Technologies émergentes et technologies de rupture : atelier « technologies, sécurité et modes de financement »
Dans le cadre de ses travaux en cours sur les technologies émergentes et les technologies de rupture, la Division Défis de sécurité émergents de l’OTAN a organisé, le 11 juin 2020, un atelier où il a été question de technologies, de sécurité et de modes de financement. À cette occasion, des responsables des pays de l’Alliance et des experts externes ont examiné les principaux enjeux auxquels les Alliés sont confrontés lorsqu'il s’agit de financer des technologies innovantes en lien avec la défense et la sécurité.
Les petites start-up d'aujourd'hui pourraient devenir les grandes entreprises technologiques de demain. Mais pour survivre dans un environnement de plus en plus concurrentiel, elles doivent attirer des investisseurs capables de réagir avec rapidité et souplesse. Dans son allocution, le secrétaire général délégué de l'OTAN, Mircea Geoană, s’est dit conscient que nos méthodes d'acquisition pouvaient être lentes et fastidieuses. « Pour mettre à profit les technologies innovantes, nous devons nous adapter et mettre en place de nouveaux modes de financement, comme le capital-risque », a déclaré M. Geoană, avant d'ajouter : « Il nous faut développer une culture de l’innovation, faire preuve d’une plus grande agilité, assouplir davantage les modalités de gouvernance et oser prendre des risques ».
Le secrétaire général délégué a indiqué que les travaux de l'OTAN sur les technologies émergentes et les technologies de rupture se poursuivraient dans les semaines et les mois à venir, conformément aux décisions prises par les dirigeants des pays de l’OTAN à Londres en décembre. Pour que l’OTAN conserve son avance technologique, il est essentiel de développer un écosystème allié de l’innovation de défense qui soit avantageux. « L’OTAN doit imaginer des approches nouvelles, différentes et créatives pour être mieux connectée à l’écosystème de l’innovation de défense », a déclaré M. Geoană.