L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie renforcent leur coopération en matière de gestion de l’espace aérien
Ce mardi (11 juillet 2023), en marge du sommet de l’OTAN qui se tient à Vilnius, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont signé une déclaration de coopération en matière de gestion de l’espace aérien transfrontière. Les autorités civiles et les autorités militaires compétentes des pays de l’Alliance établiront et utiliseront des volumes d’espace aérien appropriés pour les entraînements et exercices de l’OTAN ainsi que pour d’autres activités aériennes dans la région de la Baltique.
L’aptitude de l’OTAN à s’entraîner à l’échelle requise dans le milieu aérien constitue un élément essentiel de la posture de dissuasion et de défense collective de l’Alliance, comme l’a récemment démontré l’exercice « Air Defender 23 ». Organisé par l’Allemagne, « Air Defender 23 » est le plus grand exercice multinational de défense aérienne jamais mené dans l’histoire de l’OTAN. Il a rassemblé environ 10 000 soldats et 250 aéronefs de 25 pays, dont une centaine d'avions venant de 35 États américains, qui se sont entraînés ensemble dans l'espace aérien au-dessus de l'Europe.
L’utilisation de volumes d’espace aérien national plus grands par l’OTAN nécessite une coordination et une coopération étroites entre les autorités civiles et les autorités militaires en vue de la mise au point de solutions qui permettront d’utiliser l’espace aérien en toute sécurité et avec toute la souplesse voulue. La coopération entre l’OTAN et les partenaires civils concernés se fonde essentiellement sur les solides relations établies de longue date au sein du Comité de l’aviation de l’OTAN, créé en 1955 (connu à l’époque sous le nom de « Comité de coordination de l’espace aérien européen » (CEAC)).
Le Comité de l’aviation est chargé de soutenir les efforts que l’Alliance déploie pour poursuivre son adaptation face à un environnement de sécurité en évolution rapide, dans un espace aérien de plus en plus complexe et interconnecté. Son travail consiste notamment à faciliter l’élaboration d’accords intergouvernementaux sur l’utilisation de l’espace aérien transfrontière.