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Updated: 01 July 2025
Depuis le début des années 1950, l’OTAN dispose de sa propre définition des dépenses de défense. Cette définition est agréée par tous les Alliés.
Par dépense de défense, l’OTAN entend un paiement effectué par un gouvernement national (à l’exclusion d’autorités régionales, locales ou municipales) dans le but exprès de répondre aux besoins des forces armées du pays, des Alliés ou de l’Alliance. L’expression « besoins de l’Alliance » désigne ici les besoins à satisfaire au moyen du financement commun OTAN ou de certains fonds d’affectation spéciale gérés par l’Organisation. La liste de ces fonds d’affectation spéciale est approuvée par l’ensemble des Alliés.
Les dépenses de défense sont constituées majoritairement des montants qui sont consacrés aux forces armées financées sur le budget du ministère de la Défense. Les forces armées se composent des forces terrestres, des forces maritimes et des forces aériennes, ainsi que de divers organismes interarmées, tels que l’administration, l’état-major général, les forces d’opérations spéciales, le service de santé, le commandement logistique, le commandement de l’espace ou encore le commandement cyber. Elles peuvent comprendre certains éléments d’autres forces, par exemple les forces du ministère de l’Intérieur, celles de la police nationale, les garde-côtes, etc. Pour ces forces, ne sont comptabilisés comme dépenses que les montants consacrés aux éléments qui reçoivent une formation tactique, qui sont équipés comme des forces militaires, qui peuvent opérer sous commandement militaire direct au cours d’opérations et qui sont véritablement aptes à être déployés en dehors du territoire national à l’appui d’une force militaire. Entrent également dans les dépenses de défense les dépenses consacrées aux forces qui sont à la charge de ministères autres que celui de la Défense.
La définition OTAN des dépenses de défense couvre aussi les pensions de retraite versées directement par les États aux militaires retraités et au personnel civil retraité des organismes militaires, ainsi que les cotisations versées pour le compte du personnel d’active.
Les dépenses relatives à la constitution de stocks de guerre (matériel ou fournitures militaires finis destinés à être utilisés directement par les forces armées) entrent également dans les dépenses de défense.
Il en va de même pour les dépenses relatives à des opérations, des missions, des engagements et d’autres activités qui sont imputées sur le budget de la défense, tout comme pour les dépenses consacrées aux opérations de maintien de la paix et aux opérations humanitaires financées par le ministère de la Défense ou par d’autres ministères, ou encore à la destruction d’armes, d’équipements et de munitions, et à l’inspection et au contrôle de la destruction d’équipements.
Les dépenses relatives à la composante militaire d’activités mixtes, c’est-à-dire comprenant une composante civile et une composante militaire, n’entrent dans les dépenses de défense que si l’on peut comptabiliser ou évaluer isolément le coût de la composante militaire. On vise ici, par exemple, les aérodromes, les services météorologiques, les aides à la navigation, les services d’achat mixtes et la recherche-développement.
Les dépenses de recherche-développement (R&D) sont incluses elles aussi dans les dépenses de défense. Elles englobent les dépenses relatives à des projets qui ne débouchent finalement pas sur la production d’équipements.
L’assistance militaire et financière fournie par un Allié à un autre, tout particulièrement pour appuyer l’effort de défense du bénéficiaire, entre dans les dépenses de défense du pays donateur et non pas dans celles du pays bénéficiaire.
En ce qui concerne l’assistance militaire et financière fournie aux partenaires, les Alliés peuvent déclarer leurs contributions à certains fonds d’affectation spéciale gérés par l’OTAN. En revanche, ils ne peuvent déclarer les fonds alloués par des organismes publics autres que le ministère de la Défense, les sommes versées au travers d’autres organisations internationales, ou les fonds octroyés sous la forme d’une aide militaire directe.
Les dépenses effectuées au profit de l’infrastructure commune de l’OTAN n’entrent dans le total des dépenses de défense de chacun des pays qu’à hauteur de la contribution nette de ces pays. La réparation des dommages causés en temps de guerre et les dépenses de défense civile n’entrent pas dans la définition OTAN des dépenses de défense.
L’OTAN utilise le dollar des États-Unis comme dénominateur monétaire commun. Le taux de change appliqué à chaque pays est le taux annuel moyen publié par le Fonds monétaire international.
Au sommet de La Haye, en 2025, les Alliés se sont engagés, pour 2035, à porter à 5 % la part du produit intérieur brut (PIB) consacrée chaque année au financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite et aux dépenses liées à la défense et à la sécurité au sens large. Ainsi, ils affecteront chaque année au moins 3,5 % du PIB au financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite – c’est-à-dire aux dépenses couvertes par la définition des dépenses de défense agréée à l’OTAN – et à la réalisation des objectifs capacitaires OTAN. Les Alliés présenteront tous les ans un plan national dans lequel ils fixeront une trajectoire réaliste qui leur permettra d’atteindre progressivement ce pourcentage. D’autre part, ils réaliseront des investissements dans le but notamment de protéger leurs infrastructures critiques, de défendre leurs réseaux, d’assurer la préparation du secteur civil et la résilience, de libérer le potentiel d’innovation et de renforcer leur base industrielle de défense ; ils pourront déclarer chaque année sous ce volet des dépenses représentant jusqu’à 1,5 % du PIB. En 2014, les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN étaient convenus que chaque Allié consacrerait 2 % de son PIB à la défense, contribuant ainsi à faire en sorte que la disponibilité opérationnelle reste assurée à l’échelle de l’Alliance. Ils avaient pris cette décision à la suite de l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie, et dans un contexte général d’instabilité au Moyen-Orient. L’engagement de 2014 s’inscrivait dans le prolongement d’une décision des ministres de la Défense des pays de l’OTAN, qui, en 2006, s’étaient mis d’accord sur l’objectif de porter les dépenses nationales de défense à 2 % du PIB. Le respect de la règle des 2 % était un indicateur important : il signalait la volonté politique de chacun des Alliés de contribuer à l’effort collectif en matière de défense.
En 2025, tous les Alliés devraient avoir atteint ou dépassé cet ancien seuil des 2 % du PIB consacrés à la défense ; en 2014, trois pays membres seulement avaient franchi ce palier. Au cours des dix dernières années, le Canada et les pays européens de l’Alliance n’ont cessé d’augmenter leurs dépenses de défense : la part que celles-ci représentent dans leur PIB combiné est passée de 1,43 % en 2014 à 2,02 % en 2024 grâce à un effort d’investissement collectif de plus de 485 milliards de dollars (en prix de 2021).
En 2014, au sommet du pays de Galles, les Alliés s’étaient engagés à consacrer 20 % au moins de leurs dépenses de défense à l’acquisition d’équipements majeurs, y compris à la recherche et développement y afférente. La part des dépenses de défense allouée à l’acquisition d’équipements majeurs est un indicateur déterminant de l’ampleur et du rythme de la modernisation. Dans les cas où ce seuil de 20 % n’est pas atteint, il y a un risque accru que les équipements deviennent obsolètes, que l’écart entre les Alliés se creuse en termes de capacités et d’interopérabilité, et que la base industrielle et technologique de défense s’affaiblisse.
Pour en savoir plus : Le financement de l’OTAN.
L’OTAN publie chaque année une synthèse présentant, pour chaque pays membre, une série de données à caractère financier et économique de même que des données relatives aux effectifs. Depuis 1963, cette synthèse offre une base cohérente pour la comparaison des dépenses de défense des pays membres de l’Alliance, grâce à une définition commune de ce type de dépenses. Cliquez sur les liens qui figurent dans le tableau ci-après pour consulter les données recueillies de 1949 à nos jours.
Les montants indiqués sont ceux des dépenses de défense telles qu’elles sont définies par l’OTAN. Ils représentent les paiements qui ont été ou doivent être effectués au cours de l’exercice considéré. Du fait des différences entre la définition OTAN et les définitions nationales, les chiffres présentés peuvent s’écarter considérablement de ceux qui sont publiés par les autorités nationales ou inscrits dans les budgets nationaux.
Les données actualisées relatives aux dépenses de défense des Alliés sont publiées chaque année, au format PDF et sous forme de tableurs Excel, sur le site web de l’OTAN. La synthèse mise à jour annuellement présente les dépenses de défense de l’OTAN rapportées à une série d’indicateurs financiers et économiques clés :