Drones et guerre sous-marine : les experts débattent des dernières tendances
Du 4 au 6 décembre 2019, au cours d'un symposium organisé au siège de l'OTAN par MUSI (l'initiative OTAN sur les systèmes maritimes sans pilote), plus de 230 experts, représentant les pays de l'Alliance, les services de l'Organisation et l'industrie de défense, ont débattu des dernières tendances en matière de drones pour la guerre sous-marine. Ils ont axé leurs échanges sur les défis opérationnels que pose le milieu maritime et sur les plus récentes avancées technologiques dans le domaine des drones sous-marins. Les partenaires industriels ont en outre exposé nombre de leurs systèmes et technologies innovants.
« Ce symposium remarquable a constitué le point d'orgue d'une première année particulièrement réussie pour MUSI, qui a déjà produit une série de résultats significatifs pour l'Alliance », a déclaré le capitaine de vaisseau Michael Brasseur, directeur de la cellule « innovation et coordination pour les systèmes maritimes sans pilote » au siège de l'OTAN.
Le contre-amiral Mike Knott, sous-chef d'état-major pour les capacités maritimes au sein de la marine britannique, a prononcé une allocution d'ouverture. Comment mieux exploiter les drones sous-marins au service des opérations de lutte anti-sous-marine, de la lutte contre les mines ainsi que de l'ISR (renseignement, surveillance et reconnaissance), autant de questions qui ont figuré au rang des principaux sujets traités. En termes de participation, le symposium a été le deuxième événement le plus important organisé par MUSI en 2019. En 2020, il est entre autres prévu d'organiser un exercice naval majeur au Portugal et, sous la direction du Royaume-Uni, de mettre l'accent sur les opérations anti-sous-marines.
Grâce à MUSI, lancée en octobre 2018, la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, l’Espagne, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis mettent en commun leurs ressources et leur expertise pour concevoir des véhicules et systèmes maritimes sans pilote plus performants, plus flexibles et plus interopérables.