L’OTAN frappe un centre de commandement et de contrôle militaire
NAPLES – L’OTAN a connaissance des allégations selon lesquelles un de ses raids aériens aurait pris pour cible un immeuble résidentiel à proximité de Sorman, à l’ouest de Tripoli, tôt lundi matin.
À l’issue d’un contrôle minutieux, l’OTAN est en mesure de confirmer avoir effectivement mené un raid aérien dans cette zone à ce moment-là : il s’agissait d’une frappe de précision visant une cible militaire légitime, à savoir un centre de commandement et de contrôle directement impliqué dans la coordination d’attaques systématiques contre la population libyenne.
Bien que l’OTAN ne soit pas à même de confirmer qu’il y ait eu des victimes, elle déplorerait toute perte de vie civile et met tout en œuvre pour éviter de telles pertes. Cette approche est diamétralement opposée à celle du régime de Kadhafi, qui poursuit sa politique de violence systématique et soutenue contre la population libyenne.
C’est au terme d’une analyse rigoureuse, basée sur une mission permanente de renseignement, de surveillance et de reconnaissance et conduite sur une longue période que les installations objets du raid aérien ont été identifiées comme étant un centre de commandement et de contrôle. L’OTAN ne prend pas pour cible des personnes spécifiques.
« Cette frappe portera un coup important à la capacité des forces du régime de Kadhafi à poursuivre leurs assauts barbares contre le peuple libyen » a déclaré le général Charles Bouchard, commandant de l’opération Unified Protector.
L’OTAN poursuivra sa mission de protection de la population libyenne, en totale conformité avec la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU.