Six Alliés à la recherche de solutions novatrices pour leurs futurs hélicoptères
En marge de la réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN qui se tient ce 16 juin, les ministres français, allemand, grec, italien, néerlandais et britannique ont décidé de consacrer 26,7 millions d’euros à des travaux qui leur permettront de baliser l’avenir de leurs flottes d’hélicoptères dans le cadre du projet OTAN « Capacité giravion de nouvelle génération » (NGRC). En coopération avec l’industrie, les participants examineront, à partir d’une feuille blanche, comment adapter leurs besoins en fonction des dernières technologies disponibles sur le marché au travers de l’analyse de solutions comme le recours à la propulsion hybride et électrique, l’emploi systématique d’une architecture de systèmes ouverts, et l’amélioration radicale des caractéristiques de vol.
« Il s’agit là d’une illustration concrète de la coopération établie entre l’OTAN et ses pays pour mettre la technologie, en rapide évolution, au service de nos capacités militaires. « En investissant nos ressources et en regroupant nos initiatives de développement dans un cadre multinational, nous faisons en sorte que les Alliés soient dotés des meilleurs équipements disponibles », a souligné le secrétaire général délégué de l'OTAN, M. Mircea Geoană.
Les hélicoptères multirôles moyens sont utilisés pour un large éventail de missions civiles et militaires, dont le transport de personnes et de matériel, les évacuations sanitaires, et les opérations de recherche et sauvetage. De nombreux hélicoptères de ce type actuellement exploités par les Alliés atteindront la fin de leur cycle de vie dans les années à venir. La phase de conception de la NGRC servira de base au développement et à la mise en service, par les Alliés, de la prochaine génération de ces outils indispensables. L’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA) s’occupera de la phase de conception pour le compte des participants.
La NRGC est un des projets multinationaux à haute visibilité de l’OTAN, qui témoigne de la détermination des pays de l’OTAN à garder une avance sur le plan technologique et à travailler en coopération dans un cadre multinational.