long terme.
Les ministres se sont d’abord entretenus avec des représentants des partenaires de l'OTAN que sont la Finlande, la Suède, la Géorgie et l'Union européenne, et ils ont écouté le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, qui a fait le point sur la situation en Ukraine. « Nous avons tous salué le courage des Ukrainiens et des forces armées du pays », a indiqué le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg.
Les ministres sont convenus que l’OTAN devait continuer d’apporter un soutien à l'Ukraine, notamment en lui fournissant du matériel militaire ainsi qu’une aide financière et humanitaire. « Les Alliés font preuve de rapidité et d’unité dans leur réponse à la crise actuelle », a déclaré M. Stoltenberg, qui a ajouté que les dirigeants des pays de l’Alliance se réuniraient la semaine prochaine pour un sommet extraordinaire.
Les ministres ont par ailleurs discuté des mesures à prendre pour renforcer la sécurité collective des Alliés sur le long terme. M. Stoltenberg a indiqué à ce propos : « Nous devons procéder à une refonte de la défense et la dissuasion collectives à long terme ; aujourd’hui, nous avons chargé les commandants militaires d’élaborer des options concernant tous les milieux ». Il a précisé qu’il pourrait ainsi être envisagé d’augmenter sensiblement les forces présentes dans la partie orientale du territoire de l'Alliance, d’étoffer les moyens aériens des Alliés et de déployer des navires de combat en nombre.
Le secrétaire général a souligné qu’un tel renforcement du dispositif de dissuasion et de défense collectives de l’OTAN nécessiterait d’importants investissements. Il s'est félicité que des pays membres aient annoncé une augmentation de leurs dépenses de défense, rappelant que les Alliés devaient y consacrer au moins 2 % de leur PIB.