From now on you can download videos from our website
If you would also like to subscribe to the newsletter and receive our latest updates, click on the button below.
Enter the email address you registered with and we will send you a code to reset your password.
Didn't receive a code? Send new Code
The password must be at least 12 characters long, no spaces, include upper/lowercase letters, numbers and symbols.
Click the button to return to the page you were on and log in with your new password.
Monsieur le Secrétaire général,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Depuis que nous avons crée à Sintra le Conseil de partenariat euro-atlantique, un bon travail a été accompli. Sous votre conduite experte, Monsieur le Secrétaire général, on a travaillé de manière concrète et on est allé droit au but: j'en veux pour preuve le plan d'action qui est devant nous et qui est soumis à notre approbation.
Même le rapport sur le renforcement du partenariat fait ressortir clairement que la coopération s'intensifie de manière continue. La Suisse salue cette évolution même si elle ne compte pas faire usage de toutes les possibilités offertes. Nous continuerons cependant à élargir notre participation dans le cadre de notre Programme de partenariat individuel. Le programme de soutien pour les forces armées albanaises nous a montré que nous pouvons, nous aussi, apporter des contributions concrètes.
Permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de m'attarder sur un domaine où nous sommes fermement décidés à renforcer notre collaboration. Dès le début, la Suisse a placé parmi ses priorités les activités de recherche et de sauvetage. Aussi soutenons-nous la proposition émise à l'origine par la Russie de mettre en place une structure d'intervention en cas de catastrophe, la "Disaster Response Capability". Nous nous réjouissons de participer à sa mise en place et d'apporter le fruit de nos expériences en la matière.
Nous connaissons les nouveaux risques et défis qui nous attendent. Dans l'aide en cas de catastrophe, il est parfois aussi utile que nécessaire de recourir à des moyens militaires. Mais certains principes sont à respecter. Ainsi la responsabilité principale doit rester clairement entre les mains des autorités civiles. Dans l'action humanitaire, seuls comptent les besoins de la population concernée. Etant donné leurs compétences différentes, les intervenants civils et militaires doivent coordonner et harmoniser leurs actions. Il importe donc non seulement de fixer par avance la répartition des tâches mais encore de s'exercer à la faire fonctionner dans la pratique.
A ce sujet le projet qui nous est présenté se fonde sur une approche adéquate. Il n'entend pas créer de doubles-emplois, mais, au contraire, renforcer les synergies. C'est pourquoi il importe, lors de l'examen de détail, de donner la priorité à un "networking" efficace. C'est dans ce but que la Suisse a accordé une grande importance à l'intégration, dans les discussions de ces deux derniers jours à Genève sur les réseaux d'aide en cas de catastrophe, du domaine des plans civils d'urgence de l'OTAN; cette réunion entre les principaux spécialistes du monde entier était dirigée par le Département des affaires humanitaires de l'ONU. C'est également à cet effet que la Suisse invitera début avril les différents acteurs de l'aide internationale en cas de catastrophe à échanger leurs expériences de coopération entre intervenants civils et militaires; ceux-ci définiront les meilleures modalités en vue d'optimiser le système de réaction de la communauté internationale dans les différents programmes d'aide civile en cas de catastrophe.
La première année de notre participation au PPP s'est déroulée dans un contexte de mutations qui a non seulement touché l'OTAN elle-même, mais qui a aussi concerné ses relations extérieures. La force du CPEA réside dans la définition claire de ses objectifs en faveur de la sécurité coopérative, ainsi que dans la grande flexibilité dont dispose chaque participant dans la mise en oeuvre des moyens. Après une entrée discrète dans le Partenariat, la Suisse envisage un renforcement de sa participation, laquelle implique un engagement accru d'éléments militaires en faveur de la promotion de la paix. Sur la base des premières expériences, le Gouvernement fixera les prochaines étapes en étroite collaboration avec le Parlement.