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Updated: 11 March 2024
L’OTAN compte actuellement 32 pays membres. Elle offre à ces États souverains – « les Alliés » – un cadre pour débattre de questions politiques et de sécurité, dans lequel les décisions sont prises collectivement et par consensus.
Albanie
2009
Allemagne
1955
Belgique
1949
Bulgarie
2004
Canada
1949
Croatie
2009
Danemark
1949
Espagne
1982
Estonie
2004
Etats-Unis
1949
Finlande
2023
France
1949
Grèce
1952
Hongrie
1999
Islande
1949
Italie
1949
Lettonie
2004
Lituanie
2004
Luxembourg
1949
Macédoine du Nord
2020
Monténégro
2017
Norvège
1949
Pays-Bas
1949
Pologne
1999
Portugal
1949
Roumanie
2004
Royaume-Uni
1949
Slovaquie
2004
Slovénie
2004
Suède
2024
Tchéquie
1999
Türkiye
1952

Douze pays d'Europe et d'Amérique du Nord signent le Traité de l'Atlantique Nord le 4 avril 1949 à Washington.
Le 4 avril 1949, les ministres des Affaires étrangères de 12 pays ont signé le Traité de l’Atlantique Nord (également appelé traité de Washington) dans le Departmental Auditorium (Grand auditorium) du département d’État à Washington D.C. :
Les membres fondateurs de l’OTAN sont la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.
Au cours des cinq mois qui ont suivi la cérémonie de signature, le Traité a été ratifié par les parlements de ces douze pays, qui ont ainsi scellé leur adhésion.
Certains des ministres des Affaires étrangères qui ont signé le Traité ont été étroitement associés aux travaux de l’OTAN à des stades ultérieurs de leur carrière.
En signant le Traité, les pays s’engagent volontairement à participer aux consultations politiques et aux activités militaires de l'Organisation. Bien que chacun des signataires du Traité de l’Atlantique Nord soit soumis aux obligations découlant de celui-ci, il conserve un certain degré de flexibilité lui permettant de choisir son mode de participation. Les cas de l'Islande et de la France, notamment, en sont de bons exemples.
Lorsque l’Islande a signé le Traité en 1949, ce pays ne possédait pas de forces armées – et il n'en possède toujours pas. Il s’agit d'un choix délibéré, sans qu’il n’existe d'obstacle juridique à la constitution d’une armée. Cependant, l’Islande possède une garde côtière, des forces de police nationale, un système de défense aérienne et une force expéditionnaire de maintien de la paix composée de volontaires. Depuis 1951, l’Islande bénéficie également d’un accord bilatéral en matière de défense avec les États-Unis. En 2006, les forces américaines se sont retirées, mais l’accord de défense reste d’application. Depuis 2008, des missions de police du ciel sont menées périodiquement par les Alliés.
En 1966, le président Charles de Gaulle décide de retirer la France de la structure militaire intégrée de l’OTAN. Cette mesure reflète le désir d’une plus grande indépendance militaire, en particulier par rapport aux États-Unis, ainsi que le refus d’intégration du dispositif de dissuasion nucléaire français et de toute forme de contrôle sur les forces armées du pays.
En pratique, alors qu’elle continuait de faire partie intégrante des structures politiques de l’Organisation, la France n’était plus représentée dans certains comités, dont le Comité des plans de défense et le Groupe des plans nucléaires, par exemple. Cette décision a également entraîné le retrait des forces françaises des commandements de l’OTAN et le retrait des forces étrangères du territoire de la France. Le stationnement d’armes étrangères, y compris d’armes nucléaires, sur le sol français a également été interdit. Le siège politique de l'OTAN (établi à Paris depuis 1952) ainsi que le Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe ou SHAPE (basé à Rocquencourt depuis 1951) ont été transférés en Belgique.
Malgré le retrait de la France de la structure militaire intégrée de l’OTAN, deux accords techniques ont été signés avec l’Alliance, établissant les procédures à appliquer en cas d'attaque soviétique. Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, la France fournit régulièrement des troupes pour les opérations militaires de l’OTAN, et elle est l’un des États fournisseurs de troupes les plus importants. La France est également le quatrième contributeur au budget militaire de l'Alliance.
À compter du début des années 1990, la France s’est distanciée de la décision de 1966. Elle participe notamment aux réunions des ministres de la Défense depuis 1994 (Séville) et elle se fait représenter par des officiers français au sein des structures du Commandement allié Opérations et du Commandement allié Transformation depuis 2003. Au sommet de Strasbourg-Kehl, en avril 2009, la France a officiellement annoncé sa décision de participer pleinement aux structures de l’OTAN.1
1. La France a toutefois choisi de ne pas devenir membre du Groupe des plans nucléaires de l'OTAN.

Les drapeaux de la Grèce et de la Türkiye sont hissés aux côtés de ceux des autres pays de l'OTAN lors d'une réunion ministérielle tenue en février 1952 à Lisbonne (Portugal).
Le 18 février 1952, trois ans après la signature du traité de Washington, la Grèce et la Türkiye ont rejoint l’OTAN. L’adhésion de ces pays a permis à l'OTAN de renforcer son « flanc sud ».
À une époque où régnait la crainte de l’expansion communiste à travers l’Europe et dans d’autres parties du monde (par exemple en raison du soutien soviétique à l’invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord en 1950), il était stratégiquement important d’étendre la sécurité à l’Europe du Sud-Est. L’adhésion à l'OTAN a non seulement permis à la Grèce, qui se relevait d’une guerre civile, de restreindre l’influence communiste, mais elle a également libéré la Türkiye de la pression exercée par l’Union soviétique, qui cherchait à travers ce pays un accès à des routes maritimes stratégiques.

En octobre 1954, les Alliés signent le protocole d'accession de l'Allemagne au siège de l'OTAN, qui se trouve alors à Paris. L'Allemagne rejoint l'Alliance en mai 1955.
L’Allemagne est devenue membre de l'OTAN le 6 mai 1955, au terme de plusieurs années de délibérations entre les leaders occidentaux et ce pays, dont la population était opposée à toute forme de réarmement.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, trouver les moyens d’intégrer la République fédérale d’Allemagne dans les structures de défense de l’Europe occidentale était une priorité. La République fédérale d'Allemagne – ou Allemagne de l'Ouest – a été créée en 1949, et même si ce nouvel État était ancré à l'ouest, son potentiel était redouté. La France a tout d'abord proposé la création d'une Communauté européenne de défense – solution européenne à la question allemande. Le Sénat français s'est toutefois opposé à cette proposition, qui est restée sans suite, faisant de l'adhésion à l'OTAN la seule solution viable. À cette fin, trois conditions devaient être remplies : il fallait que les vainqueurs d'après-guerre (France, Royaume-Uni, États-Unis et Union soviétique) mettent fin à l'occupation de la République fédérale d'Allemagne, que l'Italie et l'Allemagne de l'Ouest soient admises dans l'Organisation de défense de l'Union occidentale (l'agence militaire de l'Union occidentale) et que le processus d'adhésion proprement dit soit mené à bien.
Lorsque l'Allemagne a rejoint l'Union occidentale, cette dernière a alors changé de nom pour devenir l'Union de l'Europe occidentale. Cette adhésion, associée au fait que la République fédérale d'Allemagne n’était plus un pays occupé, a rapproché le pays de l'adhésion à l'OTAN. La République fédérale d’Allemagne a rejoint officiellement l’Union occidentale le 23 octobre 1954 et son statut de pays occupé a pris fin lors de l’entrée en vigueur des accords de Paris et de Bonn le 5 mai 1955. Le lendemain, elle devenait le 15e pays membre de l’OTAN.
Avec la réunification de l’Allemagne, le 3 octobre 1990, les Länder de l’ancienne République démocratique allemande ont rejoint la République fédérale d’Allemagne au sein de l’OTAN.

Peu après l'adhésion du pays à l'Alliance en 1982, le drapeau de l'Espagne flotte aux côtés de ceux des autres Alliés devant le siège de l'OTAN, à Bruxelles.
Malgré une opposition considérable de l’opinion publique, l’Espagne a adhéré à l’Alliance le 30 mai 1982. La fin de la dictature de Franco en 1975, le coup d'état militaire en 1981 et la montée du Parti socialiste (PSOE), le principal parti d'opposition qui était initialement contre l'adhésion à l'OTAN, ont créé un contexte social et politique difficile, au niveau tant national qu'international.
L’Espagne faisait pleinement partie des structures politiques de l’Organisation, sans toutefois participer à la structure militaire intégrée – position qu'elle a réaffirmée lors d'un référendum tenu en 1986. En ce qui concerne l’aspect militaire, ce pays était présent comme observateur au sein du Groupe des plans nucléaires ; il a réservé sa position sur la participation au système de télécommunications intégré de l'OTAN, laissé ses forces sous commandement espagnol et refusé de déployer des troupes en dehors de ses frontières pour de longues périodes. Les forces espagnoles restaient cependant en mesure d’opérer aux côtés d’autres forces de l’OTAN en cas d’urgence.
Les réserves de l’Espagne se sont estompées progressivement. En 1996, le Parlement espagnol a entériné la participation du pays à la structure de commandement militaire intégrée. Cette décision a coïncidé avec la nomination de Javier Solana en tant que premier secrétaire général espagnol de l’OTAN (de 1995 à 1999).

Une fanfare militaire se produit lors de la cérémonie de lever des couleurs organisée pour la Tchéquie, la Hongrie et la Pologne en mars 1999 au siège de l'OTAN, à Bruxelles.
La chute du mur de Berlin et la dissolution du Pacte de Varsovie après la fin de la Guerre froide ont ouvert la porte à un nouvel élargissement de l’OTAN. Certaines des nouvelles démocraties d’Europe centrale et orientale souhaitaient vivement être intégrées dans les institutions euro-atlantiques.
En 1995, l’Alliance a réalisé et publié une étude sur l'élargissement de l'OTAN, qui examinait les avantages de l'admission de nouveaux membres et les modalités de cette admission. Cette étude indiquait en conclusion que la fin de la Guerre froide offrait une occasion unique de renforcer la sécurité dans l'ensemble de la zone euro-atlantique et que l'élargissement de l'OTAN contribuerait à accroître la stabilité et la sécurité pour tous.
Au sommet de Madrid, en 1997, la Tchéquie, la Hongrie et la Pologne ont été invitées à entamer des pourparlers d’adhésion et le 12 mars 1999, ces trois pays sont devenus les premiers anciens membres du Pacte de Varsovie à adhérer à l'OTAN.
Forte de l’expérience acquise au cours de ce processus d’accession, l’OTAN a lancé le plan d’action pour l’adhésion – ou MAP – en avril 1999, au sommet de Washington. Le MAP a pour objet d’aider les pays candidats à se préparer à l’adhésion à l’OTAN, sans toutefois préjuger de la décision qui sera prise à cet égard.

En avril 2004, un défilé des drapeaux de tous les Alliés a lieu devant le siège de l'OTAN, à Bruxelles, au cours de la cérémonie de lever des couleurs organisée à l'occasion de l'adhésion de la Bulgarie, de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Slovénie.
La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont été invitées à entamer des pourparlers d'adhésion avec l'Alliance à l'occasion du sommet de Prague, en 2002. Le 29 mars 2004, elles sont devenues officiellement membres de l'Alliance, dans le cadre de la plus grande vague d'élargissement qu’ait connue l’OTAN.
Ces sept pays avaient tous participé au MAP avant d’adhérer à l’OTAN.

Des soldats des pays de l'Alliance défilent avec leurs drapeaux respectifs au cours de la cérémonie de lever des couleurs organisée pour l'Albanie et la Croatie en avril 2009 au siège de l'OTAN, à Bruxelles.
En tant que pays partenaires, l’Albanie et la Croatie ont coopéré avec l’OTAN dans toute une série de domaines, en mettant particulièrement l’accent sur la réforme des secteurs de la défense et de la sécurité, ainsi que sur le soutien à une réforme démocratique et institutionnelle plus large.
L’Albanie a participé au MAP depuis la création de ce dernier, en 1999, et la Croatie à partir de 2002. Ces deux pays ont signé les protocoles d'accession en juillet 2008, et ils sont devenus membres officiels de l'Alliance le 1er avril 2009.

Des membres de la garde d'honneur du Monténégro hissent le drapeau national et celui de l'OTAN à Podgorica suite à l'adhésion du pays à l'Organisation, en juin 2017. © Reuters/Stevo Vasiljevic
Peu après avoir recouvré son indépendance en juin 2006, le Monténégro a adhéré au Partenariat pour la paix en décembre de la même année, puis au MAP trois ans plus tard. Dès 2010, le Monténégro a activement contribué à l’opération dirigée par l’OTAN en Afghanistan, et il a soutenu la mission de suivi dans ce pays. Avant son adhésion à l’Alliance, le Monténégro avait fait du développement de l’interopérabilité de ses forces et de la conduite de réformes dans ses secteurs de la défense et de la sécurité des axes importants de sa coopération avec l’OTAN. Il a également travaillé avec l’Organisation sur des questions telles que le développement de capacités d’intervention d’urgence et la destruction de munitions excédentaires.
Le protocole d’accession a été signé en mai 2016, et le Monténégro est devenu membre de l’Alliance le 5 juin 2017.

Des officiers de Macédoine du Nord hissent leur drapeau devant le siège de l'OTAN, à Bruxelles, suite à l'adhésion de leur pays à l'Alliance en mars 2020.
La Macédoine du Nord est devenue indépendante en 1991. Elle a adhéré au Partenariat pour la paix en 1995, puis au MAP en 1999. Pendant une courte période – entre 2001 et 2003 –, l’OTAN a mené, à la demande de Skopje, trois opérations de soutien de la paix dans le pays. Avant de devenir membre de l’Alliance, la Macédoine du Nord a coopéré avec l’OTAN dans des domaines clés comme la transformation démocratique et institutionnelle, la réforme du secteur de la sécurité et la réforme de la défense. Le pays a par ailleurs pu, grâce à sa coopération pratique avec l’OTAN, renforcer les capacités de préparation de son secteur civil, et il a contribué activement à l’opération dirigée par l’OTAN en Afghanistan.
Le principal obstacle à l’adhésion du pays à l’Alliance était la question du nom. En 2018, un accord historique conclu entre Athènes et Skopje – l’Accord de Prespa – a permis de résoudre ce litige. La signature de cet accord a permis à l’OTAN d'inviter Skopje à entamer des pourparlers en vue de son adhésion, tout en encourageant le gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des réformes. Le 15 février 2019, le pays, qui s’appelait auparavant « l'ex-République yougoslave de Macédoine », a été officiellement reconnu sous le nom de « République de Macédoine du Nord ». Le 27 mars 2020, il est devenu le 30e pays membre de l’Alliance.

Des officiers finlandais hissent le drapeau de leur pays devant le siège de l'OTAN, à Bruxelles, en avril 2023. © Reuters/Johanna Geron/Pool
La coopération entre l'OTAN et la Finlande a commencé lorsque ce pays a rejoint le Partenariat pour la paix (PPP), en 1994. Au fil du temps, la Finlande est devenue l’un des partenaires les plus actifs de l’Organisation, apportant de précieuses contributions aux activités de l’Alliance, notamment aux opérations et missions dirigées par l’OTAN dans les Balkans, en Afghanistan et en Iraq.
Pendant près de trente ans, la coopération entre la Finlande et l’OTAN a reposé sur la politique de non-alignement militaire du pays et sur un solide consensus politique national. En 2022, l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie a changé la donne.
Le 18 mai 2022, la Finlande a remis sa lettre officielle de demande d’adhésion à l’OTAN, en même temps que la Suède. Le 29 juin, au sommet de Madrid, les dirigeants des pays membres de l’Alliance ont décidé d’inviter les deux pays à devenir membres de l’OTAN. Le 4 juillet, au siège de l'Organisation, à Bruxelles, la Finlande a mené à bien, conjointement avec la Suède, les pourparlers d'adhésion, confirmant sa volonté et sa capacité d'honorer les obligations et engagements politiques, juridiques et militaires liés au statut de membre de l’OTAN. Le 5 juillet, les Alliés ont signé les protocoles d’accession des deux pays, autorisés ensuite à assister aux réunions de l’OTAN en qualité de « pays invités ».
Dans les mois qui ont suivi, tous les Alliés ont ratifié le protocole d’accession de la Finlande conformément à leurs procédures nationales. La Finlande est devenue le 31e pays membre de l’OTAN le 4 avril 2023, lorsqu’elle a déposé son instrument d’accession au Traité de l’Atlantique Nord.

Des officiers suédois hissent le drapeau de leur pays devant le siège de l’OTAN, à Bruxelles, en mars 2024.
La Suède a suivi un parcours similaire à celui de la Finlande sur la voie de l’adhésion à l’OTAN : elle a rejoint le programme de Partenariat pour la paix (PPP) en 1994, contribué activement, en tant que proche partenaire de l’Organisation, aux activités de celle-ci pendant près de trois décennies, et renoncé à sa politique de non-alignement militaire après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022.
Le 18 mai 2022, la Suède a remis sa lettre officielle de demande d’adhésion à l’OTAN, en même temps que la Finlande. Le 29 juin, au sommet de Madrid, elle a reçu des dirigeants des pays de l’Alliance une invitation à devenir membre de l’OTAN. Elle a ensuite mené à bien les pourparlers d’adhésion le 4 juillet, devenant officiellement un « pays invité » à partir du 5 juillet, lorsque les Alliés ont signé les protocoles d’accession des deux pays.
Dans les mois qui ont suivi, tous les Alliés ont ratifié le protocole d’accession de la Suède conformément à leurs procédures nationales. La Suède a déposé son instrument d’accession au Traité de l’Atlantique Nord le 7 mars 2024, devenant ainsi le 32e pays membre de l’OTAN.