NATO MULTIMEDIA ACCOUNT

Access NATO’s broadcast-quality video content free of charge

Register

Create an account

Create an account

Check your inbox and enter verification code

We have sent a verification code to your email address. . Enter the code to verify your account. This code will expire in 30 minutes.
Verification code

Didn't receive a code? Send new Code

You have successfully created your account

From now on you can download videos from our website

Subscribe to our newsletter

If you would also like to subscribe to the newsletter and receive our latest updates, click on the button below.

Reset password

Enter the email address you registered with and we will send you a code to reset your password.

Reset password
Check your inbox and enter verification code
We have sent a verification code to your email address. Enter the code to verify your account. This code will expire in 30 minutes.
Verification code

Didn't receive a code? Send new Code

Create a new password

The password must be at least 12 characters long, no spaces, include upper/lowercase letters, numbers and symbols.

Your password has been updated

Click the button to return to the page you were on and log in with your new password.

Six mois après la décision prise à Madrid d'inviter la Pologne, la République Tchèque et la Hongrie à rejoindre l'Alliance, notre réunion d'aujourd'hui est d'abord l'occasion de signer les protocoles d'accession de ces pays à l'OTAN. Cette cérémonie constituera un événement important, une étape tangible vers la reconstitution de l'unité de la famille européenne.
En effet, cet après-midi, nous adresserons un double signal.

A l'intention des trois futurs membres, d'abord.

La cérémonie de signature marquera la reconnaissance par les Alliés des efforts et des sacrifices consentis depuis plusieurs années par ces pays. Le déroulement rapide et sans heurts des négociations d'adhésion a démontré la volonté des futurs membres de rejoindre rapidement notre Alliance ainsi que la qualité tant politique que militaire de leur candidature.

A l'intention des autres candidats, ensuite.

L'OTAN et les Alliés ont à la fois la responsabilité et le devoir de tendre la main à ces pays et de renforcer les liens politiques et militaires déjà noués. Il est important de concrétiser l'engagement qu'ont pris nos chefs d'Etat et de gouvernement à Madrid de maintenir la porte de l'Alliance ouverte, au premier chef à la Roumanie et à la Slovénie. A cet égard, le prochain sommet de l'Alliance Atlantique en 1999 sera une échéance décisive. Dans cet esprit, nous faisons observer que l'approfondissement des réformes en Roumanie et en Slovénie confirment la confiance placée en elles par une grande majorité d'entre nous lors du Sommet de Madrid. Nous saluons également les efforts considérables de la Bulgarie qui, à nos yeux, a également vocation à rejoindre rapidement l'Alliance Atlantique.

Concernant les aspects financiers de l'élargissement, je constate que la nouvelle donne stratégique en Europe combinée à la qualité des prestations des futurs membres font que cet élargissement pourra se réaliser à un coût marginal, pour l'essentiel dans le cadre des budgets existants.

Au moment où l'Alliance s'élargit, il faut également poursuivre l'approfondissement des relations avec nos partenaires, dans le cadre du Conseil Permanent Conjoint OTAN/Russie, de la Commission OTAN/Ukraine, du Conseil du Partenariat Euro-Atlantique (CPEA) et du Partenariat pour la Paix.

Six mois après la signature de l'Acte Fondateur, la nouvelle relation entre l'OTAN et la Russie a pris un bon départ. Un travail sérieux a déjà été fourni sur des questions importantes, comme le maintien de la paix ou la coopération dans le cadre de la SFOR en Bosnie-Herzégovine. La première réunion ministérielle à New York a constitué une bonne prise de contact. Il convient de poursuivre dans cette voie, sans frilosité, pour créer de part et d'autres une véritable culture de dialogue et de coopération et dépasser définitivement les réflexes hérités du passé.

Nous sommes également attachés à la mise en oeuvre de la Charte entre l'OTAN et l'Ukraine, afin de conforter le rôle positif d'une Ukraine souveraine et stable pour la sécurité du continent europeen.

Enfin, le Conseil de Partenariat Euro-Atlantique (CPEA) doit contribuer de façon utile au renforcement de la stabilité européenne. A cet égard, l'approche régionale revêt une importance particulière, non seulement pour l'Europe du Sud-Est mais aussi pour la sécurité de la zone baltique.

Cette session ministérielle constitue aussi une étape supplémentaire dans le processus d'adaptation continue de l'Alliance à la nouvelle donne stratégique.

L'accord sur la structure de commandement, approuvé lors de la réunion des ministres de la Défense de l'Alliance, constitue une étape importante dans le processus d'adaptation de l'OTAN. Il va en effet dans le sens d'une plus grande flexibilité et d'une rationalisation accrue de la structure militaire de l'Alliance.

La réforme de l'OTAN et le rééquilibrage des responsabilités entre Européens et Américains restent certes en deçà de ce que mon pays souhaitait.

Mais l'adaptation de l'Alliance est un processus continu, que nous avons commencé ensemble dès le lendemain de la guerre froide, et qui est appelé à se poursuivre. La France reste disponible et prête au dialogue. Elle entend s'impliquer pleinement dans la poursuite des travaux sur l'adaptation de l'OTAN, afin notamment de promouvoir l'identité européenne de sécurité et de défense. A cet égard, nous contribuerons avec nos propositions au réexamen du concept stratégique.

La France entend également participer activement aux nouvelles structures créées pour la gestion des crises et pour la coopération avec les partenaires. Dans ce but, nous apporterons notre contribution pour assurer à l'avenir, sur le plan opérationnel, une interopérabilité renouvelée entre les forces françaises et l'OTAN. Notre association à la planification opérationnelle et cette recherche constante de l'interopérabilité assureront ainsi le bon fonctionnement des nouvelles structures et notamment des GFIM.

Dans cette démarche, nous tiendrons le plus grand compte de la coopération réussie entre les forces françaises et l'OTAN en Bosnie.