Le secrétaire général de l’OTAN presse les dirigeants politiques de la Bosnie-Herzégovine de mettre en œuvre les réformes nécessaires

  • 07 Feb. 2013 -
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  • Mis à jour le: 08 Feb. 2013 11:18

Le secrétaire général de l’OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, s’est rendu à Sarajevo le 7 février pour s’entretenir avec les dirigeants politiques de la Bosnie-Herzégovine de la progression du pays sur la voie de l’adhésion à l’Alliance.

Joint press conference with NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen and Nebojsa Radmanovic, Chairman of the BiH Presidency

Le secrétaire général a rencontré le président en exercice, M. Nebojša Radmanović, le président du conseil des ministres, M. Vjekoslav Bevanda,, le ministre des Affaires étrangères, M. Zlatko Lagumdžija, et le ministre de la Défense, M. Zekerijah Osmic. M. Rasmussen a remercié ses interlocuteurs pour la contribution apportée par la Bosnie-Herzégovine à la mission de l’OTAN en Afghanistan.

« Cela montre que le pays est déterminé à devenir un fournisseur de sécurité et à contribuer à la stabilité internationale », a souligné le secrétaire général. « Vous aspirez à adhérer à l’Alliance. L’OTAN est prête à vous aider dans vos efforts de réforme. Mais seule la Bosnie-Herzégovine peut mener ces efforts. Vous seuls pouvez mettre en œuvre les réformes qui sont nécessaires à la réalisation des objectifs que vous vous êtes choisis – des objectifs qui profiteront à tous les habitants de ce pays, de toutes les entités. »

Le secrétaire général a aussi rencontré d’autres membres de la présidence et du conseil des ministres ainsi que des parlementaires et les dirigeants des principaux partis politiques. Il a appelé toutes les communautés à fournir l’impulsion qui est nécessaire pour amener la Bosnie-Herzégovine à se rapprocher de l’OTAN.

« C’est une occasion historique. C’est aussi une responsabilité historique », a indiqué le secrétaire général, ajoutant : « L’OTAN sera à vos côtés, à chacune des étapes du chemin. Mais vous seuls pouvez parcourir ce chemin – et faire le pas suivant ».

Avant de repartir, M. Rasmussen a déclaré à la presse : « Je quitte Sarajevo un peu plus optimiste qu’à mon arrivée. Je trouve encourageant que les dirigeants politiques confirment leur attachement à l’accord sur les biens militaires immeubles et leur détermination à l’appliquer dès que possible. Il me tarde de voir cet accord entrer en vigueur dans les faits. »