L’OTAN aide la République de Moldova à renforcer sa capacité de médecine militaire
Cette semaine, l’OTAN a fourni un lot de matériel médical militaire d’une valeur de 700 000 euros au ministère de la Défense de la République de Moldova, dans le cadre d’un projet relevant du paquet pour le renforcement des capacités de défense du pays. Ce projet a été financé par l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, la Türkiye et le Royaume-Uni, et exécuté par l’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA). La livraison du matériel a été formellement saluée ce jeudi (25 avril 2024), à Chisinau, par le ministère moldove de la Défense.
« Tout ce matériel, qui servira à former le personnel médical des forces terrestres moldoves et à développer ses compétences, contribuera à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’ensemble de l’armée. Il s’agit là d’un exemple concret de l’aide que l’OTAN fournit à Chisinau au travers de l’initiative DCB, dans le cadre d’un partenariat auquel elle tient. C’est une livraison d’un volume record, et d’autres suivront dans les années à venir », a déclaré Piers Cazalet, directeur pour la coopération en matière de défense et de sécurité au sein de la Division Opérations (siège de l’OTAN).
Le ministre moldove de la Défense, Anatolie Nosatîi, a pris la parole à son tour : « Une fois transmis à nos unités militaires, ce matériel renforcera considérablement les capacités médicales des institutions de défense moldoves », s’est-il félicité. « Cette assistance, et tout le soutien que l’OTAN fournit par ailleurs, témoignent de l’efficacité de la coopération qui s’exerce entre la République de Moldova et l’Organisation depuis l’adhésion de notre pays au Partenariat pour la paix, il y a 30 ans. Cette coopération établie de longue date englobe tout un éventail de programmes et d’initiatives et concourt directement à la sécurité de nos concitoyens ».
Ces dernières années, l’OTAN a intensifié son dialogue politique et sa coopération pratique avec la République de Moldova. Le paquet DCB du pays, qui a été adopté en 2015 et étoffé en 2023, recouvre aujourd’hui près de 20 domaines de coopération, dont la normalisation de la logistique ou encore la formation, notamment en matière de résilience, de cyberdéfense, de sécurité énergétique et de communication stratégique.