Pour le secrétaire général délégué, nous devons afficher de grandes ambitions dans le domaine de la cyberdéfense

« De plus en plus, nos adversaires défient les normes internationales et mènent des cyberopérations et des opérations hybrides contre nous », a indiqué M. Geoană, soulignant qu’« il n’y a pas de paix dans le cyberespace ». Pris en 2016, l’engagement en faveur de la cyberdéfense aide les Alliés à accroître leurs moyens de cyberdéfense. Il contribue par ailleurs au renforcement des réseaux et des infrastructures des pays et à l’amélioration de la résilience collective de l’OTAN face aux cybermenaces. Suite au sommet de Vilnius tenu en 2023, les Alliés ont pris de nouvelles mesures dans le but de mettre au point un « modèle de maturité » cyber, qui doit les aider à mieux orienter leurs ressources.

S’agissant des perspectives d’avenir, le secrétaire général délégué a souligné qu’il était important de saisir toutes les occasions de renforcer la coopération civilo-militaire, notamment au travers d’une collaboration plus étroite avec le secteur des technologies. Il a indiqué que cette question serait au menu du sommet qui aura lieu prochainement à Washington. Il s’est félicité que, pour la première fois, 18 pays partenaires de l’OTAN participent à la conférence sur l’engagement en faveur de la cyberdéfense. « Le cyber est l’un des domaines pour lesquels nos partenaires sollicitent le plus l’aide des Alliés », a fait observer le secrétaire général délégué. Et d’ajouter : « J'encourage tous les Alliés à examiner favorablement ces demandes et à nous aider tous à devenir plus forts et plus résilients dans le cyberespace ».

Les Pays-Bas et la Roumanie ont organisé conjointement l’édition 2024 de cette conférence. Après son allocution, le secrétaire général délégué a rencontré la ministre néerlandaise de la Défense, Kasja Ollongren, et des étudiants de l'université de Leyde pour discuter des thèmes qui figureront à l’ordre du jour du sommet de Washington.