Relations avec le Turkménistan
La coopération entre le Turkménistan et l’OTAN a pour objectif d’aider le personnel turkmène à se familiariser avec les grandes questions de sécurité concernant l’OTAN. Il s’agit également de coopérer davantage dans des domaines tels que le contrôle et la sécurité des frontières, les questions scientifiques et environnementales et la préparation du secteur civil.
Highlights
- Le Turkménistan, qui a adopté une politique de neutralité permanente, ne met pas d'unités militaires ni d’infrastructures à disposition en vue d’une utilisation dans le cadre d'opérations dirigées par l'OTAN.
- Les relations avec le Turkménistan ont débuté en 1992, année où le pays est devenu membre du Conseil de coopération nord-atlantique. Ce forum de dialogue a été remplacé en 1997 par le Conseil de partenariat euro-atlantique, qui réunit tous les Alliés et tous les pays partenaires de la zone euro-atlantique.
- La coopération pratique a démarré en 1994, avec l’adhésion du Turkménistan au Partenariat pour la paix (PPP).
- Les objectifs en matière de coopération pratique sont énoncés dans un programme individuel de partenariat et de coopération (IPCP), qui est renouvelé tous les deux ans.
Principaux domaines de coopération
La coopération entre le Turkménistan et l’OTAN s’exerce au bénéfice des deux parties dans les domaines énumérés ci-après.
Renforcement des capacités et de l’interopérabilité
- En raison de sa politique de neutralité permanente, le Turkménistan ne met pas d'unités militaires à disposition pour des opérations dirigées par l'OTAN.
- Des officiers turkmènes participent à toute une série d’activités de formation organisées par l’OTAN et par les Alliés. Parmi les sujets traités figurent la maîtrise des armements, le désarmement et la non-prolifération ainsi que le droit des conflits armés. D’autres formations ont pour objectif de familiariser les officiers avec les techniques de lutte contre le terrorisme, la problématique des trafics, la sécurité et le contrôle des frontières, l’établissement des plans et des budgets de défense, les services médicaux, etc., sans oublier l’apprentissage des langues.
Autres domaines de coopération
- La préparation du secteur civil et la coordination des secours en cas de catastrophe font également l’objet d’une coopération. Le Turkménistan s’emploie ainsi à préparer ses unités à une participation à des opérations internationales de secours en cas de catastrophe. En 2014, il a répondu à une demande d'assistance urgente du Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe (EADRCC). Il s’agissait d’apporter une aide humanitaire à la Bosnie-Herzégovine à la suite de graves inondations et de glissements de terrain.
- Le Turkménistan participe depuis 1993 au programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS). La coopération vise en priorité à favoriser l'accès de la communauté universitaire à internet et à promouvoir l'enseignement à distance.
- L'OTAN poursuit ses activités d'information et d'ouverture avec le Turkménistan. En 2015, le pays a accueilli un forum historique sur les relations entre l’OTAN et l’Asie centrale, auquel ont notamment participé des universitaires turkmènes ainsi que d’autres experts en sécurité.