Le secrétaire général délégué évoque la défense antimissile de l'OTAN et la coopération, lors d'une visite en Israël
Dans une allocution prononcée mercredi (15 janvier 2014) dans le cadre d'une conférence à Tel-Aviv, le secrétaire général délégué de l'OTAN, M. l'ambassadeur Alexander Vershbow, a insisté sur le fait que le système de défense antimissile balistique de l'Alliance n'était pas une menace pour la Russie. « Le système de défense antimissile de l'OTAN n'est dirigé contre aucun pays en particulier », a affirmé le secrétaire général délégué, ajoutant qu'une coopération avec la Russie en matière de défense antimissile améliorerait la sécurité aussi bien de l'OTAN que de la Russie.
L'ambassadeur Vershbow a tenu ce discours dans le cadre de la conférence sur la défense antimissile organisée par l'Institut d'études de sécurité nationale. Il y a présenté aux experts les avancées réalisées dans le système de défense antimissile de l'OTAN. Il a déclaré que le développement de ce système était justifié. « Les missiles balistiques constituent une menace particulière. Ils peuvent transporter des armes conventionnelles, chimiques, biologiques ou même nucléaires, sur de courtes ou de longues distances », a‑t-il indiqué. « Ils introduisent dans le paysage géopolitique un élément de risque difficile à évaluer, mais très déstabilisateur. »
La visite du secrétaire général délégué en Israël prévoyait également des pourparlers avec le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, et des hauts responsables au ministère israélien des Affaires étrangères afin de passer en revue les domaines de coopération entre l'OTAN et Israël. La participation d'Israël au programme de coopération individuel avec l'OTAN remonte à 2008. Ce partenariat inclut un dialogue politique régulier. Aux côtés de six pays arabes, Israël est pour l'Alliance un partenaire important du Dialogue méditerranéen, une enceinte multilatérale unique où les sept pays partenaires de la région peuvent débattre des défis de sécurité communs avec les Alliés tant européens que nord-américains.