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Soutien de l’OTAN à l’Ukraine

On trouvera sur cette page une vue d’ensemble de tout ce que l’OTAN et les Alliés font pour aider l’Ukraine à se défendre contre l’agression russe. On y trouvera également la réponse à des questions fréquentes concernant l’OTAN, ses relations avec l’Ukraine et la réaction qu’elle oppose à la guerre déclenchée par la Russie.

L’OTAN condamne avec la plus grande fermeté la guerre d’agression brutale que la Russie a déclenchée contre l’Ukraine en l’absence de toute provocation. L’Ukraine est un pays indépendant, pacifique et démocratique qui coopère étroitement avec les pays de l’Alliance depuis plus de 30 ans, dans le cadre d’un partenariat qui les renforce mutuellement.

L’OTAN soutient l’Ukraine dans l’exercice de son droit fondamental de légitime défense et coordonne l’aide que les Alliés et les pays partenaires apportent à Kyïv. Depuis 2022, les pays de l’Alliance ont fourni à l’Ukraine un soutien militaire d’une ampleur sans précédent, à hauteur de plusieurs milliards d’euros ; cette assistance, absolument vitale, prend notamment la forme d’équipements, de matériel ou encore d’activités de formation.

La meilleure façon de contribuer à mettre fin à la guerre et à instaurer une paix juste et durable est de faire en sorte que l’Ukraine soit en position de force au moment de prendre part à tout processus de négociation ; c’est dans cet esprit que les Alliés s’attachent à lui fournir le soutien dont elle a besoin.

Principales activités de soutien

Au travers de l’initiative relative à la liste des besoins priorisés de l’Ukraine (PURL), l’OTAN coordonne l’achat auprès des États-Unis, par les autres Alliés, de matériel militaire indispensable pour la défense de l’Ukraine. Le principe est le suivant : le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) définit, à intervalles réguliers, des ensembles d’équipements et de munitions dont l’Ukraine a besoin et que les États-Unis peuvent produire dans des quantités supérieures à celles que l’Europe et le Canada peuvent fournir à eux seuls. Les Alliés peuvent alors décider de financer chacun de ces ensembles, individuellement ou en groupe. L’OTAN coordonne ensuite l’acheminement de ces capacités vers l’Ukraine, notamment par l’intermédiaire du NSATU (voir section suivante). À ce jour, l’initiative PURL a permis de lever 2 milliards de dollars auprès des pays de l’Alliance pour l’achat d’équipements militaires de fabrication américaine, et les livraisons ont déjà commencé.

Pour en savoir plus : Le secrétaire général salue l’annonce de la fourniture à l’Ukraine d’un premier ensemble d’équipements des États-Unis, financé par les Pays-Bas, dans le cadre d’une nouvelle initiative OTAN, 4 août 2025
Pour en savoir plus : Le Danemark, la Norvège et la Suède annoncent financer une enveloppe de 500 millions de dollars d’aide à l’Ukraine, 5 août 2025
Pour en savoir plus : L’Allemagne va financer un ensemble de matériel pour l’Ukraine, d’une valeur de 500 millions de dollars, dans le cadre de l’initiative PURL, 13 août 2025
Pour en savoir plus : Le Canada va financer un ensemble de matériel pour l’Ukraine, d’une valeur de 500 millions de dollars, dans le cadre de l’initiative PURL, 24 août 2025

Les pays de l’OTAN fournissent à l’Ukraine des armes, des munitions et un large éventail d’équipements militaires légers ou lourds, dont des systèmes antichars, des systèmes de défense aérienne, des pièces d’artillerie, des munitions, des drones, des chars et des avions de combat. La garantie de sécurité offerte par l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, qui repose sur un engagement sans faille en faveur de la défense collective, assure aux Alliés qu’ils peuvent fournir des armes à l’Ukraine sans que leur sécurité s’en trouve compromise. Par ailleurs, les forces des pays de l’OTAN forment les troupes ukrainiennes à l’utilisation des équipements mis à leur disposition. Chaque jour, le soutien ainsi apporté prouve son utilité sur le champ de bataille, l’Ukraine étant mieux à même d’exercer son droit de légitime défense, consacré par la Charte des Nations Unies. Pour coordonner tous ces dons d’équipement et la formation des militaires ukrainiens, les Alliés ont créé le programme OTAN de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine (NSATU). Basé à Wiesbaden (Allemagne), le NSATU dispose de trois plateformes logistiques dans l’est du territoire de l’Alliance. Il emploie au total près de 700 personnes venues de pays de l’OTAN et de pays partenaires.

Dans le cadre de l’ensemble complet de mesures d’assistance (CAP) mis en place par l’OTAN et du fonds d’affectation spéciale correspondant, les Alliés se sont engagés à verser plus d’un milliard d’euros (soit environ 1,1 milliard de dollars des États-Unis) pour fournir à l’Ukraine les moyens non létaux dont elle a absolument besoin, qu’il s’agisse par exemple de vêtements chauds, de gilets pare-balles, de carburant, de véhicules de transport, de moyens de communication sécurisés, de rations de combat, d’équipements de déminage ou encore de matériel médical. Par ailleurs, toujours dans le cadre du CAP, les Alliés se sont engagés à intensifier leur soutien à l’Ukraine au travers d’un programme d’assistance pluriannuel. Il s’agira d’aider le pays à passer des normes, pratiques d’entraînement et doctrines de l’époque soviétique à celles de l’OTAN, de l’accompagner dans la reconstruction de son secteur de la sécurité et de la défense ainsi que de répondre à des besoins essentiels.

Établi à Bydgoszcz (Pologne), le Centre OTAN-Ukraine d’analyse, d’entraînement et de formation (JATEC) aide les Alliés et Kyïv à tirer des enseignements concrets de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Il contribue ainsi au renforcement du dispositif de dissuasion et de défense de l’OTAN et permet aux forces des pays de l’Alliance et aux forces ukrainiennes d’améliorer leur aptitude à opérer ensemble en toute efficacité. Au sein du JATEC, personnels OTAN et personnels ukrainiens travaillent ensemble au quotidien. Depuis qu’il est entré en activité, en février 2025, le Centre a exécuté des projets axés sur la défense aérienne, sur la protection des infrastructures d’importance critique et sur la résilience.

En 2024, au sommet de Washington, les Alliés se sont engagés à aider durablement l’Ukraine à assurer sa sécurité, afin d’inscrire leur soutien dans le long terme. Ils ont ainsi décidé de dégager une enveloppe de base d’au moins 40 milliards d’euros pour 2024, et de maintenir ensuite l’assistance à la sécurité à un niveau soutenable, pour que l’Ukraine l’emporte. L’objectif fixé pour 2024 a été largement dépassé : sur un an, plus de 50 milliards d’euros ont été versés par les pays de l’OTAN, dont près de 60 % par les Alliés européens et le Canada. Depuis le début de 2025, les pays de l’OTAN ont déjà promis 35 milliards d’euros supplémentaires pour l’assistance à la sécurité de l’Ukraine, et ils ne comptent pas s’arrêter là.

Le Conseil OTAN-Ukraine est une instance où les Alliés et l’Ukraine siègent sur un pied d’égalité. Il a été créé pour faire avancer le dialogue politique, les interactions et la coopération entre Kyïv et les Alliés et pour permettre à l’Ukraine de progresser dans la réalisation de son aspiration à devenir membre de l’OTAN. Il offre un cadre aux discussions, à la prise de décisions et aux activités conjointes et sert d’organe de consultation entre l’OTAN et l’Ukraine en cas de crise.

La Représentation de l’OTAN auprès de l’Ukraine (NRU) facilite le dialogue et la coopération politiques et militaires entre l’Alliance et Kyïv et coordonne les activités de soutien pratique menées par les Alliés au profit du pays. Basée dans la capitale ukrainienne, elle est dirigée par le haut représentant de l’OTAN en Ukraine. La NRU travaille en concertation étroite avec les autorités du pays ainsi qu’avec les Alliés et les partenaires en vue d’assurer la fluidité des activités de soutien menées en faveur de l’Ukraine.

Bon nombre d’Alliés fournissent une aide humanitaire à la population du pays et, ensemble, ils accueillent des millions de réfugiés ukrainiens. Ils collaborent avec les acteurs concernés de la communauté internationale pour que tous les responsables des crimes de guerre qui sont perpétrés, notamment des violences sexuelles liées au conflit, soient amenés à répondre de leurs actes. Les Alliés ont également contribué de manière significative aux efforts de la communauté internationale visant à rendre possible l’exportation des céréales ukrainiennes et à atténuer la crise alimentaire mondiale.

Pour le plus long terme, l’Alliance est déterminée à prêter assistance à l’Ukraine et à la soutenir, après la guerre, sur la voie de la reconstruction et des réformes. Toutes ces initiatives contribuent à faire en sorte que l’Ukraine, engagée sur une trajectoire irréversible vers l’adhésion, se rapproche encore davantage de l’OTAN.

Depuis février 2022 et l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, le soutien de l’OTAN à l’Ukraine atteint des niveaux sans précédent, mais ce soutien avait débuté bien avant. En 2014, lorsque la Russie a annexé la Crimée, de manière illégale et illégitime, et qu’elle a occupé des territoires de la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, l’OTAN a aidé Kyïv à réformer ses forces armées et ses institutions de défense, notamment en lui fournissant des équipements et un soutien financier. Les Alliés ont également formé des dizaines de milliers de soldats ukrainiens et donné l’occasion aux forces ukrainiennes de se perfectionner en participant à des exercices et opérations de l’OTAN. L’ensemble complet de mesures d’assistance en faveur de l’Ukraine a été adopté en 2016 en vue de regrouper et de développer ces différentes activités de soutien, notamment au travers d’une série de programmes de renforcement des capacités axés sur des domaines d’importance clé tels que la cyberdéfense, la logistique ou la lutte contre les pratiques de guerre hybride. Grâce à l’assistance fournie à Kyïv depuis 2014, les forces ukrainiennes tiennent bon face à l’invasion à grande échelle lancée par la Russie en 2022, et l’Ukraine demeure un pays démocratique et souverain.

Pour en savoir plus : Relations avec l’Ukraine
Pour en savoir plus : Ensemble complet de mesures d’assistance en faveur de l’Ukraine

Foire aux questions

L’OTAN est une alliance défensive composée de 32 pays européens et nord-américains.

Pour en savoir plus Qu’est-ce que l’OTAN ? 

L’OTAN est là pour défendre ses pays membres et leurs citoyens, soit un milliard de personnes. Pour ce faire, elle donne aux autorités politiques et aux forces armées des 32 pays qui la composent la possibilité de travailler ensemble et elle offre à ces pays la garantie qu’une attaque contre l’un d’entre eux sera considérée comme une attaque contre tous.

Pour en savoir plus : La finalité de l’OTAN
Pour en savoir plus : Défense collective – Article 5

L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN. L’Ukraine est un pays partenaire de l’OTAN, ce qui signifie qu’elle coopère étroitement avec l’OTAN mais qu’elle n’est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l’Alliance.  

Pour en savoir plus : Pays membres de l’OTAN
Pour en savoir plus : Partenaires de l’OTAN

Oui. Au sommet de Bucarest, en 2008, les pays membres de l’OTAN (« les Alliés ») ont décidé que l’Ukraine deviendrait membre de l’OTAN, étant entendu que l’étape suivante pour le pays serait de soumettre une demande de participation au plan d’action pour l’adhésion (MAP), un programme de l’OTAN destiné à aider les pays aspirant à l’adhésion à mener des réformes dans les domaines politique, économique et juridique, ainsi que sur des questions relatives à la défense, aux ressources et à la sécurité. Au sommet de Vilnius, en 2023, les Alliés ont décidé de dispenser l’Ukraine de l’étape du plan d’action pour l’adhésion, grâce à quoi l’adhésion du pays se ferait en une étape plutôt que deux. Au sommet de Washington, en 2024, ils ont déclaré qu’ils continueraient d’aider l’Ukraine à suivre sa trajectoire irréversible vers l’adhésion à l’OTAN, et ils ont réaffirmé qu’ils seraient en mesure d’adresser à l’Ukraine une invitation à rejoindre l’Alliance lorsqu’ils l’auraient décidé et que les conditions seraient réunies. 

Pour en savoir plus : Relations avec l’Ukraine
Pour en savoir plus : Élargissement et article 10

L’OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu’ils ne surviennent. Il est de la responsabilité de l’Alliance de faire en sorte que cette guerre ne s’aggrave pas et ne s’étende pas au-delà de l’Ukraine, ce qui aurait des effets encore plus dangereux et dévastateurs. Instaurer une zone d’exclusion aérienne ou déployer des troupes de combat en Ukraine reviendrait pour les forces des pays de l’OTAN à entrer en conflit direct avec celles de la Russie. Cela porterait les hostilités à un tout autre niveau et entraînerait davantage de souffrances humaines et de destructions pour tous les pays concernés.

Pour en savoir plus : Conférence de presse du secrétaire général de l’OTAN du 23 mars 2022 (en anglais)

L’OTAN salue les efforts déployés en vue de négocier au plus tôt une paix juste et durable. Il est indispensable de parvenir à un accord viable, l’objectif étant que la Russie n’attaque plus jamais l’Ukraine ni ne menace aucune partie du territoire de l’Alliance. Cela passera par la mise en place d’arrangements de sécurité au profit de l’Ukraine et de nombreux Alliés réfléchissent activement à ce qui pourrait être fait à cet égard. Pour qu’une paix juste et durable puisse advenir, il faut que l’Ukraine soit dans la meilleure position possible sur le champ de bataille ; c’est pourquoi les Alliés continuent de lui fournir une assistance militaire substantielle (voir sections précédentes). Le soutien que l’OTAN apporte à l’Ukraine n’a pas pour but de prolonger la guerre, mais de faire en sorte que ce pays soit en mesure de se défendre aujourd’hui et de prévenir toute agression future.

Pour en savoir plus : Discours du secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, à la 71e session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN à Ljubljana

Suite à l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie et aux manœuvres de déstabilisation entreprises par Moscou dans l’est de l’Ukraine, en 2014, l’OTAN a pris fermement position et manifesté son attachement sans faille à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Les Alliés condamnent fermement l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie, ils ne la reconnaissent pas et ils dénoncent l’occupation temporaire de ce territoire.

Les Alliés condamnent également la tentative d'annexion, en toute illégalité, de quatre régions d’Ukraine (Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia) menée par la Russie en septembre 2022. Il s’agit là de la plus grave tentative d’annexion par la force de territoires européens depuis la Seconde Guerre mondiale. Les pseudo-référendums qui se sont tenus dans ces régions ont été orchestrés par Moscou et imposés à l’Ukraine. Ils n’ont aucune légitimité, et l’OTAN ne les reconnaît pas. Les régions concernées sont ukrainiennes et elles le seront toujours. En adoptant à une écrasante majorité une résolution condamnant ces tentatives d’annexion, l’Assemblée générale des Nations Unies a envoyé un signal fort : la Russie est isolée, et le monde se tient aux côtés de l’Ukraine pour défendre l’ordre international fondé sur des règles.

Pour en savoir plus : Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur les prétendus référendums devant se tenir dans certaines régions d’Ukraine, 22 septembre 2022
Pour en savoir plus : « Le secrétaire général de l’OTAN qualifie d’illégales les tentatives d’annexion de territoires ukrainiens par la Russie, 30 septembre 2022 » (en anglais)

Suite à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, en 2022, les Alliés ont activé les plans de défense de l’OTAN et déployé des milliers de soldats supplémentaires venus d’Europe et d’Amérique du Nord. Depuis, l’Alliance procède au plus grand renforcement de sa défense collective depuis une génération, en augmentant sensiblement les effectifs militaires déployés sur son flanc oriental – du Grand Nord à la mer Noire – et en améliorant son aptitude à fournir rapidement des renforts à tout Allié qui serait menacé. À l’heure actuelle, l’OTAN dispose de 500 000 soldats à haut niveau de préparation, capables d’intervenir dans tous les milieux (terre, mer, air, cyberespace et espace).

Aujourd’hui, aucune menace militaire imminente ne pèse sur la sécurité de l’OTAN. L’Alliance est forte, unie et déterminée à assurer la sécurité du milliard d’habitants que compte ses pays membres – et elle saura le montrer en cas d’attaque contre l’un des Alliés.

Pour en savoir plus : Dissuasion et défense 
Pour en savoir plus : Présence militaire de l’OTAN dans la partie orientale du territoire de l’Alliance

Conscients que l’OTAN doit avoir les moyens d’assurer la sécurité de la population de ses pays membres, les Alliés investissent davantage dans la défense et s’emploient à doper leurs capacités industrielles. Dans ce contexte, ils se sont engagés, pour 2035, à porter à 5 % la part du PIB consacrée à la défense : au moins 3,5 % pour le financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite et 1,5 % pour la réalisation d’investissements liés à la défense et à la sécurité au sens large. Grâce à cet effort financier, les Alliés pourront renforcer encore leurs armées, concevoir et adopter de nouvelles technologies, développer leur industrie de défense et accroître leur production d’équipements essentiels, et ainsi faire en sorte que l’OTAN soit mieux à même de projeter des forces et d’assurer leur maintien en puissance dans des scénarios de haute intensité, si cela s’avérait nécessaire.

Pour en savoir plus : Le rôle de l’OTAN dans la production industrielle de défense
Pour en savoir plus : Dépenses de défense et engagement des 5 %

Ces dernières années, les actes d’hostilité visant les pays de l’OTAN se sont multipliés. Cyberattaques, menaces informationnelles, actes d’ingérence et de sabotage ou encore violations de l’espace aérien par des avions de chasse et des drones : la Russie et ses intermédiaires s’emploient de manière concertée à affaiblir l’Alliance. Leur objectif est de semer la peur, déstabiliser la société civile, mettre les systèmes économiques à mal et décourager les pays de soutenir l’Ukraine.

Face à ce constat, les Alliés prennent des mesures, individuellement et collectivement, pour gagner en résilience et pour mieux protéger leurs infrastructures critiques. Ils ont ainsi lancé l’activité multimilieu Eastern Sentry, qui vise à renforcer leur aptitude à détecter et à contrer les menaces sur le flanc est, et l’activité Baltic Sentry, qui a d’ores et déjà permis d’améliorer la protection des infrastructures critiques en mer Baltique. Les pays de l’Alliance renforcent aussi leurs capacités cyber et leurs moyens de cyberdéfense, et ils se soutiennent mutuellement en cas de cyberattaque. Ils intensifient leurs activités de partage du renseignement et de surveillance dans tous les milieux pour avoir une meilleure vue d’ensemble de la situation et mieux coordonner la réaction qu’ils opposent aux tentatives de déstabilisation dont ils font l’objet. Enfin, ils cherchent à mieux se prémunir contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, à accroître leur sécurité énergétique ainsi qu’à devenir plus résilients en exploitant toute une gamme d’outils et de technologies qui les aident à repérer les schémas récurrents et les tendances qui se font jour.

Les pays de l’OTAN et leurs partenaires n’ont jamais fait payer à la Russie un prix aussi élevé pour ses agissements. Ils ont notamment pris à son encontre de lourdes sanctions destinées à affaiblir son économie et à lui barrer l’accès à des technologies et marchés clés, pour l’empêcher de reconstituer rapidement ses capacités militaires. Les Alliés continuent de travailler sur les sanctions en vue d’accentuer la pression sur Moscou. L’idée est de faire en sorte que la Russie ait plus de mal à réparer ses véhicules blindés et ses aéronefs, à produire des missiles et à financer sa guerre.

En décidant d’attaquer l’Ukraine, le président Poutine a commis une très grave erreur stratégique, pour laquelle la Russie paiera le prix fort, économiquement comme politiquement, pendant des années.

Pour en savoir plus : Déclaration des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN du 24 mars 2022

En agitant la menace nucléaire, la Russie se comporte de manière dangereuse et irresponsable. L’OTAN prend au sérieux les menaces proférées, mais elle ne se laissera pas intimider. Elle demeure vigilante et adresse un message clair à Moscou : une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée. L’emploi d’armes nucléaires par la Russie changerait fondamentalement la nature de la guerre et aurait de graves conséquences pour ce pays. Par ailleurs, les Alliés sont profondément préoccupés par les informations selon lesquelles la Russie emploierait des armes chimiques contre les forces ukrainiennes. Tout emploi de l’arme chimique ou biologique par la Russie constituerait une violation du droit international et un crime de guerre, et aurait de graves conséquences. 

Pour en savoir plus : Les armes de destruction massive
Pour en savoir plus La force opérationnelle multinationale interarmées de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire

L’OTAN condamne tous ceux qui facilitent et, par conséquent, prolongent la guerre d’agression que la Russie mène contre l’Ukraine. La Corée du Nord soutient directement la Russie en lui fournissant des troupes, des armes et des munitions. L’Iran fait également parti des soutiens de Moscou, qu’il approvisionne en drones et en missiles. La République populaire de Chine (RPC) joue désormais un rôle déterminant dans la guerre de la Russie au travers de son partenariat dit « sans limite » et du large soutien qu’elle apporte à la base industrielle de défense russe, notamment en transférant des biens à double usage, tels que des composants d’armes, des équipements et des matières premières, qui sont ensuite utilisés par le secteur russe de la défense. Le Bélarus, quant à lui, continue de rendre possible cette guerre en mettant à disposition son territoire et ses infrastructures, y compris pour que la Russie puisse, comme elle l’a annoncé, y stationner des armes nucléaires. Les Alliés exhortent tous les pays à se garder d’apporter à la Russie une aide de quelque nature que ce soit dans le cadre de l’agression de l’Ukraine.

Pour en savoir plus : Déclaration du sommet de Washington (2024)
Pour en savoir plus : Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur la République populaire démocratique de Corée, 8 novembre 2024