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Il y a deux semaines, l'OTAN a diffusé un ACTORD relatif à des opérations aériennes limitées et à une campagne aérienne échelonnée contre la Yougoslavie. Nous avons pris cette décision afin d'appuyer les efforts diplomatiques visant à rétablir la paix au Kosovo et à ouvrir la voie à une solution politique de la crise.
Dès le début, nous avons insisté pour que le président Milosevic respecte intégralement et sans condition les Résolutions 1199 et 1203 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Depuis la diffusion de l'ACTORD, nous avons maintenu la pression sur le président Milosevic. Le général Naumann, le SACEUR et moi-même nous sommes rendus à Belgrade pour lui représenter personnellement qu'il n'a pas d'autre option que le respect de ses obligations. J'ai également écrit à deux reprises au président Milosevic pour souligner la gravité de la situation.
Ce sont ces pressions et notre menace crédible de recours à la force qui ont fait évoluer favorablement le cours des choses au Kosovo. L'unité et la détermination affichées par l'OTAN ont contraint les forces spéciales de la police et les unités militaires yougoslaves à faire preuve de retenue et à réduire leur présence intimidante au Kosovo. Nous avons fait régresser, dans une très large mesure, les actes de violence et instauré un cessez-le-feu qui est respecté, malgré certains incidents sporadiques.
Cette amélioration de la situation sur le plan de la sécurité au Kosovo s'est traduite, en tout premier lieu, par une amélioration immédiate de la situation humanitaire. Les organisations de secours internationales ont repris leurs opérations au Kosovo. Il n'existe maintenant plus aucune entrave aux mouvements de leurs convois. Des milliers de personnes déplacées ont regagné leurs villages. Dans le même temps, l'amélioration de la situation en ce qui concerne la sécurité crée les conditions pour l'amorce d'un véritable dialogue politique entre Belgrade et les Albanais du Kosovo.
Au cours de ces derniers jours, les moyens de surveillance aérienne de l'OTAN et les membres de la Mission diplomatique d'observation au Kosovo ont vérifié si M. Milosevic respectait, par ses actes, les engagements pris envers nous.
Je suis heureux d'annoncer qu'au cours des vingt-quatre heures écoulées, plus de 4.000 membres des forces spéciales de police ont été retirés du Kosovo. Les unités militaires et de police qui sont normalement stationnées au Kosovo regagnent à présent leurs casernes avec leurs armes lourdes. Des postes de contrôle ont été démantelés. En outre, la plupart des unités militaires et de police qui sont normalement stationnées ailleurs en Yougoslavie ont quitté le Kosovo. Les forces de sécurité retrouvent progressivement le niveau auquel elles se situaient avant le début de la crise actuelle.
Malgré ces éléments substantiels, l'objectif de l'OTAN reste d'assurer le respect intégral des Résolutions 1199 et 1203 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Nous avons donc décidé ce soir de maintenir l'ACTORD relatif à des opérations aériennes limitées. Son exécution devra faire l'objet d'une décision et d'évaluations par le Conseil de l'Atlantique Nord. Nous maintiendrons également notre ACTORD relatif à la campagne aérienne échelonnée et nous poursuivrons nos activités au titre de la Phase Zéro. Nous avons demandé aux autorités militaires de rester prêtes à exécuter ces opérations aériennes, si elles s'avéraient nécessaires, et de maintenir les forces aux niveaux de préparation requis pour les opérations prévues par les deux ACTORD.
Le Conseil de l'Atlantique Nord conservera à l'examen la situation au Kosovo. Si nous devions constater de graves manquements, à l'avenir, au respect de la Résolution 1199 du Conseil de sécurité des Nations unies, nous serions alors prêts à faire usage de la force. Nous savons que le président Milosevic n'agit que face à une menace crédible de recours à la force. C'est à lui qu'il appartient d'apporter la preuve du respect de ses engagements.
Les Albanais du Kosovo doivent également se conformer aux Résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et coopérer avec la communauté internationale. J'appelle les groupes armés des Albanais du Kosovo à respecter le cessez-le-feu qu'ils ont déclaré.
Dans l'immédiat, notre but sera maintenant d'assurer l'efficacité du régime de vérification.
Les vols de vérification par les forces de l'OTAN au-dessus du Kosovo vont commencer. Nous saluons l'association possible de la Russie et d'autres pays partenaires au régime de vérification aérienne assurée par l'OTAN.
L'OTAN et l'OSCE collaborent étroitement pour coordonner leurs activités dans le cadre de cette mission de vérification. Par ailleurs, l'Alliance accélère l'établissement de plans relatifs à une force de l'OTAN qui serait chargée de retirer du Kosovo les vérificateurs de l'OSCE au sol. Nous accueillons avec satisfaction la Résolution 1203 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui entérine l'établissement des deux missions de vérification.
Malgré les progrès que nous avons réalisés, cette crise est loin d'être terminée. Beaucoup reste encore à faire. Il est grand temps que les deux parties au conflit comprennent que la communauté internationale ne tolérera pas le maintien du statu quo. Il y a eu beaucoup trop de souffrances humaines. Il faut, à l'évidence, trouver une solution politique. J'invite instamment les deux parties à mettre à profit l'occasion qui se présente maintenant pour faire avancer le processus politique et à saisir cette chance unique d'oeuvrer en faveur d'un meilleur avenir pour le Kosovo et aussi pour la Yougoslavie dans son ensemble.