Des experts OTAN en maîtrise des armements évoquent les armes de destruction massive, le désarmement et la non prolifération

  • 29 Oct. 2018 -
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  • Mis à jour le: 29 Oct. 2018 17:11

Une importante conférence OTAN sur la maîtrise des armements s'est ouverte en Islande ce lundi (29 octobre 2018), en présence d'experts de plus d'une cinquantaine de pays et organisations réunis pour faire le point sur les traités internationaux en matière de maîtrise des armements. Pendant deux jours, les participants aborderont des questions allant de la prolifération des missiles balistiques et de l'utilisation des armes chimiques par les États et les terroristes à l'avenir du Traité sur la non prolifération des armes nucléaires (TNP).

« La maîtrise des armements, le désarmement et la non‑prolifération sont essentiels pour la sécurité de l'OTAN et pour la stabilité stratégique dans le monde », a déclaré William Alberque, directeur du Centre OTAN pour la maîtrise des armements, le désarmement et la non‑prolifération des ADM, ajoutant que « les attaques au moyen d'armes chimiques en Syrie et au Royaume‑Uni montrent que le régime international de non‑prolifération est mis à mal » et que la conférence devrait, à cet égard, servir à renforcer l'importance des normes mondiales de non‑prolifération.

Cette quatorzième édition de la conférence annuelle de l'OTAN sur les armes de destruction massive, la maîtrise des armements et la non‑prolifération est présidée par le secrétaire général adjoint pour les affaires politiques et la politique de sécurité, l'ambassadeur Alejandro Alvargonzález. La secrétaire générale déléguée de l'OTAN, Rose Gottemoeller, et la secrétaire générale adjointe de l'ONU et haute représentante de l'ONU pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, doivent prononcer des allocutions.

Dans ses observations préliminaires, Mme Gottemoeller a souligné que l'Alliance soutenait fermement les accords de maîtrise des armements en vigueur ainsi que les cadres juridiques internationaux sur lesquels ils s'appuient. Concernant le Traité de non‑prolifération, Mme Gottemoeller a souligné que celui‑ci comptait parmi les accords internationaux les plus importants en la matière, et que les Alliés ne sauraient en aucun cas cautionner une approche du désarmement qui ignorerait les conditions de sécurité à l'échelle mondiale ou risquerait de saper le Traité.

L'OTAN œuvre depuis longtemps en faveur du désarmement et de la non‑prolifération. Après la fin de la Guerre froide, elle a radicalement réduit le nombre d'armes nucléaires en Europe. Les Alliés sont résolument attachés aux grands traités internationaux en matière de maîtrise des armements tels que le Traité sur la non‑prolifération, la Convention sur les armes chimiques et la Convention sur les armes biologiques ou à toxines. L'OTAN a également aidé à la destruction de stocks excédentaires d'armes légères, de mines et de munitions, et déminé des milliers d'hectares de terrain dans toute l'Europe.