Le Conseil de partenariat euro-atlantique

  • Mis à jour le: 08 Jul. 2024 16:07

Le Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), qui compte 50 pays, est un forum multilatéral de dialogue et de consultation sur des questions politiques et de sécurité entre les pays membres et les pays partenaires de l’OTAN. Il constitue le cadre politique général dans lequel s’inscrit la coopération entre l’OTAN et les pays partenaires dans la zone euro-atlantique au titre du Partenariat pour la paix (PPP).

Les membres du CPEA procèdent régulièrement à des échanges de vues sur des questions d’actualité politique et de sécurité, notamment sur l’évolution de la situation en matière de sécurité au Kosovo, où sont déployés ensemble des soldats de la paix des pays de l’OTAN et des pays partenaires. Mais le CPEA est aussi le cadre de consultations et d’une coopération à plus long terme dans de très nombreux domaines.

Créé en 1997, le CPEA a succédé au Conseil de coopération nord-atlantique (CCNA), qui avait été mis en place en 1991, juste après la fin de la Guerre froide. La création de cette nouvelle instance reflétait la volonté de l’OTAN d’établir un forum de sécurité mieux adapté à un partenariat renforcé et plus opérationnel, et tenant compte des relations de plus en plus complexes qui se nouaient avec les pays partenaires.

Participation

Le CPEA rassemble les 32 pays membres et 18 pays partenaires de l’OTAN.*

* Sur décision du Conseil de l’Atlantique Nord, les partenariats avec la Russie et le Bélarus sont pour l’instant suspendus, compte tenu de l’environnement de sécurité actuel.

Les activités du CPEA

Les consultations et la coopération à long terme s’inscrivent dans le cadre du plan de travail du partenariat euro-atlantique (EAPWP), catalogue d’environ 1 400 activités couvrant plus de 30 domaines de coopération, notamment les domaines suivants :

  • gestion de crise et opérations de soutien de la paix ;
  • questions régionales ;
  • maîtrise des armements et questions liées à la non-prolifération des armes de destruction massive ainsi que des armes légères et de petit calibre ;
  • lutte contre le terrorisme ;
  • sécurité des frontières ;
  • questions concernant les plans, les budgets, la politique et la stratégie de défense ;
  • préparation du secteur civil et réponse aux situations d'urgence ;
  • coopération en matière d’armement ;
  • sûreté nucléaire ;
  • coordination civilo-militaire de la gestion de la circulation aérienne ;
  • formation linguistique ;
  • politique étrangère et de sécurité ;
  • géographie militaire ;
  • soutien à la résolution 1325 et aux résolution connexes du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité ;
  • lutte contre la traite des êtres humains ;
  • coopération scientifique.