Un atelier scientifique de l’OTAN évalue l’impact de l’environnement sur les opérations militaires

  • 04 May. 2010 - 06 May. 2010
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  • Mis à jour le: 14 May. 2010 16:16

Le Groupe d'experts « Défense et environnement » (DEEG) a réuni, du 4 au 6 mai, des professionnels issus d’horizons divers, à l’occasion d’un atelier qui s’est tenu à Vienne (Autriche) et qui était consacré aux risques environnementaux dans le cadre d’opérations militaires.

Lieutenant Jo Horn TA and Chief Petty Officer Ian Lindsey Radiographers from 306 field hosptal use their x-ray machine in a real time incident at the new field hospital at Camp Bastion.

Les missions de l’OTAN étant de plus en plus complexes, elles nécessitent une coopération entre spécialistes de différents domaines. Cet atelier était donc consacré à l’impact des facteurs environnementaux sur les opérations de l’OTAN et à l’interopérabilité entre les disciplines, gage du succès des missions.

Ont pris part à cet atelier près de 40 experts, originaires de 14 pays de l’OTAN et du Conseil de partenariat euro-atlantique qui participent au programme de Partenariat pour la paix et représentent les domaines de l’environnement, de la médecine et de l’ingénierie, et dont certains travaillent sur les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.

Il s’agissait de la seconde phase d’un vaste projet du DEEG, dont la première s’est déroulée en juin 2009 à Stockholm (Suède). L’atelier de Vienne a permis d’entamer l’élaboration de plans de travail, de commencer à désigner des autorités responsables et à définir les calendriers pour l’examen des principaux risques. Les participants ont réfléchi aux questions ci-après :

  • réaliser l’interopérabilité : la gestion des risques concernant les problèmes d’environnement susceptibles de compromettre le succès de la mission ;
  • comment combler le déficit de communication entre les spécialistes scientifiques et les militaires ;
  • relever les nouveaux défis : quels problèmes se profilent à l’horizon et comment s’y attaquer.

Les participants ont partagé leurs connaissances et leur expérience, et ils ont examiné les différents aspects environnementaux et sanitaires des déploiements militaires avec des experts des ministères de la défense, des forces armées et d’autres instances publiques.