Le secrétaire général assure le premier ministre ukrainien du soutien de l’OTAN à son pays
Ce jeudi (6 mars 2014), le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a indiqué au premier ministre ukrainien Arsenii Iatseniouk que « en ces moments difficiles, l’OTAN se tient aux côtés de l’Ukraine. Elle soutient le droit de chaque pays à décider lui-même de son avenir. Elle soutient la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que les principes fondamentaux du droit international ».
Le secrétaire général et le premier ministre se sont entretenus des graves développements en Ukraine, et de la façon dont l’OTAN et l’Ukraine pourraient renforcer leur partenariat. M. Rasmussen a indiqué que la crise en Ukraine « compromet gravement la sécurité et la stabilité de la région euro-atlantique tout entière », ajoutant qu’elle représente la menace la plus grave pour la sécurité en Europe depuis la fin de la guerre froide.
M. Rasmussen a souligné que l’Alliance compte renforcer sa coopération partenariale au travers de la Commission OTAN-Ukraine afin d’appuyer les réformes démocratiques. Il s’agit en particulier de renforcer les liens avec les dirigeants politiques et militaires ukrainiens, de concourir davantage au renforcement des capacités des forces armées ukrainiennes, et d’organiser plus d’entraînements et d’exercices conjoints. En outre, l’OTAN s’emploiera plus activement à associer l’Ukraine à ses projets multinationaux de développement capacitaire.
Le secrétaire général a rendu hommage au peuple ukrainien pour sa détermination et son courage, il a salué la retenue dont les forces armées ukrainiennes font preuve, et il a redit qu’une solution politique était le seul moyen de sortir de la crise.
« Avant tout, nous exhortons la Russie à respecter ses engagements internationaux et à mettre fin à l’escalade militaire en Crimée. Nous l’exhortons à faire rentrer ses forces dans leurs bases et à s’abstenir de toute ingérence ailleurs en Ukraine. Nul ne devrait tenter de redessiner la carte de l’Europe au XXIe siècle » a conclu M. Rasmussen.