Selon le secrétaire général délégué, la résilience est fondamentale pour la dissuasion et la défense de l’OTAN
Ce mercredi (26 avril), s’adressant par visioconférence aux participants du symposium 2023 de l’OTAN sur la résilience organisé à Riga (Lettonie), le secrétaire général délégué, Mircea Geoană, a déclaré que la résilience était une composante essentielle de la posture de dissuasion et de défense de l’Organisation.
Le secrétaire général délégué a souligné que l'engagement de l’Alliance en faveur de la résilience restait indéfectible face à la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine. M. Geoană a salué la résilience de l’Ukraine, qui résiste à l’agression russe depuis 2014. « Lorsque le président Poutine a ordonné à ses chars de franchir la frontière, il s’attendait à ce que Kyïv tombe en l’espace de quelques jours et le reste du pays quelques semaines plus tard. Il avait tort. Il avait sous-estimé la résilience de l’Ukraine et du peuple ukrainien », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était essentiel de renforcer la résilience pour prévenir les attaques et s’en relever, et donc pour réduire d'emblée le risque qu'elles se produisent.
Le secrétaire général délégué a parlé de ce que l’OTAN a récemment mis en place dans ce domaine, notamment la création d’un Comité principal pour la résilience, l'organisation de la première réunion annuelle des hauts responsables nationaux des questions de résilience, ou encore le lancement d’un processus visant à définir des objectifs collectifs en la matière, autant de mesures qui permettent aux Alliés de répondre à leurs besoins particuliers tout en remédiant aux lacunes et vulnérabilités stratégiques et en renforçant la résilience collective de l’Alliance.
Pour conclure son intervention, M. Geoană a invité les participants au symposium à se pencher « sur les enseignements à tirer de la résilience de l’Ukraine, et notamment de sa résistance, dont nous pouvons nous inspirer pour améliorer notre état de préparation ».
Le symposium de l’OTAN sur la résilience vise à stimuler les débats sur une multitude de questions telles que la sécurité des infrastructures critiques, la sécurité des chaînes d’approvisionnement, les technologies émergentes et la résilience de la société.