Forces d'opérations spéciales
Les forces d'opérations spéciales (SOF) de l'OTAN apportent des capacités qui viennent en complément de celles des forces aériennes, maritimes et terrestres de l'Organisation et qui sont importantes pour toute la gamme des opérations militaires. Ces capacités couvrent également les tâches fondamentales de l'Alliance : défense collective, gestion de crise et sécurité coopérative. Le Quartier général des opérations spéciales de l'OTAN (NSHQ) est le point central pour la mise au point, la coordination et la direction de toutes les activités des forces d'opérations spéciales de l'OTAN.
Installé au Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe (SHAPE), à Mons (Belgique) et placé au quotidien sous le commandement opérationnel direct du commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), le NSHQ s'emploie essentiellement à faire en sorte que les forces d'opérations spéciales (SOF) interarmées des pays de l'Alliance1 puissent s'appuyer sur une base multinationale leur permettant d'opérer de la manière la plus efficace, la plus efficiente et la plus cohérente possible à l'appui des objectifs de l'Alliance, du niveau stratégique au niveau tactique. Vingt-six pays de l'OTAN et trois pays partenaires (Autriche, Finlande et Suède) sont représentés parmi les quelque 200 personnels du QG.
Le NSHQ est une entité hybride unique. Il participe à un éventail très large d'activités dans des domaines tels que la politique relative aux SOF de l’OTAN, la doctrine, les capacités, les normes, l'entraînement et la formation. Quotidiennement, le NSHQ coordonne les SOF à l'échelle de l'OTAN, les soutient et leur donne des avis. Ces activités couvrent les domaines du renseignement spécifique aux SOF, l'aviation, le soutien médical et les télécommunications.
Le NSHQ soutient également la participation des SOF aux opérations de l'OTAN, ce qui implique notamment d'aider à la génération de ces forces, à leur intégration dans la planification aux niveaux stratégique et opératif, et à l'analyse du renseignement spécifique à ce type de force. Un élément du commandement de composante Opérations spéciales est responsable du commandement et du contrôle des SOF au sein de la Force de réaction de l'OTAN (NRF). Cet élément est fourni sur la base d'une rotation par une poignée de pays possédant les compétences et les capacités dont les SOF ont besoin. L'amélioration des mécanismes de commandement et de contrôle des SOF est également un domaine dans lequel le NSHQ travaille avec diligence pour mieux intégrer les SOF dans les exercices de l'OTAN depuis le tout début de leur conception jusqu'au recueil des enseignements tirés.
Le NSHQ constitue une option supplémentaire déployable de commandement et de contrôle des SOF de l'OTAN, qui s'ajoute aux autres mécanismes existants mis à disposition par les pays de l'OTAN pour la NRF. Au sommet du pays de Galles, qui s’est tenu en septembre 2014, les Alliés ont déclaré la pleine capacité opérationnelle du noyau de QG déployable de commandement de composante Opérations spéciales. Il s’agit d’une capacité expéditionnaire et évolutive de commandement et de contrôle des SOF de l'OTAN, qui, au quotidien, est placée sous le commandement du SACEUR et qui se veut agile, capable de réagir en temps utile et de se déployer à l'appui d'opérations de l'OTAN sur très court préavis.
Le NSHQ est également un pilier de la CFI, qui vise à faire en sorte que les Alliés et les partenaires préservent les progrès qui ont été accomplis en termes d'interopérabilité et de collaboration grâce au travail mené de concert dans le cadre de déploiements multinationaux, notamment en Afghanistan, en Libye, dans la Corne de l'Afrique et dans les Balkans.
Le NSHQ soutient également la participation des SOF aux opérations de l’OTAN, ce qui implique notamment d'aider à la génération de ces forces, à leur intégration dans la planification aux niveaux stratégique et opératif, et à l'analyse du renseignement spécifique à ce type de force. Un élément du commandement de composante Opérations spéciales est responsable du commandement et du contrôle des SOF au sein de la Force de réaction de l'OTAN (NRF). Cet élément est fourni sur la base d'une rotation par une poignée de pays possédant les compétences et les capacités dont les SOF ont besoin. L'amélioration des mécanismes de commandement et de contrôle des SOF est également un domaine dans lequel le NSHQ travaille avec diligence pour mieux intégrer les SOF dans les exercices de l'OTAN depuis le tout début de leur conception jusqu'au recueil des enseignements tirés.
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Interconnexion des forces
Le NSHQ joue un rôle essentiel dans l'interconnexion des forces – au travers de la planification et de la coordination des missions, et de l'amélioration de la coopération et de la connectivité entre les personnels des SOF des pays. La raison d’être du NSHQ est la nécessité de renforcer l'interconnexion des personnels des SOF des différents pays de l'OTAN afin de leur permettre de se déployer de manière cohérente dans le cadre d'opérations de l'OTAN.
Le réseau de SOF s'appuie sur un réseau technologique sophistiqué et sur des instruments connexes qui permettent une collaboration en temps réel, du niveau stratégique au niveau tactique. Cette combinaison d'éléments permet aux SOF de l'OTAN d'opérer en confiance dans l'environnement de sécurité opérationnelle complexe et incertain auquel nous sommes confrontés aujourd'hui.
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Entraînement et formation
Le NSHQ axe ses efforts sur l'entraînement et la formation, ce qui a pour effet à long terme d'instaurer un cadre cohérent pour les forces d'opérations spéciales de l'OTAN.
Cet entraînement se déroule principalement à proximité de la base aérienne de Chièvres, concrètement à l'École des Forces d'opérations spéciales de l'OTAN, qui a été mise en place spécialement à cet effet et où les participants sont sensibilisés à un large éventail de thèmes, à la doctrine commune et aux processus actuellement appliqués à l'OTAN. Ces instruments permettent aux personnels des SOF provenant des multiples pays de l'OTAN de travailler ensemble en harmonie dans le cadre des opérations et des exercices, grâce à l'emploi de méthodes communes.
Pour l'essentiel, les relations entre les SOF se forgent sur le terrain ou dans le cadre des activités d'entraînement, mais le NSHQ a également recours à des moyens de télécommunications sophistiqués comme les visioconférences sécurisées, en complément aux interactions en face à face, et il réunit quotidiennement des personnels de tous les domaines d'opérations à l'occasion de conférences, d'ateliers et d'échanges de vues.
L'origine du NSHQ remonte à l'initiative de transformation des SOF de l'OTAN annoncée au sommet de Riga en 2006, mais le NSHQ n'a véritablement fait son apparition sur la scène que depuis mars 2010. Pendant cette courte période, le NSHQ et l'organisme qui l'a précédé – le Centre de coordination des SOF de l’OTAN – ont fait des progrès énormes et rapides s'agissant de placer les SOF au premier plan au sein de l'Alliance.