L'OTAN et la Serbie discutent des progrès accomplis en matière de coopération militaire
Belgrade, 15 juin 2011 – Après la Conférence sur le partenariat militaire stratégique 2011, qui s'est tenue en Serbie, le président du Comité militaire de l'OTAN, l'amiral Di Paola, en visite officielle, a rencontré le ministre serbe de la Défense, M. Dragan Sutanovac, le vice ministre chargé de la politique de sécurité, M. Zoran Vujic, et le chef de l'état major général, le général Miloje Miletic.
Les discussions ont essentiellement porté sur l'évolution de la situation de sécurité dans les Balkans, sur les progrès de la coopération militaire entre l'OTAN et la Serbie et sur la réforme des forces armées serbes. S'agissant du partenariat, une attention particulière a été accordée au Plan d'action individuel pour le Partenariat (IPAP), qui a été approuvé récemment par le Conseil de l'Atlantique Nord et qui constitue une avancée importante dans les relations entre l'OTAN et la Serbie puisqu'il permet de renforcer le dialogue politique et la coopération pratique.

L'amiral Di Paola a également participé, avec le professeur Tanja Miscevic, secrétaire d'État au ministère serbe de la Défense, à une table ronde organisée par le Centre de Belgrade pour la politique de sécurité sur les thèmes suivants : « L'OTAN dans le nouvel environnement de sécurité » et « La réforme de la défense en Serbie à la lumière des défis de sécurité modernes ». Ensuite, l'amiral Di Paola a poursuivi le débat avec des stagiaires de l'état major de l'armée de terre serbe sur les nouvelles menaces pour la sécurité, qui ont un caractère de plus en plus imprévisible et tendent à devenir mondiales.
Félicitant la Serbie pour la bonne organisation de la Conférence sur le partenariat militaire stratégique et pour le développement de sa coopération militaire avec l'OTAN, le président a déclaré : « Le mot clé est la flexibilité car les choses changent trop vite pour que nous restions prisonniers des schémas du passé. Seules la flexibilité et une approche coopérative de la sécurité peuvent nous aider – Alliés et partenaires – à rester en phase avec l'environnement stratégique. Les réalités auxquelles nous sommes et serons confrontés sont trop complexes pour qu'un seul acteur puisse y faire face. C'est pourquoi les partenariats sont un garant de la paix et de la stabilité au niveau régional. »