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Updated: 20 June 2025
Le processus de planification et d’examen (PARP) est un mécanisme que l’OTAN utilise pour aider ses pays partenaires à transformer et moderniser leurs secteurs de la défense et de la sécurité et leur appareil militaire, ainsi que pour suivre les progrès réalisés. Grâce au PARP, l’OTAN aide les pays partenaires à mettre en œuvre les réformes de leurs institutions de défense, à recenser et à développer leurs capacités, à se conformer aux normes OTAN, dans une perspective d’interopérabilité, et à préparer leurs forces à une éventuelle participation à des opérations internationales en faveur de la paix et de la sécurité. Ce processus vise aussi à renforcer la transparence entre l’OTAN et ses partenaires.
Le PARP est un outil que l’OTAN utilise pour aider efficacement ses partenaires à parvenir à l’interopérabilité en alignant leurs capacités, structures, processus, procédures et visions sur les normes OTAN, de sorte qu’ils puissent participer à des opérations, missions et autres activités de l’Alliance. Le PARP facilite également le dialogue politique entre l’Organisation et ses partenaires, renforçant la transparence en ce qui concerne les processus OTAN et les progrès réalisés par les pays partenaires.
Au fil du temps, le PARP a connu diverses adaptations de façon à pouvoir répondre à différents objectifs. Lancé en 1995, il visait alors à offrir un instrument structuré permettant de recenser les forces et les capacités susceptibles d’être mises à la disposition de l’Alliance pour des activités d’entraînement, des exercices et des opérations à caractère multinational. Dans les années 1990, il était particulièrement utile pour les partenaires qui souhaitaient rejoindre l’Alliance et mettre leurs normes en adéquation avec celles de l’OTAN. C’est ainsi qu’il est devenu obligatoire pour les pays souhaitant souscrire à un plan d’action pour l’adhésion (MAP), programme par lequel l’OTAN fournit des avis, une aide et un soutien pratique spécialement adaptés aux besoins des pays souhaitant rejoindre l’Alliance (bien que la participation à celui-ci ne préjuge en rien de la décision de l’OTAN concernant l’adhésion future). L’Alliance continue d’utiliser le PARP comme outil de planification pour aider les partenaires (tant ceux qui désirent devenir membres de l’OTAN que ceux qui souhaitent simplement coopérer avec elle) à transformer et moderniser leurs secteurs de la sécurité et de la défense et leur l’appareil militaire, ainsi que pour suivre leurs progrès.
Le PARP est également utilisé comme mécanisme d’interopérabilité par les pays prenant part à des opérations et missions internationales organisées par l’Union européenne ou l’ONU.
À l’origine, le PARP a été créé pour les pays du Partenariat pour la paix (PPP). Depuis le réexamen de la politique de partenariat de l’OTAN, en avril 2011, les partenaires n’ayant pas adhéré au PPP peuvent également participer au PARP s’ils le désirent, moyennant l’approbation du Conseil de l’Atlantique Nord, qui est le principal organe de décision politique à l’OTAN. Les pays qui souhaitent rejoindre l’Organisation doivent, eux, impérativement participer au PARP.
Le PARP demeure donc facultatif : le pays intéressé décide lui-même d’y prendre part, et c’est à lui de consacrer les ressources nécessaires au développement et au maintien en condition des capacités. Pour participer, le pays doit d’abord remplir une enquête PARP, qui permet de déterminer les forces et capacités qu’il peut mettre à disposition de l’Alliance, ses projets en matière de sécurité et de défense, la structure de ses forces et ses prévisions budgétaires. Une fois cette enquête remplie, le processus est lancé. Par ailleurs, les pays qui participent au PARP doivent faire preuve de transparence en ce qui concerne la planification et les budgets de défense au niveau national, faire en sorte qu’un contrôle démocratique s’exerce sur leurs forces armées, maintenir les moyens et l’état de préparation des capacités, et développer la coopération et l’interopérabilité militaires avec l’OTAN.
Quatorze pays partenaires participent actuellement au PARP : l’Arménie, l’Autriche, l’Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, l’Irlande, la Jordanie, le Kazakhstan, Malte, la République de Moldova, la Serbie, la Suisse, la Tunisie et l’Ukraine.
Suite à la réforme des partenariats, approuvée en 2021, le PARP a été intégré au programme de partenariat individualisé (ITPP), qui réunit tous les volets de la coopération entre l’OTAN et le partenaire dans un cadre stratégique centré sur des objectifs. Le PARP en lui-même est un processus biennal, et chaque cycle ITPP comprend deux cycles PARP : le partenaire et l’OTAN définissent un ensemble de buts de partenariat lors des première et troisième années du cycle ITPP, et des évaluations PARP sont réalisées lors des deuxième et quatrième années. Ces évaluations constituent le fondement des évaluations à mi-parcours et de fin de cycle de l’ITPP.
Les buts de partenariat et les évaluations PARP sont les principaux éléments de ce processus.
La première année du cycle PARP est consacrée à la fixation de buts, élaborés et approuvés conjointement par le pays partenaire et l’OTAN. Ces buts expriment le résultat que ce pays s’engage volontairement à atteindre grâce aux ressources et moyens nationaux, avec le soutien, sur base volontaire également, de l’OTAN, de certains Alliés et/ou d’autres partenaires.
Les buts de partenariat sont dictés par la demande et adaptés aux besoins de chaque partenaire. Ils doivent être spécifiques, mesurables, acceptables, réalistes et assortis d’une échéance, et les objectifs auxquels ils sont liés tout comme le résultat escompté doivent être clairement définis. Ces buts peuvent aller du développement capacitaire dans tous les domaines à la réforme et à la transformation des institutions liées à la sécurité et à la défense.
Sur la base de l’enquête PARP complétée au début du processus, le partenaire et les services de l’OTAN élaborent conjointement les buts de partenariat. Ils en discutent lors d’entretiens bilatéraux et les modifient comme il convient, à la suite de débats entre le partenaire et l’ensemble des Alliés. Enfin, lorsque cette étape est terminée, les ambassadeurs des pays de l’Alliance et le pays partenaire sont invités à approuver les buts de partenariat.
Les services compétents de l’OTAN évaluent régulièrement les progrès accomplis par chaque pays dans la réalisation de ses buts de partenariat. À cet effet, ils font remplir par le pays une enquête PARP, sur laquelle ils se basent pour produire une évaluation des progrès réalisés. Cette évaluation est ensuite discutée avec le partenaire, examinée par les Alliés et soumise à leurs ambassadeurs et au partenaire concerné pour approbation.
Lors de la deuxième année du cycle PARP, les résultats globaux obtenus au cours du cycle biennal sont évalués, pour tout le secteur de la défense et de la sécurité, et pour chacun des buts fixés. Cette évaluation oriente le cycle PARP suivant : les buts déjà fixés sont adaptés si nécessaire et d’autres buts peuvent être ajoutés.
Cette évaluation est établie sur la base de l’enquête PARP, laquelle est composée de questions communes à tous les pays participant au PARP, avant d’être soumise à l’approbation des Alliés et du pays concerné.
Le PARP est géré par l’équipe PARP, qui est composée de membres de la division Opérations, au siège de l’OTAN. Cela étant, comme le processus recouvre un vaste champ d’action et un large éventail de sujets, son exécution requiert également le soutien d’experts d’autres divisions du siège de l’OTAN, de l’État-major militaire international, du Commandement allié Opérations, ou encore du Commandement allié Transformation.
En 1994, tenant compte de l’importance de la planification des forces pour les Alliés, l’OTAN a adopté un document-cadre du Partenariat pour la paix (PPP), qui prévoit l’élaboration d’un processus de planification et d’examen (PARP) avec les partenaires concernés. Ce processus a été lancé officiellement en 1995.
Au cours des années qui ont suivi, le PARP a été ouvert aux pays partenaires non membres du PPP, et ses activités, axées initialement sur l’interopérabilité, ont été élargies au développement de nouvelles capacités. Actuellement, les Alliés et les partenaires élaborent et approuvent conjointement le PARP dans le cadre du programme de partenariat individualisé (ITPP).
Le PARP sert par ailleurs de mécanisme de planification aux partenaires participants qui sont aussi membres de l’Union européenne. À ce titre, il aide également ces pays à développer des capacités militaires destinées à être mises à la disposition de l’UE, compte tenu du fait que chaque pays ne dispose que d’un réservoir unique de forces, dans lequel il peut puiser pour contribuer à des opérations dirigées par l’OTAN ou par l’UE, ou à d’autres types d’opérations.
Hier instrument de promotion des réformes dans le domaine de la défense, le PARP a depuis vu son champ d’action s’étendre à l’ensemble du secteur de la sécurité. Les pays qui le souhaitent peuvent aussi avoir des buts de partenariat portant sur les réformes et le développement d’autres ministères et agences liés à la défense et à la sécurité (ministère de l’Intérieur, ministère des Finances, ministère des Anciens Combattants, services d’urgence, services de garde-frontières, forces de police ou autres services de sécurité).