Partenariats : la projection de la stabilité grâce à la coopération
Les Alliés s’emploient à contribuer aux efforts déployés par la communauté internationale en projetant la stabilité et en renforçant la sécurité en dehors du territoire de l’OTAN. Pour ce faire, l’Alliance s’appuie notamment sur la coopération et les partenariats. Elle a développé un réseau de partenariats avec des pays non membres de l’Organisation faisant partie de la région euro-atlantique, du pourtour méditerranéen et de la région du Golfe, ainsi qu’avec d’autres partenaires du monde entier. L’OTAN mène avec ces pays un dialogue et une coopération pratique portant sur un vaste éventail de questions politiques et de sécurité. Les partenariats de l’OTAN bénéficient à toutes les parties concernées et contribuent à améliorer la sécurité de la communauté internationale au sens large.

Un soldat autrichien de l'équipe de neutralisation des explosifs et munitions (EOD) de la KFOR s'entraîne à identifier et à neutraliser les engins explosifs et les armes.
- Les partenaires sont associés à de nombreuses activités essentielles de l’OTAN, de l’élaboration de politiques au renforcement des capacités de défense, en passant par le développement de l’interopérabilité et la gestion de crise.
- Les programmes de l’OTAN peuvent également aider les pays partenaires à développer leurs propres institutions et forces de défense et de sécurité.
- En nouant un partenariat avec l’OTAN, ces pays peuvent :
- partager des points de vue sur des enjeux d’intérêt commun par des consultations politiques et par le partage du renseignement ;
- obtenir des conseils et un appui relatifs à leur processus de réforme et de renforcement des institutions et des capacités de défense ;
- bénéficier d’un large choix d’activités de formation, d’entraînement et de consultation (environ 1 400 activités sont ouvertes chaque année aux partenaires, au travers du menu de coopération partenariale) ;
- se préparer ensemble à mener de futures opérations et missions en participant à des exercices et à des entraînements ;
- contribuer aux opérations et missions actuellement dirigées par l’OTAN ;
- partager les enseignements tirés des opérations passées et élaborer des orientations pour l’avenir ;
- collaborer avec les Alliés dans les domaines de la recherche et du développement des capacités.
- Au travers des activités de partenariat, l’OTAN et les partenaires entretiennent une vision large de la sécurité :
- intégration des questions de genre dans la sécurité et la défense ;
- lutte contre la corruption dans le secteur de la défense ;
- accroissement des efforts de maîtrise ou de destruction des armements, des munitions et des munitions explosives non explosées ;
- avancement de projets scientifiques conjoints.
- Les partenariats ont évolué au fil des ans, de façon à inclure davantage de pays, des instruments plus souples et de nouvelles formes de coopération et de consultation.
Un réseau flexible de partenariats avec les pays non membres
Le dialogue et la coopération avec les pays partenaires peuvent contribuer de manière concrète à renforcer la sécurité internationale, à défendre les valeurs sur lesquelles se fonde l’Alliance, à faciliter le bon déroulement des opérations de l’OTAN, et à préparer les pays intéressés à l’adhésion.
Dans les cadres régionaux aussi bien qu’au niveau bilatéral, l’OTAN développe des relations fondées sur des valeurs communes, sur la réciprocité, ainsi que sur des avantages et un respect mutuels.
Dans la région euro-atlantique, les 31 Alliés entretiennent des relations avec 19 pays partenaires dans le cadre du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA) et du Partenariat pour la paix (PPP), vaste programme de coopération bilatérale avec les pays partenaires de la région euro-atlantique. Parmi ces partenaires, l’OTAN a créé des structures spécifiques pour encadrer ses relations avec la Russie1, l’Ukraine et la Géorgie.
L’OTAN développe des relations avec les sept pays du pourtour méditerranéen dans le cadre du Dialogue méditerranéen, ainsi qu’avec quatre pays de la région du Golfe au travers de l’Initiative de coopération d’Istanbul.
L’OTAN coopère aussi avec un ensemble de pays qui ne font pas partie de ces cadres de partenariat. Ces partenaires, dits « mondiaux », sont l’Afghanistan1, l’Australie, la Colombie, l’Iraq, le Japon, la République de Corée, la Mongolie, la Nouvelle-Zélande et le Pakistan.
L’OTAN a aussi développé des moyens flexibles de coopération avec les partenaires, dans différentes régions. L’OTAN peut travailler en configuration « à 31+n » avec des groupes de partenaires, ces derniers étant choisis sur la base d’un intérêt ou d’un thème commun. Au sommet du pays de Galles, en 2014, l’OTAN a instauré la notion de partenaires « nouvelles opportunités » qui donne à certains pays la possibilité d’établir avec l’Organisation des relations bilatérales plus profondes et plus adaptées. Au même moment, les dirigeants des pays de l’Alliance ont lancé la « plateforme d’interopérabilité », une configuration permanente pour la coopération avec les partenaires en ce qui concerne l’interopérabilité requise dans le cadre de futures activités et opérations de gestion de crise.
Objectifs clés des partenariats de l’OTAN
En vertu de la politique de partenariat, les relations avec les partenaires de l’OTAN ont pour objectifs stratégiques :
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- de renforcer la sécurité, la paix et la stabilité au niveau euro‑atlantique et international ;
- de promouvoir la sécurité et la coopération régionales ;
- de faciliter une coopération mutuellement bénéfique sur les enjeux d'intérêt commun, y compris en ce qui concerne les efforts déployés au niveau international pour relever les défis de sécurité émergents ;
- de préparer les pays intéressés qui peuvent prétendre à l’adhésion à l’OTAN ;
- de promouvoir les valeurs démocratiques et les réformes institutionnelles, en particulier dans le secteur de la défense et de la sécurité ;
- de renforcer le soutien aux opérations et missions dirigées par l'OTAN ;
- de sensibiliser davantage aux développements sécuritaires, y compris à l’alerte rapide, de manière à prévenir les crises ;
- de renforcer la confiance, ainsi que de parvenir à une meilleure compréhension mutuelle, y compris sur le rôle et les activités de l'OTAN, en particulier grâce à une diplomatie publique plus active.
Cela étant, chaque partenaire définit avec l'OTAN la nature de son partenariat (rythme, périmètre, intensité, priorités et objectifs individuels). Ces éléments sont souvent décrits dans un document qui définit les objectifs du partenariat et qui doit être régulièrement réexaminé. Cependant, bon nombre des activités de partenariat de l'OTAN font intervenir plusieurs partenaires à la fois.
Mise en pratique des partenariats : comment l'OTAN travaille-t-elle avec ses partenaires ?
Dans la pratique, les objectifs de partenariat de l'OTAN sont mis en œuvre au travers d'un large éventail de moyens. D'une manière générale, l'OTAN met une partie de ses processus, procédures et structures à la disposition des partenaires, qui s'en servent pour apporter des contributions concrètes. Dans certains cas, des programmes spéciaux ont été créés pour aider les partenaires à répondre à leurs besoins spécifiques. Les domaines clés de la coopération (indiqués en gras) sont présentés ci-après.
La notion de consultation est essentielle pour le rôle de l'OTAN en tant qu'alliance, et pour les partenariats. Les consultations politiques peuvent aider à comprendre les développements en matière de sécurité, y compris les problèmes au niveau régional, et à dessiner des approches communes pour prévenir les crises ou relever les défis de sécurité. Les nombreux comités et organismes OTAN se réunissent souvent avec les partenaires pour façonner une coopération dans des domaines spécifiques. Tous les jours, et à différents niveaux, des réunions ont lieu entre les pays de l'OTAN et les pays partenaires (individuellement ou en groupe) sur des sujets très divers.
L'interopérabilité est l'aptitude à agir ensemble en utilisant des normes, des doctrines, des procédures et des équipements harmonisés. L'interopérabilité est essentielle pour les activités d'une Alliance composée de nombreux pays dotés de leurs propres forces de défense, et elle est tout aussi importante pour pouvoir travailler en collaboration avec des partenaires souhaitant aider cette Alliance à atteindre ses objectifs tactiques, opérationnels et stratégiques. À l'OTAN, la majeure partie de la coopération au quotidien, y compris avec les partenaires, est axée sur la réalisation de cette interopérabilité. En 2014, reconnaissant l’importance du maintien de l'interopérabilité avec les partenaires pour la gestion de crises futures, l'OTAN a lancé l'Initiative pour l'interopérabilité avec les partenaires, qui a servi entre autres à mettre en place des mécanismes de coopération renforcée avec les pays souhaitant améliorer leur interopérabilité avec l'OTAN.
Les partenaires contribuent aux opérations et aux missions dirigées par l'OTAN, qu’il s’agisse de soutenir la paix en formant les forces de sécurité dans les Balkans occidentaux ou de surveiller l’activité maritime en Méditerranée ou au large de la Corne de l’Afrique. Les partenaires, en tant que contributeurs, sont invités à élaborer, aux côtés des Alliés, les politiques et les décisions qui auront une incidence sur ces missions. Divers outils ont été créés pour aider les partenaires à développer leur capacité de participer aux opérations dirigées par l'OTAN et d'être interopérables avec les forces des Alliés.
Depuis de nombreuses années, l'OTAN collabore avec les partenaires sur la réforme de la défense ainsi que sur le renforcement des institutions et des capacités. Dans le cadre des travaux sur la projection de la stabilité, les Alliés sont convenus qu'une stabilité durable et à long terme passe par une amélioration de la gouvernance du domaine de la défense et de la sécurité ainsi que des institutions de ce secteur. Des institutions de défense viables, efficaces et résilientes sont essentielles si l’on veut qu’à long terme, les efforts de renforcement des capacités des partenaires soient couronnés de succès. En 2004, les Alliés et les partenaires ont adopté le plan d'action du Partenariat pour l'établissement d'institutions de défense et établi ainsi des points de référence pour les institutions de défense. Dans le contexte de l’OTAN, les travaux de ce type concernent aussi bien la définition des objectifs stratégiques et les analyses conjointes, que l'assistance et les conseils d'experts ou les activités de formation et d'entraînement ciblées. Les programmes individuels de partenariat et de coopération et les programmes d’experts visant des volets spécifiques du renforcement des institutions de défense, comme le programme de renforcement de la formation « défense » et le programme pour le développement de l'intégrité, permettent de conseiller les partenaires et d’encourager la réforme en matière de défense. En 2014, au sommet du pays de Galles, l'OTAN a adopté l'initiative de renforcement des capacités de défense et des capacités de sécurité s'y rapportant (lire la suite ci-après). Cette initiative fait fond sur une expérience et une expertise importantes, s'agissant du soutien, des conseils, de l'assistance, de la formation et des activités de mentorat à fournir aux pays qui requièrent un soutien de l'Alliance pour le renforcement de leurs capacités et elle permet d’élaborer, à la demande des pays et avec l’accord des Alliés, des ensembles de mesures de soutien ciblées et adaptées en termes de renforcement des capacités de défense.
L'OTAN s'engage aussi avec les partenaires dans divers autres domaines où elle a acquis des compétences et élaboré des programmes. Il s'agit notamment :
- de la lutte contre le terrorisme ;
- de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs ;
- des défis de sécurité émergents, comme ceux en lien avec la cyberdéfense, la sécurité énergétique et la sécurité maritime, y compris la lutte contre la piraterie ;
- des plans civils d’urgence.
Vers une plus grande flexibilité : évolution des partenariats de l’OTAN
L’origine des partenariats remonte à 1990, au sommet de Londres, lorsque l’OTAN fit la promesse de tendre la « main de l’amitié » à ses anciens adversaires du temps de la Guerre froide. Cette promesse allait rapidement déboucher sur la création de structures de coopération, et notamment du Conseil de coopération nord-atlantique, en 1991. En janvier 1994, le premier programme de partenariat officiel de l’OTAN, le Partenariat pour la paix, a été lancé et s’adressait aux voisins européens de l’OTAN de même qu’à l’ex-Union soviétique. La même année, les Alliés mettaient en place le Dialogue méditerranéen à l’intention de leurs voisins de la région méditerranéenne. En 2004, l’OTAN a proposé l’Initiative de coopération d’Istanbul aux pays de la région du Golfe, et, au fil des ans, a entamé et développé des relations avec d’autres partenaires dans le monde, au travers d’une coopération à des missions et à des opérations qu’elle a elle-même dirigées.
Pour tenir compte des changements significatifs intervenus dans les partenariats de l’OTAN, et dans le droit fil du concept stratégique adopté en 2010, une initiative ciblée visant à réformer la politique de partenariat de l’OTAN a été lancée au sommet de Lisbonne afin de rendre le dialogue et la coopération plus inclusifs, plus souples, plus constructifs et davantage axés sur la stratégie. Elle a débouché sur une politique de partenariat, que les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN ont entérinée à leur réunion de Berlin en avril 2011.
Cette politique a pour objectif de renforcer les partenariats existants en consolidant les mécanismes de consultation et en favorisant une coopération davantage axée sur la substance. Elle prévoit en outre une « boîte à outils » de mécanismes et d’activités au service de la coopération avec les partenaires.
Conformément au concept stratégique de 2010, l’OTAN offre à ses partenaires « davantage d’engagement politique avec l’Alliance et un rôle substantiel pour ce qui est de définir la stratégie et de prendre des décisions concernant les opérations dirigées par l’OTAN auxquelles ils contribuent. » Le cadre politico-militaire, qui régit la façon dont l’OTAN fait participer les partenaires aux consultations politiques et au processus décisionnel pour les opérations et les missions auxquelles ils contribuent, a été actualisé, donnant ainsi à ces pays la possibilité de participer au processus d’élaboration des décisions, sans toutefois leur accorder le même pouvoir décisionnel que les pays membres.
Les décisions consécutives à la réunion de Berlin ont ouvert la porte à de nouvelles formes de dialogue politique avec les partenaires, notamment au travers de configurations souples « à 31+n » (caractère thématique ou dicté par un événement), qui sont mises à profit, au cas par cas, pour renforcer les consultations sur les enjeux de sécurité d’intérêt commun et la coopération dans des domaines d’action prioritaire tels que la lutte contre la piraterie et la cyberdéfense. La politique adoptée en 2011 a également offert la possibilité de nouer des relations plus étroites avec des partenaires mondiaux ainsi qu’avec des acteurs globaux clés et de nouveaux interlocuteurs du monde entier qui partagent l’attachement de l’Alliance à des relations internationales pacifiques mais qui n’ont pas conclu de programme de coopération individuel avec l’OTAN. Un certain nombre de partenaires mondiaux ont depuis lors adhéré à un cadre de partenariat de l’OTAN, le plus récent étant la Colombie, qui est devenue un pays partenaire en 2017.
Au sommet du pays de Galles, en septembre 2014, les dirigeants des pays de l’OTAN, déterminés à garantir la sécurité coopérative, tâche fondamentale de l’Alliance, ont entériné deux initiatives importantes à cet effet : l’initiative pour l’interopérabilité avec les partenaires et l’initiative de renforcement des capacités de défense et des capacités de sécurité se rapportant à la défense. La première avait pour objectif de renforcer la capacité de l’OTAN à assurer la sécurité avec les partenaires dans le futur, au travers de l’interopérabilité ; la seconde visait davantage à aider les partenaires, à leur demande, à assurer leur propre sécurité en renforçant leurs institutions et capacités de défense et de sécurité se rapportant à la défense.
Par l’initiative pour l’interopérabilité avec les partenaires, il s’agit de permettre aux forces des pays partenaires de maintenir et d’approfondir les relations étroites qu’elles ont nouées avec les forces de l’OTAN au fil des années dans le cadre des opérations, afin qu’elles puissent contribuer à de futures opérations dirigées par l’OTAN ou, le cas échéant, à la Force de réaction de l’OTAN. Cette initiative s’est accompagnée de nombreuses innovations, dont la possibilité d’offrir à certains partenaires de nouvelles opportunités de renforcement de la coopération. Cinq pays partenaires (l’Australie, la Géorgie, la Jordanie, la Suède et l’Ukraine) ont actuellement accès à cette coopération renforcée, qui prévoit notamment un assouplissement du processus de participation de ces pays aux exercices et la tenue régulière de consultations sur des questions de sécurité.
Autre innovation : la mise en place d’une plateforme d’interopérabilité (IP), enceinte permanente de coopération avec certains pays partenaires ayant contribué à des opérations de l’OTAN ou pris des mesures concrètes pour accroître leur interopérabilité avec l’OTAN. Dans cette configuration, Alliés et partenaires étudient projets et questions ayant trait à l’interopérabilité, et notamment à la formation, à l’entraînement, aux exercices, à l’évaluation, au développement des capacités, aux systèmes de commandement et de contrôle, et à la logistique.
L’initiative de renforcement des capacités de défense et des capacités de sécurité se rapportant à la défense s’appuie sur une expérience et une expertise importantes, s’agissant du soutien, des conseils, de l’assistance, de la formation et des activités de mentorat à fournir aux pays qui requièrent un soutien de l’Alliance pour le renforcement de leurs capacités. Le but est d’accroître l’engagement de l’OTAN à l’égard des pays partenaires et d’aider l’Alliance à projeter la stabilité sans déployer des forces de combat importantes, dans le cadre de la contribution générale de l’Alliance à la sécurité et à la stabilité internationales, ainsi qu’à la prévention des conflits. Ce programme est offert aux pays sur demande et avec l’accord des Alliés. Ces derniers ont proposé des paquets DCB à la Géorgie, à l’Iraq, à la Jordanie, à la République de Moldova et à la Tunisie, qui avaient présenté une requête en ce sens.
Au sommet de Varsovie, en 2016, les Alliés ont souligné qu’ils s’employaient à contribuer davantage aux efforts déployés par la communauté internationale en projetant la stabilité et en renforçant la sécurité en dehors du territoire de l’OTAN.
Au sommet de Bruxelles, en 2018, les Alliés se sont engagés à continuer de renforcer le rôle de l’OTAN à cet égard, en aidant leurs partenaires, sur demande, à mettre en place des institutions de défense plus solides, à améliorer la bonne gouvernance, à développer leur résilience, à assurer leur propre sécurité et à contribuer plus efficacement à la lutte contre le terrorisme. Cet investissement dans la sécurité des partenaires contribue à la sécurité de l’Alliance dans son ensemble, et les partenariats sont et resteront essentiels au fonctionnement de l’OTAN quand il s’agit de relever les défis de sécurité.
Au sommet de Madrid, en juin 2022, l’OTAN a adopté son nouveau concept stratégique, dans lequel la sécurité coopérative continue d’être considérée comme l’un des trois piliers de l’Organisation. Ce pilier repose sur l’idée qu’un vaste réseau de relations de partenariat avec des pays et des organisations du monde entier constitue le meilleur moyen d’assurer la sécurité euro-atlantique. Comme indiqué dans le concept stratégique 2022, « le dialogue politique et la coopération pratique avec les partenaires, fondés sur le respect mutuel et l’intérêt de toutes les parties, contribuent à la stabilité au-delà de nos frontières, favorisent la sécurité à l’intérieur de celles-ci et aident à l’exécution des tâches fondamentales de l’OTAN. Les partenariats sont des atouts indispensables lorsqu’il s’agit de protéger les espaces internationaux, d’accroître notre résilience et de préserver l’ordre international fondé sur des règles. »