Début de l’exercice phare de cyberdéfense de l’OTAN en Estonie

  • 29 Nov. 2021 -
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  • Mis à jour le: 30 Nov. 2021 13:08

Cyber Coalition 21, dernière édition en date de l’un des plus grands exercices annuels de cyberdéfense au monde, a commencé ce lundi (29 novembre 2021). L’événement, qui se poursuivra jusqu’à vendredi, réunit des professionnels de la cyberdéfense venant de tous les pays de l’Alliance et de plusieurs pays partenaires (Finlande, Irlande, Suède et Suisse), ainsi que des acteurs du secteur privé et du monde universitaire. Au total, ce sont pas moins de 1 000 personnes qui vont s’entraîner cette année à Tallinn (Estonie) et à distance, dans les capitales et ailleurs.

Cyber Coalition sert à tester et à former les experts en cyberdéfense afin qu’ils puissent défendre les réseaux de l’OTAN et les réseaux nationaux. Défense contre les logiciels malveillants, attaques hybrides utilisant les réseaux sociaux comme levier, piratage d’appareils mobiles : les scénarios envisagés associent toujours difficulté et réalisme. Cette année, les participants ont droit à une cyberattaque contre des gazoducs, à une autre visant à perturber le déploiement de troupes et d’éléments logistiques, et à une attaque au logiciel rançonneur exploitant la pandémie, avec à la clé vol de données vaccinales et compromission de programmes de vaccination. 

Ces participants ne sont pas en concurrence : pour répondre au mieux aux cyberincidents auxquels ils sont confrontés, ils doivent au contraire collaborer et échanger les informations de première main, les expériences, les bonnes pratiques. Ils apprennent à travailler ensemble, et par eux, les organismes et les pays dont ils relèvent, ainsi que l’OTAN elle-même, renforcent leur résilience dans le domaine cyber.

Pour l’OTAN, Cyber Coalition est un moyen de renforcer la protection de ses réseaux informatiques et d’affiner ses mécanismes d’échange d’information en temps réel avec les pays membres et partenaires de l’Alliance. Il lui permet de tester sa capacité à mener des opérations dans le cyberespace et de mettre à l’épreuve son dispositif de dissuasion et de défense contre les menaces dans le milieu cyber.