Le développement de l'intégrité, composante essentielle de l’agenda de sécurité
Le 11 octobre 2018, le Centre pour l'intégrité dans le secteur de la défense (CIDS) a accueilli une conférence portant sur la place du développement de l'intégrité, du renforcement des institutions et de la lutte anticorruption dans l’agenda de sécurité. Les débats étaient axés sur le développement de l'intégrité au sens large.
Sir Ian Andrews (Transparency International) a souligné que la corruption était un facteur majeur d’insécurité, déclarant que « dans le secteur de la défense, tout manquement est forcément grave ». D'autres intervenants ont fait part de leur point de vue, soulignant que les raisons de la corruption n’étaient pas toujours d’origine interne, et que la corruption était considérée comme une maladie et aussi comme un grave problème de société susceptible de déstabiliser les pays et les régions.
Le directeur du CIDS, M. Per A. Christensen, a fait observer que les résultats de la conférence étaient prometteurs. Ils démontrent qu’il faudrait à l’avenir mettre davantage l’accent sur les menaces hybrides, et, en conclusion, qu’il conviendrait de s’ouvrir à des pays autres que ceux qui retiennent actuellement l’attention.
La chef du programme pour le développement de l'intégrité au siège de l'OTAN, Mme Susan Pond, a souligné que cette conférence était le cadre idéal pour partager idées et pratiques de référence, examiner les initiatives futures et recenser les mesures à mettre en œuvre afin de traiter cette question très sensible. « Nous devons poursuivre nos efforts en vue de généraliser le développement de l’intégrité et de promouvoir les meilleures pratiques, continuer à mettre l’accent sur l’expérience acquise dans les opérations et les missions, et trouver le moyen de faire face aux menaces hybrides et aux risques transnationaux », a-t-elle déclaré.