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Updated: 28 October 2025
La police du ciel de l’OTAN est une mission permanente du temps de paix dont le but est de préserver la sécurité de l’espace aérien des Alliés. Cette mission collective implique la présence continue – 24 heures sur 24, 365 jours par an – de chasseurs et de pilotes capables de répondre rapidement aux éventuelles violations commises dans l’espace aérien.
La finalité première de la police du ciel est de préserver l’intégrité et la sécurité de l’espace aérien. Pour ce faire, les forces aériennes des Alliés suivent en permanence l’ensemble de la circulation aérienne en Europe et alentour, ce qui leur permet de détecter toute activité inhabituelle et d’y réagir, y compris en interceptant des avions potentiellement hostiles. En dehors de leur mission principale, les forces chargées de la police du ciel de l’OTAN fournissent un soutien aux aéronefs civils en détresse, par exemple lorsqu’ils ont perdu le contact avec la tour de contrôle.
Mise en place en 1961, en pleine Guerre froide, la police du ciel de l’OTAN fait partie intégrante de la défense aérienne et antimissile intégrée de l’OTAN (IAMD) depuis des décennies. Active à temps plein et toute l’année, elle est une constante dans un environnement de sécurité en évolution rapide, ce qui permet à l’OTAN de protéger son espace aérien en temps de paix. Elle témoigne clairement de la cohésion, du partage des responsabilités et de la solidarité qui règnent au sein de l’Alliance.
La police du ciel est assurée à l’aide du système OTAN de défense aérienne et antimissile intégrée (NATINAMDS). Elle est placée sous la responsabilité générale du commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR).
Le Commandement aérien allié (AIRCOM), dont le quartier général est situé à Ramstein (Allemagne), supervise quant à lui la mission, dont le commandement et le contrôle sont assurés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 depuis trois centres multinationaux d’opérations aériennes (CAOC) :
Le recoupement des zones de responsabilité de ces trois centres offre une redondance cruciale pour la continuité du commandement et contrôle aérien. Ensemble, ces centres planifient, pilotent et coordonnent les activités des forces aériennes de l’OTAN, et ils surveillent chaque jour jusqu’à 30 000 mouvements dans l’espace aérien européen de l’OTAN. Lorsqu’il est nécessaire de procéder à une interception – en cas de violation de l’espace aérien, d’activité aérienne suspecte se produisant à proximité des frontières de l’Alliance ou dans le cadre de toute autre situation aérienne risquée non conforme aux règles internationales applicables en matière de sécurité aérienne – le CAOC concerné décide de la base aérienne à mobiliser pour l’interception, en fonction du lieu de l’incident.
Divers pays de l’OTAN mettent à disposition les aéronefs et les moyens nécessaires à la mission de police du ciel, qui est menée, à titre individuel ou en équipes multinationales, sous la direction du SACEUR. Les pays dépourvus des capacités aériennes requises bénéficient de l’aide d’autres pays de l’OTAN. Actuellement, l’OTAN supervise cinq missions régionales de police du ciel :
L’OTAN assure la protection du ciel dans les États baltes depuis 2004, année où l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie sont devenues membres de l’Alliance. Les pays de l’OTAN qui possèdent les capacités requises contribuent sur une base volontaire à la mission de police du ciel dans les États baltes, en se relayant tous les quatre mois. Depuis le lancement de la mission, les chasseurs des pays OTAN participants sont stationnés sur la base aérienne de Šiauliai (Lituanie). Depuis 2014, des aéronefs OTAN sont également stationnés sur la base aérienne d’Ämari (Estonie), et depuis 2024, la base de Lielvārde (Lettonie) peut accueillir les appareils mobilisés pour la mission.
Dans le cadre des vastes mesures d’assurance introduites après l’annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014, les Alliés fournissent des moyens supplémentaires pour renforcer la police du ciel le long des frontières orientales de l’OTAN. Ainsi, ils ont complété les forces qui assurent la police du ciel au-dessus des États baltes, déployé des appareils en renfort en Pologne et étoffé les capacités de police du ciel des forces aériennes bulgares et roumaines. Au titre de l’activité militaire Eastern Sentry lancée en septembre 2025, ils déploient de nouveaux moyens – chasseurs, avions de surveillance, avions de transport et de ravitaillement et systèmes de défense aérienne en plus grand nombre – à l’appui de la mission de police du ciel menée par l’OTAN sur le flanc est.
Divers pays de l’OTAN mènent des missions de police du ciel au-dessus de l’Adriatique orientale et des Balkans occidentaux depuis que plusieurs pays de la région ont rejoint l’Alliance. La Hongrie et l’Italie couvrent l’espace aérien de la Slovénie depuis son adhésion à l’OTAN, en 2004. La Grèce et l’Italie couvrent l’espace aérien de l’Albanie depuis 2009, du Monténégro depuis 2017 et de la Macédoine du Nord depuis 2020.
Depuis mai 2008, des Alliés déploient périodiquement, sur la base aérienne de Keflavík, des avions de combat chargés de protéger l’espace aérien islandais. Auparavant, de 1951 à 2006, les États-Unis ont mené des activités de police du ciel dans le cadre de leur présence militaire en Islande. La mission de police du ciel menée par l’Alliance en Islande diffère des autres missions d’assistance régionale en ceci qu’elle ne couvre pas en permanence l’espace aérien islandais. Au lieu de cela, elle consiste le plus souvent, pour un pays de l’OTAN, à déployer des avions de combat sur une période de trois à quatre semaines, trois fois par an.
En 2015, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas (collectivement connus sous le nom de pays du Benelux) ont signé un accord sur la conduite d’une mission conjointe de police du ciel au-dessus de leurs territoires. En vertu de cet accord, les forces aériennes belges et néerlandaises couvrent l’espace aérien du Benelux, selon le principe de la rotation. Les opérations conjointes ont démarré le 1er janvier 2017.