Au cours de sa visite en Suisse, le secrétaire général de l’OTAN appelle à une coopération sécuritaire plus étroite.

  • 22 Nov. 2012 -
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  • Mis à jour le: 26 Nov. 2012 16:28

Lors de ses entretiens ce jeudi (22 novembre) avec des hauts responsables du gouvernement suisse, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a souligné toute l’importance de la sécurité coopérative et de la mise en place de partenariats de sécurité plus solides.

From left to right:  Ueli Maurer, Head of the Federal Department of Defence of Switzerland; NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen and Didier Burkhalter, Head of the Federal Department of Foreign Affairs Switzerland

Au cours de sa visite d'un jour en Suisse, le secrétaire général s'est entretenu, à Berne, avec le vice‑président et ministre suisse de la Défense, Ueli Maurer, et avec le chef du département fédéral des Affaires étrangères, Didier Burkhalter. Cette visite était la première visite en Suisse d’un secrétaire général de l’OTAN depuis 2004. Lors de ses entretiens, M. Rasmussen a remercié la Suisse pour sa contribution à la mission de l'OTAN au Kosovo et à différents projets relevant de fonds d'affectation spéciale, et il a parlé des domaines dans lesquels l'OTAN et la Suisse pourraient coopérer plus avant. Le secrétaire général a souligné que la Suisse était « un contributeur motivé et généreux » à la sécurité coopérative. « Votre rôle est essentiel, et il est très apprécié » a-t-il ajouté.

M. Rasmussen a également prôné la coopération sécuritaire dans un discours au Symposium Churchill, organisé par l'Europa Institut de l'Université de Zurich. Il a déclaré que les Alliés et les pays partenaires de l'Alliance, comme la Suisse, devraient s'inspirer de la vision audacieuse de Winston Churchill, qui, en 1946, appelait à une coopération européenne plus étroite. M. Rasmussen a rappelé que les pays de l'OTAN et les partenaires sont confrontés aux mêmes menaces et qu'ils doivent donc travailler ensemble pour y faire face, surtout en période d'austérité économique.  Il a insisté sur le fait que si les pays européens ont pris des mesures pour prendre davantage en charge leur propre sécurité, ils doivent faire plus encore. « Nous devons nous montrer plus disposés à exercer notre action hors de nos frontières lorsque c'est nécessaire, et nous devons mettre en place des partenariats de sécurité plus solides partout dans le monde afin de trouver des solutions communes à des problèmes communs », a déclaré le secrétaire général, ajoutant qu'aucun pays, la Suisse pas plus qu'un autre, ne peut se permettre de rester à l'écart lorsqu'il s'agit de sécurité et de protection de valeurs telles que la démocratie. « Nous sommes tous conscients de l'importance de défendre et de promouvoir ces valeurs dans un monde incertain », a-t-il souligné.

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