L’État-major militaire international de l’OTAN et les pays partenaires s’associent pour tirer de précieux enseignements de la pandémie actuelle
Le mardi 30 mars 2021, le général de division Francesco Diella, directeur de la Division Sécurité coopérative de l’État-major militaire international de l’OTAN, a tenu une réunion virtuelle avec les pays partenaires sur les enseignements que l’OTAN a tirés et identifiés dans le contexte de la COVID-19.
Depuis le début de la crise sanitaire liée à la COVID-19, l’OTAN et les Alliés s’aident mutuellement et soutiennent les pays partenaires. Pour ce faire, l’OTAN a mis sur pied l’opération Allied Hand, destinée à stocker du matériel médical et à financer l’acquisition de fournitures supplémentaires. Plusieurs Alliés et partenaires, dont l’Autriche, l’Azerbaïdjan, Israël, la Finlande, le Qatar, la Suède, la Suisse, l’Ukraine et l’Ouzbékistan, ont déjà fait don de matériel médical et apporté des contributions financières, permettant ainsi à l’aide essentielle d’être fournie là où elle est nécessaire, au moment voulu. Les demandes d’aide sont centralisées au Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe (EADRCC), ce qui a permis à l’OTAN, aux Alliés et aux partenaires de fournir un soutien mieux adapté. À ce jour, la Moldova, la Tunisie, la Bosnie-Herzégovine, l’Iraq et l’Ukraine ont pu bénéficier d’une aide de l’OTAN.

Des campagnes de vaccination étant en cours dans tous les pays alliés, l’OTAN devra à présent s’employer à identifier les enseignements qui permettront de renforcer la résilience et la gestion de crise. Avec l’aide de son vaste réseau de centres d’excellence (CoE), l’OTAN vise à recueillir et à analyser les données communiquées par plus de 45 entités OTAN, dont 25 CoE. Parallèlement, l’État-major militaire international de l’OTAN, sous les auspices de sa Division Sécurité coopérative, travaillera lui aussi en collaboration avec les pays partenaires, dont il sera très utile de connaître le point de vue.
Les pays partenaires de l’OTAN ont tous été invités à participer virtuellement à la réunion présidée par le général de division Francesco Diella. Après un exposé sur la capacité de l’OTAN à traiter les informations en tant qu’organisation favorisant l’apprentissage, présenté par le général de brigade Lejins, chef d’état-major adjoint pour le développement des forces interarmées au Commandement allié Transformation (ACT), les participants ont engagé une discussion intéressante et fructueuse. « Nous avons beaucoup à apprendre et à gagner du partage de nos expériences, de nos réalisations et de nos difficultés. Ce faisant, nous serons tous mieux préparés, plus forts et plus résilients face aux enjeux mondiaux qui nous attendent », a souligné le général Diella.
La pandémie que nous vivons a également mis en relief le besoin de préserver les relations de travail que l’OTAN entretient avec ses partenaires. « Ni la distance ni les restrictions ne peuvent être des obstacles au maintien de notre engagement envers nos partenaires. Jamais nous n’avons été aussi déterminés à être plus actifs et à trouver de nouveaux modes d’interaction. Des réunions comme celle-ci, qu’elles aient lieu en présence ou à distance, sont essentielles aux travaux de l’OTAN dans le domaine de la sécurité coopérative. Nous devons unir nos efforts pour renforcer la confiance que nous avons bâtie ces vingt dernières années, afin de multiplier les échanges d’informations et tendre vers les objectifs de notre mission », a indiqué en conclusion le général Diella.