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Adaptation Interne
La France participe avec beaucoup d'attention et d'intérêt, depuis 1994, aux travaux sur la réforme interne de l'Alliance. Il s'agit, dans notre esprit, d'adapter l'organisation au double défi :
Après le Conseil atlantique de Berlin (juin 1996) puis le Sommet de Madrid (juillet 1997), nos réunions de décembre marquent une étape importante.
Etape, car la réforme d'ensemble comporte encore de nombreux aspects et le processus prendra du temps, comme l'ont relevé plusieurs collègues. L'adaptation de la structure militaire au nouvel environnement enregistre des avancées, notamment en ce qui concerne les GFIM et la planification; elle apporte une plus grande flexibilité et représente une rationalisation des moyens de l'Alliance.
Les progrès dans la prise en compte l'identité européenne de sécurité et de défense (IESD) dans l'Alliance sont réels.
Néanmoins, vous le savez, le rééquilibrage des responsabilités entre Européens et Américains, au sein de l'organisation du commandement intégré, ne rejoint pas ce que la France souhaite.
Nous ne pouvons donc nous associer aux décisions d'approbation de la nouvelle structure, dans son état actuel, mais nous veillons à ne pas y faire obstacle. Notre position est claire, je l'ai confirmée à Maastricht : nous entendons au contraire progresser dans l'association de la France aux activités militaires de l'Alliance.
Cela signifie, en substance, que :
Cette démarche nous paraît de nature à nous permettre de continuer à contribuer activement à l'identité européenne de défense, volet essentiel, à nos yeux, de la réforme, en relevant avec satisfaction la large convergence d'inspiration des Alliés à cet égard.
La Bosnie continuera de représenter un élément déterminant de notre relation. Elle est la démonstration, non par des mots mais par des actes, de notre solidarité active. Nous sommes engagés dans un cadre allié et continuerons à oeuvrer sur le terrain, avec des moyens importants, aux côtés de nos Alliés, pour la mise en oeuvre des accords de paix.
La France souhaite que l'Alliance poursuive son adaptation. L'enjeu est considérable et nous comptons l'accompagner. Il s'agit de parvenir à répondre ensemble aux défis de sécurité du XXIème siècle.
Bosnie
Nous avons ensemble accompli des progrès suffisants depuis six mois pour aborder les phases suivantes avec optimisme.
Cependant, de nombreuses sources de préoccupations demeurent : pas de progrès réels dans la réconciliation ; fragilité des institutions ; persistance des oppositions au plan de paix et poids des radicaux ; faibles progrès d'un système légal digne de confiance.
Nous devons maintenir le rythme pour la mise en oeuvre des accords. Beaucoup a été fait par la SFOR. Nous saluons l'action du Général Clark et renouvelons notre soutien au Haut Représentant.
Plusieurs échéances difficiles sont devant nous.
Nous comprenons donc le souci du Général Clark de conserver les effectifs à un niveau élevé. De fait, la phase II de la mission SFOR sera prolongée jusqu'en mars. Au delà, nous restons convaincus qu'une réduction des effectifs, en fonction de l'évolution de la situation sera possible.
Nous pensons que plusieurs missions appellent la présence d'une force militaire alliée sur le terrain après juin 1998. Il faudra en effet :
En même temps, nous devons éviter de prolonger artificiellement une dépendance, là où les autorités légitimes de Bosnie peuvent assurer leur rôle. La mission de police reste fondamentalement celle des autorités locales. L'IPTF est un outil qui leur permet de se rapprocher de critères d'efficacité suffisants. Il est logique de donner une priorité à l'IPTF et à faire effort sur la formation et le soutien.
Dans ces conditions des options suffisamment diversifiées doivent être étudiées, avec des schémas distincts de la Force actuelle. Une clarification du mandat politique et des missions doit être menée: les prochains rendez-vous politiques (conférence de Bonn notamment) devraient nous y aider.
∙ Plusieurs principes devraient figurer dans la directive pour les autorités militaires : cadre de l'Alliance pour l'organisation de l'action; chaîne de commandement unique ; articulation fiable avec l'action du Haut représentant ; engagement solidaire des Européens et des Américains sur le terrain, en Bosnie même ; recherche d'un format plus réduit et adapté aux missions choisies et au niveau de risques évalué périodiquement. L'idée de l'évaluation périodique est efficace.
∙ Il n'y a pas encore de convergence absolue mais la qualité des échanges et la recherche d'une approche dépassionnée sur le partage des charges éviteront les malentendus. J'ai confiance dans notre capacité à choisir solidairement car je suis sûr de la communauté de nos objectifs politiques.