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À quoi ressemblait le quotidien des troupes sur le terrain pendant l’un des plus grands exercices militaires effectués par les Alliés en 2022 ?

Alors que le printemps renaît un peu partout en Europe, une pluie glaciale s'abat sur les fjords du nord de la Norvège, balayés par un vent incessant.

C'est dans ces conditions que les marines américains de la compagnie Lima, 3e bataillon du 6e régiment de marines, mettent sur pied un poste de commandement près de Bogen, en Norvège. Leur treillis à motif « Woodland » leur collant au dos, ils creusent des positions défensives. Ils ont vécu pendant deux jours dans leurs Vikings – des véhicules de transport de troupes chenillés spécialement conçus pour le Grand Nord –, un engin de débarquement néerlandais les ayant transportés jusqu'à la plage l'avant-veille. Dans leurs Vikings, ils étaient à l'étroit, mais au sec.

Plus loin sur la route, des soldats finlandais et suédois jouant le rôle des adversaires pour cet exercice, regardent par la trappe, dégoulinante de pluie, de leurs véhicules blindés. Ceux-ci sont retranchés en position défensive derrière des amas de neige fondante glaciale.

Aucun doute, l'exercice Cold Response 2022 porte bien son nom.

cold-weather injury course training - exercise Cold Response 2022
Il arrive que l'exercice Cold Response soit littéralement froid (la traduction du mot « cold ») – comme lors de cette formation sur les lésions dues au froid, au cours de laquelle Alfredo Esquivel, aide-soignant (3e classe de la marine des États-Unis), s'enfonce dans un monticule de neige, aux côtés de ses camarades (photo du corps des marines des États-Unis prise par le caporal Meshaq Hylton).

Exercice bisannuel, Cold Response est organisé et accueilli par les forces armées norvégiennes depuis 2006 – sauf en 2020, où il a été annulé à cause de la pandémie de COVID-19, ce qui rend l'édition de cette année encore plus importante. Cet exercice offre aux Alliés et aux pays partenaires de l'OTAN une occasion inestimable de s'autoévaluer dans des conditions météorologiques parmi les plus rudes en Europe. Les fjords norvégiens sont un cadre d'apprentissage particulièrement austère pour tous les soldats qui s'y entraînent, les contraignant à maîtriser rapidement les ficelles du combat en milieu arctique pour ne pas en payer les conséquences.

Lieutenant Colonel Ryan Gordinier, commander of 3rd Battalion, 6th Marines

« Nous sommes confrontés à des défis redoutables », explique le lieutenant-colonel Ryan Gordinier, commandant du 3e bataillon du 6e régiment de marines. « Les montagnes des fjords s'élancent en pente raide de la mer de Norvège et représentent donc d'emblée une difficulté pour les forces amphibies cherchant à établir un point de débarquement. »

« Dès que vous débarquez, vous êtes dans les montagnes, ajoute-t-il. C'est une situation unique pour une opération amphibie. Au moment où vous arrivez sur la terre ferme, vous pouvez réellement vous retrouver nez à nez avec une pente vertigineuse. »

Ruoppat fjord in Narvik, Norway - exercise Cold Response 2022
Vue sur le fjord Ruoppat , à Narvik (Norvège), depuis le pont du porte-avions de la marine italienne ITS Giuseppe Garibaldi, pendant Cold Response 2022 (photo du corps des marines des États-Unis prise par le sergent-chef Shawn Coover).

Les marines du 3e bataillon du 6e régiment doivent maintenant emprunter d'étroites routes côtières pour progresser vers l'intérieur des terres. Ils avancent avec précaution, à l'affût de toute embuscade. En reconnaissance à l'avant, des soldats de l'infanterie mécanisée norvégienne, de la neige jusqu'à la taille, portent tant bien que mal des lance-roquettes antichar Carl Gustaf, destinés à neutraliser les unités blindées des forces d'opposition.

Un tandem qui n'a rien d'inhabituel. Depuis des années, les marines des États-Unis déploient des forces en Norvège pour qu'elles y apprennent à s'entraîner et à combattre dans des conditions hivernales, un apprentissage ardu. Les soldats américains, travaillant aux côtés de l'armée norvégienne – et des marines du Royaume-Uni, dont le partenariat de formation avec la Norvège remonte aussi à plusieurs dizaines d'années – affinent les tactiques applicables par temps froid qu'ils ont d'abord élaborées dans leur Centre d'entraînement au combat en montagne, situé à Bridgeport, en Californie. La compagnie Lima est arrivée armée des enseignements tirés des rotations précédentes – et ce n'est pas qu'une façon de parler. Ses membres portent des surbottes en caoutchouc, pour garder les pieds au sec, et des vêtements de protection imperméables, pour se prémunir tant bien que mal de la pluie. À l'intérieur de leur sac à dos, des sacs imperméables protègent uniformes et chaussettes de l'humidité, même quand les sacs eux-mêmes sont trempés.

cold-water immersion training - exercise Cold Response 2022
Les marines de la compagnie Lima ont beau avoir été trempés par la pluie, ils n'ont pas pu avoir aussi froid ou être aussi mouillés que la lieutenant Angelica Cervantes, du corps des marines des États-Unis, qui réalise ici un exercice d'entraînement à l'immersion en eau froide dans un lac norvégien glacial (photo du corps des marines des États-Unis prise par la caporal Kyle Jia).

Tandis que les marines américains développent leur aptitude à faire face à de telles conditions météorologiques, les autres Alliés apprennent à utiliser leur puissance de feu en étroite collaboration avec eux. Quand ils lancent un assaut aérien amphibie depuis leur porte-avions, l'ITS Giuseppe Garibaldi, les fusiliers marins italiens de la brigade San Marco de la marine sont précédés de deux hélicoptères d'attaque du corps des marines des États-Unis, qui les couvrent. Les troupes italiennes sont ensuite engagées par les forces d'opposition, peu après avoir atterri. Elles demandent un appui aérien rapproché, s'exprimant en anglais pour diriger les raids aériens fictifs. L'hélicoptère d'attaque AH-1Z Viper du corps des marines des États-Unis s'élance alors dans les airs, volant à très basse altitude pour donner aux Italiens une chance de mettre leurs raquettes à neige et d'avancer vers leur objectif.

Commander Daniele Lucidi

Les fusiliers marins de la brigade San Marco n'auraient pas pu vivre cette expérience dans leur garnison de Brindisi, dans le sud de l'Italie – où le soleil brille et le thermomètre affiche 15 °C, alors qu'en Norvège, les Italiens se débattent dans la neige. Tandis qu'une autre vague d'hélicoptères, des fusiliers à leur bord, descendent vers le sol, le commandant Daniele Lucidi se retourne. Un mur de neige balaie la zone d'atterrissage sous l'effet des rotors.

« Ce que nous vivons ici, en Norvège, est important, car les conditions météorologiques sont un ennemi », déclare-t-il. « Et nous devons être préparés à les affronter, maintenant plus que jamais. »

Les 30 000 soldats qui ont participé à l'exercice Cold Response 2022 – qu'ils viennent d'Italie, de Norvège, des États-Unis ou d'un autre des 27 pays participants, membres ou partenaires de l'OTAN – ont appris à survivre dans ces conditions difficiles et ont renforcé leur aptitude à travailler ensemble. Forts de cette expérience, ils sont davantage à même de faire face à toutes les menaces et à toutes les crises.

US Marine Corps Sgt Dorian Hinton - exercise Cold Response 2022
Le sergent du corps des marines des États-Unis Dorian Hinton, instructeur OTAN de survie hivernale, attise un feu à Setermoen (Norvège) (photo du corps des marines des États-Unis prise par la caporal Jacqueline Arre).

Cet article fait partie d'une série de dépêches montrant à quoi ressemble le quotidien des forces armées des pays membres et des pays partenaires de l'OTAN sur le terrain. Consultez les autres articles pour en apprendre plus sur ces soldats qui explorent de nouveaux pays, bravent les éléments et opèrent conjointement avec leurs camarades.