L’OTAN entame des discussions avec la société civile en vue de l’actualisation de la politique sur les femmes, la paix et la sécurité
Les 18 et 19 janvier, l’OTAN a tenu de premières discussions avec des représentants de la société civile au sujet de l’actualisation de sa politique sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS). Ces échanges se sont déroulés dans le cadre de la Commission consultative de la société civile sur les femmes, la paix et la sécurité (CSAP), qui se réunissait pour la première fois dans sa composition renouvelée. La réunion était présidée par la représentante spéciale du secrétaire général de l’OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité, Irene Fellin.
Mme Fellin s’est exprimée en ces termes : « La CSAP offre une enceinte unique pour dialoguer avec d’éminents experts issus de divers secteurs de la société civile. Leurs points de vue apportent un éclairage précieux en vue de l’actualisation de la politique FPS et aideront à faire avancer le programme FPS de l'OTAN. »
Au sommet de Vilnius, les Alliés ont décidé d’actualiser la politique FPS adoptée en 2018 pour tenir compte du nouvel environnement de sécurité, en particulier de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine et de ses répercussions sur les femmes et les jeunes filles. La nouvelle version de la politique, destinée à guider l’action FPS de l’OTAN, devrait être entérinée au sommet de l’Organisation qui se tiendra en juillet 2024.
La CSAP a vu le jour en 2016. En 2023, les Alliés sont convenus de revoir son mandat de manière à rendre la Commission plus représentative et plus inclusive ainsi qu’à élargir ses domaines de compétence pour y englober les questions de genre liées au changement climatique, à la cybersécurité, aux technologies émergentes et technologies de rupture, et à la lutte contre le terrorisme. La CSAP rassemble 24 experts de pays membres ou partenaires de l’Alliance ou de régions touchées par des conflits. Leurs domaines de spécialité au sein de la société civile sont divers : droits des femmes, consolidation de la paix, défense des droits humains, action locale ou encore médiation.
À l’entame de la réunion, le 18 janvier, le secrétaire général délégué de l’OTAN, Mircea Geoană, s’est félicité que la CSAP reprenne ses activités « en un moment si décisif pour l’Alliance, confrontée à une multitude de défis de sécurité complexes ». Il a remercié la représentante spéciale pour sa contribution à cet égard.