Le secrétaire général déclare que, dans un monde imprévisible, l’OTAN est là pour préserver la paix
Ce lundi (18 janvier), à l’occasion d’un événement en ligne organisé par l’École des affaires internationales de Sciences Po Paris, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a affirmé que, dans un monde imprévisible, la bonne stratégie pour faire face à l’incertitude et préserver la paix, c’est l’OTAN.
Le secrétaire général a souligné que, la limite entre guerre et paix étant de plus en plus floue, c’est la notion même de sécurité qui évolue. « Nos adversaires nous défient au moyen de bombes et d’avions, mais aussi à l'aide de bots et d’algorithmes », a-t-il expliqué, ajoutant que l’OTAN poursuivait son adaptation et qu’elle avait déjà mis beaucoup de choses en œuvre pour pouvoir faire face à toute menace à tout moment.
M. Stoltenberg a rappelé qu’il avait lancé une réflexion sur l’avenir de l’OTAN à l’horizon 2030, initiative devant permettre à l’Alliance de rester forte sur le plan militaire, d’être solide sur le plan politique, et d'adopter une approche mondiale.
« L’OTAN est une plateforme unique en son genre ; c’est la seule enceinte réunissant au quotidien l’Europe et l’Amérique du Nord », a-t-il souligné, ajoutant qu’il faudrait recourir davantage à cette enceinte pour débattre de questions qui touchent à notre sécurité commune, comme le changement climatique. « Ni l’Amérique, ni l’Europe ne peuvent relever seules de tels défis. »
Le secrétaire général a déclaré qu’il avait constitué un groupe de jeunes leaders issus de toute l’Alliance. Ces dirigeants en herbe sont chargés de le conseiller sur l’initiative OTAN 2030. Ils présenteront les résultats de leurs réflexions au début du mois de février. Par ailleurs, l’OTAN accueillera dix universités qui viendront s’affronter au cours de son tout premier « hackathon politique », qui aura pour but de faire naître des idées radicalement nouvelles concernant l’avenir de l’Organisation.