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Excellences,
Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux de m'adresser aujourd'hui à vous dans le cadre de cette conférence organisée par l'Association suisse de politique étrangère. Bien sûr être à Genève, avec la proximité du Lac Léman, est toujours très agréable. Mais, plus sérieusement, cette intervention devant vous s'inscrit en parfait complément du programme de ma première visite officielle en Suisse, la première jamais effectuée par un Secrétaire général de l'OTAN. Plus tôt dans la journée, à Berne, j'ai rencontré les Ministres Cotti et Ogi, ainsi que d'autres membres du Gouvernement et des parlementaires. Ce soir, l'opportunité de m'adresser à vous et de pouvoir échanger avec vous sur la question cruciale de la coopération en matière de sécurité en Europe, me réjouit.

La réputation de la Suisse dans le monde est méritée. Votre pays a une politique étrangère et de défense unique, basée sur le concept de neutralité. Je sais combien vous êtes attachés à ce concept que vous avez courageusement défendu, à la fois dans des périodes de paix et dans des périodes de crise. La Suisse a développé et nourri un consensus national autour de ce concept qui a permis de préserver sa sécurité et son indépendance. Cette position de principe est dynamisée par la nature du système politique suisse, très à l'écoute des citoyens et fortement attaché aux idéaux démocratiques.

Mais neutralité ne signifie pas passivité. Bien au contraire dans le cas de la Suisse. L' exemple de la Croix-Rouge, à laquelle la Suisse est d'ailleurs très souvent associée, est de ce point de vue très éloquent. Au fil des ans, la Croix-Rouge a, par sa présence dans des zones déchirées par la guerre, su apporter de l'aide et du secours aux personnes qui souffrent. C'est aujourd'hui le cas en Bosnie où la Croix-Rouge joue un rôle capital. En Albanie également, la Suisse a joué un rôle très actif pour aider le pays à retrouver sa stabilité après les turbulences de l'année dernière.

Aujourd'hui, j'aimerais présenter devant vous quelques idées sur la nature de la sécurité dans un monde en perpétuelle évolution, un monde dans lequel la capacité de changement et d'adaptation est devenue essentielle. Dans mon intervention intitulée "La coopération et la sécurité en Europe : les risques, les défis et les opportunités", je vais, si vous le permettez, mettre plus particulièrement l'accent sur les opportunités. C'est pour moi un point fondamental. En effet, je crois qu'aujourd'hui plus que jamais auparavant, nous, c'est-à-dire tous les pays d'Europe, avons la possibilité de participer réellement à la construction d'un nouvel ordre de sécurité européen, un ordre basé sur la coopération et le partenariat.

Nous vivons dans un monde où tout est interdépendant. Les signes de cette interdépendance nous apparaissent chaque jour : une catastrophe environnementale dans un pays, comme par exemple des feux de forêt non maîtrisés, concerne tous les autres pays voisins; des crises monétaires dans une ou deux économies à croissance rapide se répercutent aussitôt sur les marchés et les bourses des pays à l'autre bout du monde, comme nous l'avons vu ces jours derniers. Les communications aujourd'hui s'étendent partout, créant des gigantesques noeuds d'information, des liens commerciaux, des flux d'investissements.

Nous vivons dans un monde où les distances se réduisent sans cesse avec les progrès de l'information. Un monde où tout va en s'accélérant.

Parallèlement à cette évolution, le concept de sécurité a lui aussi changé pour devenir beaucoup plus large, bien au-delà de la simple définition le limitant à la défense d'un territoire contre toute agression. La sécurité aujourd'hui, c'est aussi créer les conditions de stabilité dans lesquelles les activités économiques, sociales ou culturelles peuvent s'épanouir sans être perturbées par des conflits, des tensions ou des crises.

Evidemment, ce nouvel environnement de sécurité a ouvert des perspectives fantastiques pour créer une nouvelle architecture de sécurité en l'Europe et, plus encore, dans toute la zone euro-atlantique. Cette architecture de sécurité sera basée sur les liens étroits dans les domaines politique, économique et militaire entre tous les Etats participants. Elle reposera sur une confiance mutuelle et sur une coopération toujours plus étroite.

Car la sécurité en Europe n'est jamais acquise, comme nous l'a rappelé la tragédie des Balkans, il faut travailler pour la préserver. Une autre leçon nous a été apprise par cette crise : la gestion de la sécurité en Europe n'est pas l'affaire d'une nation toute seule. Toutes les nations, indépendamment de leur situation géographique ou de leurs traditions en matière de sécurité, peuvent contribuer utilement à la stabilité du continent. Dans une nouvelle Europe, la sécurité est un effort d'équipe pour les nations comme pour les institutions.

Là encore, la crise en Bosnie a montré que la coopération entre les différentes institutions, que ce soit l'OSCE, l'UEO ou l'OTAN, était essentielle pour réussir. Nous devons prolonger cet effort de coopération entre nos institutions.

Bien entendu, l'OTAN fait partie de ces institutions. C'est une institution qui, pendant plusieurs décennies, a été obligée par les circonstances à utiliser une définition de la sécurité trop étroite et artificielle.

En effet, en 1949, dans la période de renouveau d'après-guerre, les rédacteurs du Traité de Washington avaient imaginé l'Alliance atlantique comme le pilier d' une communauté de démocraties basée sur des valeurs communes. Or, dans ce contexte de reconstruction, la menace soviétique était une réalité que l'on ne pouvait ignorer. Par conséquent, la définition initialement large des objectifs de l'OTAN a dû être réduite : l'OTAN est devenue le synonyme d'une organisation militaire de sécurité avec pour objectif essentiel de répondre à une menace massive et unique.

Aujourd'hui, la Guerre froide est terminée. L'OTAN peut donc et doit retourner à son ambition initiale plus large d'être un instrument de notre bien-être et de notre stabilité. Elle doit évoluer du maintien de la sécurité à sa promotion. Quand on parle de "la nouvelle OTAN", il ne s'agit pas d'un artifice rhétorique : l'Alliance a véritablement changé; elle n'est plus un fournisseur de défense largement passif mais elle est devenue un instrument actif du changement politique.

Déjà, le concept stratégique que nous avons adopté en 1991 définissait une approche nouvelle de la sécurité de l'Alliance en termes de risques et de défis découlant d'une instabilité ou de conflits en dehors des frontières de l'Alliance : par exemple, un conflit ethnique violent, une migration massive de population ou encore la prolifération d'armes de destruction de masse. Pour prévenir ces risques, nous devons nous préparer à de nouvelles missions comme le maintien de la paix ou la gestion des crises.

Pour cela, les forces militaires de l'OTAN ont dû évoluer à la fois en quantité et en qualité. Aujourd'hui, les niveaux des forces militaires en Europe ont considérablement diminué. Par exemple, les effectifs des forces alliées ont été réduits de 25% et les américaines stationnées en Europe ont diminué de plus de 60%. De même, les Alliés ont entrepris des réductions importantes de leurs dépenses de défense. Depuis le début des années 90, l'Alliance a réduit ses forces nucléaires en Europe de plus de 80%. Au total, les forces de l'OTAN sont plus réduites, plus mobiles, plus ciblées et plus flexibles.

Ainsi, par l'adaptation, par la diminution de nos effectifs, par la restructuration et les réformes, nous sommes en train de façonner la nouvelle OTAN, une OTAN adaptée au développement rapide et à l'interdépendance du monde actuel que j'évoquais précédemment. Cette OTAN pourra, j'en suis sûr, contribuer de façon utile et significative à la construction d'une coopération en matière de sécurité en Europe grâce à de nouvelles formes de partenariat entre tous les pays de la zone euro-atlantique.

Un autre volet important du changement de l'Alliance concerne l'admission en son sein de nouveaux membres.

Au Sommet de Madrid, en juillet 1997, la République tchèque, la Hongrie et la Pologne ont été invitées à engager des pourparlers d'adhésion avec l'Alliance. Notre objectif est d'accueillir ces pays comme des membres à part entière en 1999, date du 50e anniversaire de l'OTAN.

A Madrid, les Chefs d'Etat et de gouvernement ont été également très clairs sur le fait que la porte de l'OTAN restera ouverte et que ces nouveaux membres ne seront pas les derniers. Cet engagement fort pour une OTAN ouverte montre que l'élargissement a pour objectif de contribuer à une plus grande stabilité de la zone euro-atlantique au sens large. Ouvrir nos institutions majeures à de nouveaux membres est un élément indispensable de ce processus.

En effet, sans la décision de l'OTAN et de l'Union Européenne de s'élargir, nous n'aurions vu la signature d'autant de traités bilatéraux en Europe de l'Est et en Europe Centrale pour régler des différends qui duraient depuis des années.

Ainsi, l'élargissement de l'OTAN est une partie d'une stratégie beaucoup plus large visant à créer une Europe démocratique, paisible, et sans divisions, un objectif partagé par l'OTAN, l'Union Européenne, l'Union de l'Europe occidentale, l'OSCE et le Conseil de l'Europe. Je tiens à rappeler à cet égard que la Suisse a brillamment réussi sa présidence de l'OSCE l'année dernière, à une période où l'évolution de cette organisation et son engagement dans les problèmes de sécurité européens nécessitaient une direction ferme.

Par-delà son élargissement, l'Alliance a créé des mécanismes de coopération qui permettent à tous les pays intéressés de la zone euro-atlantique de participer à la préparation d'opérations conjointes de maintien de la paix. L'initiative du Partenariat pour la paix de l'OTAN est un de ces mécanismes. Elle a constitué un instrument essentiel dans la transformation du paysage de sécurité en Europe, en créant des liens étroits de coopération entre l'OTAN et 27 nations de l'OSCE et en promouvant la coopération et la transparence dans les relations entre les pays partenaires comme jamais auparavant.

L'originalité du Partenariat pour la paix réside dans son caractère volontaire. Chaque Partenaire peut choisir le niveau et l'intensité de ses activités individuelles dans le cadre du Partenariat. C'est précisément une des raisons-clé du succès et de la popularité du programme de Partenariat pour la paix. Tous les programmes sont dimensionnés en fonction des intérêts spécifiques des Partenaires concernés. Rien n'est obligatoire.

A court terme, la coopération dans le cadre du Partenariat pour la paix nous fournit une base d'expertise utile pour faire face aux risques et aux défis du futur, que ce soit dans le domaine de la gestion des catastrophes ou de l'aide humanitaire, ou pour le maintien de la paix et de la gestion des crises. A plus long terme, la coopération dans le cadre du Partenariat devrait nous aider à créer une culture stratégique commune qui rendrait les crises de moins en moins probables.

La Suisse a rejoint le Partenariat pour la paix en 1996. En avril dernier, les autorités suisses ont présenté un programme individuel de Partenariat actuellement en cours d'application. Ce programme individuel se concentre principalement sur l'activité liée au contrôle démocratique des forces, à la planification civile d'urgence et à la politique de défense.

  • En particulier, l'OTAN et ses Partenaires suisses organisent des formations dans le domaine de la politique de sécurité grâce au Centre pour la politique de sécurité de Genève;
  • Ils travaillent au renforcement de la coopération dans le domaine de la gestion des catastrophes et de la médecine militaire;
  • Ils créent des pôles d'expertise dans le domaine du contrôle des armements, de l'assistance après les conflits, des droits de l'homme et de l'OSCE;
  • Ils fournissent des informations sur la politique de sécurité par l'intermédiaire de la création d'une base de données sur l'Internet.

Je ne citerai pas toutes les activités mais parmi les 18 activités du Partenariat offertes par la Suisse, je veux encore mentionner l'organisation d'une Conférence des chefs d'Etat-major de tous les pays partenaires pour discuter du droit humanitaire dans le contexte du Partenariat pour la paix. Cet événement de haut niveau est prévu pour le mois de mars 1999 à Genève à l'occasion du 50e anniversaire des conventions de Genève.

La Suisse est également membre du nouveau Conseil de Partenariat euro-atlantique qui est le forum de consultation des Partenaires de l'OTAN sur tous les aspects de notre coopération. Ce Conseil est la meilleure preuve de ce que nous sommes sur la bonne voie en explorant de nouvelles dimensions du Partenariat, en amenant ce Partenariat sur la voie d'une responsabilité partagée pour des activités communes. C'est encore une nouvelle étape dans la construction d'une coopération européenne en matière de sécurité.

Cette participation active au Partenariat pour la paix et au Conseil de Partenariat euro-atlantique n'affecte pas bien sûr la politique de neutralité de la Suisse dont je parlais au début de mon discours et ne change pas non plus ses orientations en matière de sécurité. Pourtant, en acceptant un tel programme de coopération, la Suisse s'allie aux autres Partenaires et aux Alliés pour contribuer à la paix et à la stabilité en Europe. Le Partenariat pour la paix fournit à la Suisse un moyen accessible et reconnu de partager ses expériences et son expertise avec d'autres pays.

Réciproquement, le Partenariat pour la paix bénéficie de l'expertise Suisse dans le domaine du contrôle démocratique des forces armées et sur les questions reliées au droit humanitaire. Votre pays, qui pendant plusieurs siècles a défendu les valeurs démocratiques et le pluralisme ethnique, apporte une contribution essentielle à cet égard.

Parallèlement à ces initiatives, l'OTAN a également créé des mécanismes de partenariat et de coopération avec la Russie. Ces mécanismes reflètent l'importance de ce pays pour la sécurité européenne. L'Acte fondateur OTAN-Russie signé en mai 1997 a créé un Conseil Conjoint Permanent dans lequel les Alliés et la Russie peuvent se consulter sur des questions de sécurité et de défense. Ce Conseil a pour vocation de superviser les activités de coopération entre l'OTAN et la Russie dans un certain nombre de domaines, y compris le domaine militaire.

Nous avons approuvé conjointement un programme de travail ambitieux qui prévoit toute une gamme d'actions de coopération entre l'OTAN et la Russie dans le domaine du maintien de la paix, pour les questions scientifiques et environnementales liées à la défense, pour la préparation aux plans d'urgence et la gestion des catastrophes, la conversion des industries de défense, la sûreté nucléaire, pour ne citer que quelques-uns des domaines dans lesquels notre coopération va se développer. Nous discutons également lors de nos réunions de la situation en Bosnie-Herzégovine et des progrès dans l'application des accords de Dayton.

Cette relation avec la Russie est fondamentale pour la nouvelle architecture de sécurité que nous construisons.

Nous avons également inclus dans nos structures de coopération de sécurité l'Ukraine. La situation et la taille de l'Ukraine en font un facteur de stabilité important pour la sécurité en Europe. C'est pourquoi nous avons défini une relation distincte entre l'OTAN et l'Ukraine qui permet de développer un Partenariat fort entre l'Alliance et l'Ukraine.

Nous avons également renforcé notre dialogue avec les pays de la Méditerranée en créant un groupe de coopération méditerranéen au Sommet de Madrid. Vous le voyez, que ce soit dans le domaine du Partenariat pour la paix où de nombreux efforts ont été faits, des relations avec la Russie, des relations avec l'Ukraine, du renforcement du Partenariat méditerranéen, l'OTAN s'est véritablement engagée sur la voie d'une Europe sans divisions, capable et désireuse de coopérer pour sa sécurité.

Mais un tel travail d'adaptation et de transformation doit permettre de répondre aux défis de la sécurité en Europe lorsqu'ils se présentent. Cette capacité de réaction, nous l'avons démontrée en Bosnie. Le conflit qui s'est déclenché dans l'ancienne Yougoslavie a constitué un véritable défi pour la communauté internationale dans son ensemble et pour ses institutions. Mais par-delà les difficultés, le déploiement de l'IFOR en décembre 1995 a fourni la réponse la plus évidente à toutes ces questions.

Cette opération conduite par l'OTAN a été une véritable première dans son genre : une coalition internationale unique pour la paix avec des soldats venant de plus de trente pays, y compris de Russie. L'IFOR, puis la SFOR, ont montré comment nous pouvions répondre à une menace imprévue. Plus que tout, cette initiative a montré le bien-fondé d'une structure politico-militaire multinationale bien huilée comme l'OTAN.

L'IFOR et son successeur, la SFOR, se sont coordonnées étroitement avec les autres institutions participant à la reconstruction de la Bosnie. Sans l'environnement de sécurité fourni par l'OTAN et ses Partenaires, l'OSCE n'aurait pas pu organiser des élections démocratiques. Sans l'IFOR et la SFOR, les efforts de reconstruction politique et économique menés par l'Union Européenne, les Nations Unies et d'autres organisations non gouvernementales n'auraient pas pu voir le jour.

Et l'OTAN n'a pas oublié comment la Suisse lui est venue en aide tout d'abord en fournissant des autorisations de survol pour permettre à nos avions d'intervention rapide de surveiller la zone interdite imposée par les Nations Unies sur la Bosnie et en délivrant des autorisations de transit aux forces de l'IFOR et de la SFOR lors de leur déploiement pour qu'elles puissent atteindre le théâtre rapidement et efficacement.

Je voudrais maintenant conclure. Comme je vous l'ai dit dans cet exposé, l'Europe est entrée dans une nouvelle ère. La vieille Europe de la division, de la confrontation a disparu. Elle est aujourd'hui remplacée par une nouvelle Europe d'intégration et de coopération. Nous voulons entrer dans ce nouveau millénaire sans lignes de division. En même temps, nous voulons y entrer avec un nouveau sens d'unité et une direction commune. Chaque pays d'Europe a un rôle à jouer dans ce processus, y compris des pays plus petits comme la Suisse.

La Suisse est une Europe miniature avec ses vingt-six cantons, ses quatre cultures et ses quatre langues. Votre pays est un véritable pays international. Il a vécu en paix depuis le début du dix-neuvième siècle, ce qui est un exemple formidable. Avec une expérience démocratique aussi forte, la participation de la Suisse à l'architecture de sécurité évolutive que nous construisons aujourd'hui est la bienvenue. Nous pourrons bénéficier de cette riche expérience pour le bien commun.

Je crois que la construction d'une stabilité et d'une sécurité à long terme dans tout le continent européen est notre priorité aujourd'hui à l'aube du vingt-et-unième siècle. Je crois également que nous devons unir tous nos efforts pour que ce projet ambitieux aboutisse. Les circonstances aujourd'hui sont favorables à la réussite de ce projet. Sachons-les saisir ensemble.

Merci beaucoup de votre attention.