Le secrétaire général se rend à Paris pour évoquer l’adaptation de l’OTAN aux défis de sécurité
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est rendu à Paris pour évoquer la manière dont l’Alliance s’adapte aux graves défis de sécurité auxquels elle est confrontée tant à l’est qu’au sud. Il a remercié la France d’être « un Allié fort au cœur d’une OTAN forte ».
M. Stoltenberg a remercié le président François Hollande pour les efforts que la France déploie sans relâche, aux côtés de l’Allemagne, pour trouver une solution politique à la crise en Ukraine, due aux actions agressives de la Russie. « Le cessez-le-feu est fragile, mais il semble tenir », a déclaré le secrétaire général, soulignant que toutes les armes lourdes devaient être retirées conformément aux accords de Minsk, que les observateurs de l’OSCE devaient avoir un accès total et que « les séparatistes soutenus par la Russie ne devaient pas se servir de cette pause pour préparer une nouvelle offensive ».
M. Stoltenberg a condamné le meurtre de Boris Nemtsov à Moscou, déclarant : « Il était une voix forte pour la démocratie et nous appelons à l’ouverture d’une enquête impartiale sur ce terrible assassinat ».
En réponse à l’évolution de la situation de sécurité en Europe, l’OTAN renforce la sécurité collective. M. Stoltenberg a remercié la France pour son rôle de premier plan dans les mesures d’assurance dans la partie orientale de l’Alliance, ainsi que dans le lancement de la nouvelle force « fer de lance » de l’OTAN. Il a aussi souligné que la lutte de la France contre Daesh et au Sahel contribuait à la sécurité des pays de l’Alliance.
Le secrétaire général et le président français ont également évoqué l’importance de renforcer le partenariat unique de l’OTAN avec l’Union européenne ainsi que la base industrielle de défense de l’Europe.
M. Stoltenberg a aussi rencontré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers. Il s’est également entretenu avec le président du Sénat, Gérard Larcher, ainsi qu’avec des membres français de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN.