Declaration sur le Golfe
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- L'Invasion et l'occupation brutale du Koweït par l'Irak constituent une violation flagrante du droit International ainsi que de la Charte des Nations Unies et mettent gravement en péril l'ordre International. Nous condamnons le mépris que l'Irak continue d'afficher à l'égard des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui reflètent la solidarité et l'engagement sans faille de la communauté Internationale. L'attitude de ce pays est une menace pour la paix. Elle compromet l'occasion unique qui s'offre à l'Organisation des Nations Unies de réaliser son objectif premier : promouvoir la paix et la stabilité dans le monde.
- Il appartient désormais au gouvernement de l'Irak d'assurer la paix en se conformant pleinement aux décisions obligatoires de l'ONU. L'Irak a enfin libéré les ressortissants étrangers dont 11 avait fait des otages, en toute Illégalité. Toutefois, le retrait complet des forces Irakiennes du Koweït et le rétablissement de la souveraineté et du gouvernement légitime de ce pays sont les conditions Indispensables d'une solution pacifique. Il ne saurait y avoir de solution partielle.
- Nous appuyons fermement la Résolution 678 et toutes les autres résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité et nous réitérons l'espoir de les voir appliquer par des moyens pacifiques. Nous ne doutons pas qu'un contact entre la présidence de la Communauté européenne et le ministre irakien des affaires étrangères, entre autres Initiatives, puisse apporter une contribution à cet égard. Nous encourageons également l'action entreprise par le Secrétaire général de l'ONU à cet effet. En particulier, nous appuyons les efforts pour un dialogue tels que ceux du président Bush visant à représenter à l'Irak le plus clairement possible, par des contacts directs de haut niveau, les conséquences qu'entraînerait tout nouveau retard dans le respect de ses obligations. Nous considérons que l'Irak ne doit pas profiter de ces démarches pour ne pas respecter la date du 15 janvier fixée par les Nations Unies. Les pays de la région du Golfe, et notamment les pays arabes, gardent également une responsabilité particulière dans la recherche d'une solution.
- La Résolution 678 du Conseil de sécurité autorise le recours à tous les moyens nécessaires si l'Irak n'obtempère pas avant la date fixée, et demande expressément aux gouvernements de tous les pays d'apporter l'appui voulu à la mise en oeuvre des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité. Nos pays continueront de répondre de manière positive à cette demande des Nations Unies. Chacun de nous, dans toute la mesure de ses possibilités, s'engage à apporter un soutien accru aux actions en cours, en tenant compte de l'évolution des besoins. D'autre part, chacun de nos pays maintiendra et continuera d'appliquer les sanctions économiques, et poursuivra son aide financière aux pays les plus directement touchés.
- Nous notons que la crise du Golfe présente une menace potentielle pour l'un des Alliés, qui a des frontières communes avec l'Irak, et nous réaffirmons notre détermination à remplir les engagements stipulés dans l'article 5 du Traité de Washington selon lequel une attaque armée contre l'un de nos Etats sera considérée comme une attaque contre tous. Nous nous engageons à nouveau fermement à défendre la sécurité souligne l'Importance stratégique. une attaque armée contre l'un de nos Etats contre tous. Nous nous engageons à nouveau fermement à défendre la sécurité de toute la région Sud, dont cette crise souligne l'Importance stratégique.