• Mis à jour le: 10 Nov. 2020 10:21

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L'OTAN travaille avec un réseau de scientifiques et de chercheurs des pays membres et des pays partenaires, qui collaborent notamment dans le cadre de projets mettant la science civile au service de la sécurité et de projets d'innovation dans le secteur de la défense visant à mettre au point des capacités qui s'inscriront dans la durée. L'OTAN aide ces chercheurs grâce à l'octroi de subventions, à la mise en place de canaux leur permettant d'échanger des avis spécialisés et à l'organisation d'activités sur mesure de nature à renforcer la coopération pratique sur les questions scientifiques liées à la sécurité.


Regardez des épisodes de la série

Qu'ils mettent au point des ballons stratosphériques ou des pansements permettant une cicatrisation rapide, les chercheurs parrainés par l'OTAN travaillent sur de nouvelles technologies qui rendent notre monde plus sûr. Regardez les vidéos ci-dessous pour en savoir plus sur les projets scientifiques de l'OTAN !

Bande-annonce de la série « L'OTAN et la science »

Regardez la bande-annonce pour découvrir les grandes lignes de cinq projets scientifiques bénéficiant de subventions de l'OTAN.
Cicatrisation rapide des lésions cutanées

Cicatrisation rapide des lésions cutanées

N'avez-vous jamais rêvé d'avoir des pouvoirs de guérison rapide comme ceux de Wolverine dans la saga X-Men ? Dans le premier épisode de cette série, rendez-vous à Bruxelles, en Belgique, pour découvrir comment des chercheurs parrainés par l'OTAN mettent au point des patches cutanés jetables destinés à accélérer la cicatrisation. Ces « pansements intelligents » permettront de soulager rapidement des civils et des militaires présentant des lésions dues à des agents chimiques ou à des facteurs physiques.

Radar embarqué sur ballon stratosphérique

Prochain arrêt : Pise ! Galilée a peut-être lâché des objets du haut de la tour penchée, mais des chercheurs parrainés par l'OTAN font l'inverse en Italie : ils envoient des objets dans le ciel ! Un système radar miniaturisé porté par un ballon s'élève vers la stratosphère : il s'agit d'un moyen peu coûteux et extrêmement efficace d'obtenir une image très précise de ce qui se passe en bas.
Système de commandement « nouvelle génération » pour la gestion des incidents

Système de commandement « nouvelle génération » pour la gestion des incidents

Rendons-nous maintenant à Podgorica, au Monténégro, pour voir comment des chercheurs parrainés par l'OTAN aident les primo-intervenants à se faire une idée précise de ce qui se passe en cas de situation d'urgence. Un nouveau réseau mis au point par le Massachusetts Institute of Technology permet d'accélérer la communication d'informations – y compris d'images et de marqueurs de localisation – à travers les frontières et en temps réel.

Les jeux comme outils de formation

Dites-nous franchement : accordez-vous plus d'attention aux cours en classe ou aux jeux interactifs ? Rendez-vous à Ankara, en Turquie, pour voir comment des chercheurs parrainés par l'OTAN utilisent des jeux pour former la prochaine génération de spécialistes de la sécurité, les amenant à imaginer des scénarios complexes et à concevoir des solutions de sécurité ingénieuses.
U-GO First – Robot de traitement des dispositifs explosifs

U-GO First – Robot de traitement des dispositifs explosifs

Terminez votre voyage à Florence, en Italie, où des chercheurs parrainés par l'OTAN mettent au point un robot qui sauve des vies. U-GO First, télécommandé, intervient en premier dans la recherche de mines terrestres et de bombes placées en bord de route. Ce droïde semi-autonome utilise un nouveau type de radar à impulsions ainsi que des données 3D pour la détection d'explosifs en temps réel.

Des prix Nobel parmi les chercheurs parrainés par l'OTAN ! Auquel de ces prix Nobel ressemblez-vous ?
Faites le quiz pour le découvrir !

Une bonne vingtaine de chercheurs ayant participé à des projets scientifiques de l'OTAN ont obtenu un prix Nobel. Du physicien français Pierre-Gilles de Gennes, qui a étudié les cristaux liquides, à l'Égypto-Américain Ahmed Zewail, surnommé le « père de la femtochimie », ces scientifiques ont apporté d'importantes contributions dans de nombreux domaines de recherche.

Répondez aux 10 questions ci-dessous pour découvrir à quel prix Nobel proche de l'OTAN vous ressemblez le plus.



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Coup de projecteur sur des technologies d'hier

Les pays de l'OTAN ont très largement contribué à la recherche et à l'innovation scientifiques au cours des dernières décennies. Parcourez la galerie de photos pour découvrir certaines des technologies que des chercheurs parrainés par l'OTAN ont mises au point au début du programme de coopération scientifique de l'OTAN, des années 1950 aux années 1970.

  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Le secrétaire général de l'OTAN, M. Joseph Luns, teste un prototype de « voiture propre » lors d'une démonstration organisée au siège de l'OTAN en 1974. Le programme scientifique de l'OTAN a financé une étude sur les systèmes de propulsion automobile qui avait pour but de réduire la dépendance à l'égard des véhicules à essence, notamment grâce à la mise au point de moteurs électriques et hybrides.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Le secrétaire général de l'OTAN, M. Joseph Luns, teste un prototype de « voiture propre » lors d'une démonstration organisée au siège de l'OTAN en 1974. Le programme scientifique de l'OTAN a financé une étude sur les systèmes de propulsion automobile qui avait pour but de réduire la dépendance à l'égard des véhicules à essence, notamment grâce à la mise au point de moteurs électriques et hybrides.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Ce ballon en polythène appartenant à l'Université de Bristol a été utilisé par le chercheur britannique C. F. Powell pour envoyer des équipements expérimentaux au-dessus de l'atmosphère terrestre et prouver l'existence du méson, une particule subatomique. Le projet mis en place par M. Powell a bénéficié du programme OTAN de bourses de recherche.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Chercheur se trouvant à côté d'un prototype d'aéronef dans une soufflerie utilisée par l'OTAN, au printemps 1961. Le Groupe consultatif pour la recherche et les réalisations aérospatiales (AGARD) de l'OTAN a été mis en place en 1952 pour « rassembler d'éminentes personnalités des pays de l'OTAN actives dans des domaines scientifiques et technologiques liés à l'aérospatiale ».
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Des chercheurs du Royaume-Uni et d'Italie travaillent ensemble sur le projet « Dragon », une initiative lancée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Winfrith, au Royaume-Uni. Ce projet, mis sur pied en 1959, a rassemblé 250 chercheurs de 12 pays européens. Il a débouché sur la construction d'un réacteur nucléaire à haute température refroidi par le gaz.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Un chercheur belge travaille sur un banc d'essai de soupapes d'échappement dans le cadre du projet « Dragon » de l'OCDE, à Winfrith, au Royaume-Uni. Ce projet, lancé en 1959, a rassemblé 250 chercheurs de 12 pays européens. Il a débouché sur la construction d'un réacteur nucléaire à haute température refroidi par le gaz.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Des chercheurs se préparent à descendre des cylindres métalliques contenant des « aliments du futur » dans la piscine d'irradiation « Source de jeunesse éternelle » au laboratoire Lemont, aux États-Unis.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Ces deux pommes de terre ont 15 mois, mais une seule a été plongée dans la piscine d'irradiation « Source de jeunesse éternelle » du laboratoire Lemont, aux États-Unis. Devinez laquelle ? Selon la Lettre de l'OTAN, celle qui n'est pas flétrie, bien sûr.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Un chercheur italo-américain, M. George Speri Sperti (à droite), et ses collègues examinent des algues cultivées en laboratoire et destinées à servir d'aliments pour les animaux et pour les astronautes.
  • Coup de projecteur sur des technologies d'hier
    • Le téléscope de Hale, qui mesure 5,1 mètres de diamètre et est installé dans l'observatoire du mont Palomar, en Californie, aux États-Unis, a été le plus grand téléscope optique du monde de 1949, année de sa construction, à 1993. Il a permis de voir bien plus loin dans l'univers qu'on ne l'avait jamais fait et il a donné aux chercheurs la possibilité d'observer le noyau de notre galaxie.
    • Cet engin ressemble peut-être à un dalek de la série Doctor Who ou un droïde de la saga Star Wars, mais c'est en réalité un prototype de satellite anglo-américain UK2. Le satellite UK2, mis sur orbite en 1964, a été le fruit des travaux menés dans le cadre de l'une des premières activités de coopération scientifique parrainées par l'OTAN.
    • Ce rein artificiel a été conçu au milieu du XXe siècle, suite à la mise au point par le chercheur hollandais Willem Kolff, pendant la Seconde Guerre mondiale, du premier générateur d'hémodialyse pleinement opérationnel. Cet appareil permettait d'éliminer les impuretés du sang « jusqu'à 40 fois plus vite que deux reins sains. »
    • La machine cœur-poumon (ou oxygénateur à pompe) a été inventée au début des années 1950 au Royaume-Uni et aux États-Unis par M. D.G. Melrose. Du personnel infirmier surveille de près la machine qui assure temporairement les fonctions cardiaques et pulmonaires d'un patient.
    • Cet autorail suspendu a été le premier monorail installé aux États-Unis. Il a été inauguré à Houston, au Texas, en 1956. Selon un article paru en 1964 dans la Lettre de l'OTAN, ce monorail était « silencieux, rapide et inusable ».
 

 

Lutter contre la COVID-19

Dans tous les pays de l'Alliance, les chercheurs sont en première ligne dans la lutte contre la COVID-19. En avril 2020, le conseiller scientifique de l'OTAN a lancé un défi au réseau de chercheurs de l'OTAN, composé de plus de 6 000 scientifiques du secteur de la défense, les appelant à mettre au point des solutions pour la détection du virus, l'amélioration de la connaissance de la situation, la décontamination, la résilience et l'après COVID-19. Cliquez sur les liens ci-dessous pour en savoir plus sur la manière dont les chercheurs parrainés par l'OTAN contribuent à la lutte contre le coronavirus.