Les progrès en Libye sont irréversibles, a déclaré le secrétaire général de l'OTAN à New York

  • 20 Sep. 2011 -
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  • Mis à jour le: 28 Sep. 2011 10:35

L'OTAN s'est engagée à poursuivre sa mission en Libye aussi longtemps que des civils seront menacés, mais elle est déterminée à mettre fin à l'opération dès que les circonstances le permettront, a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, le 20 septembre dernier en marge de la réunion des « amis de la Libye » à laquelle il a assisté à New York.

Secretary-General of the United Nations, Ban Ki-Moon greets NATO Secretary General, Anders Fogh Rasmussen at the United Nations Headquarters in New York on the eve of the opening of the UN General Assembly.

« De toute évidence, les jours de l'ancien régime sont comptés », a fait remarquer le secrétaire général. « Les développements positifs intervenus récemment en Libye sont irréversibles. »

Le secrétaire général a salué l'adoption de la résolution 2009 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui établit une mission d'appui des Nations Unies en Libye. Les résolutions 1970 et 1973, qui donnent pour mandat à la communauté internationale de protéger la population civile en Libye, restent en vigueur étant donné que les menaces visant les civils persistent.

M. Rasmussen a souligné l'efficacité de l'opération Unified Protector, que les pays de l'Alliance et leurs partenaires ont lancée en réponse au mandat confié par les Nations Unies. « Notre opération a été un succès. Les Alliés comme les partenaires ont fait bouger les choses en mettant sur pied une opération complexe en très peu de temps, en appliquant notre mandat à la lettre et avec le plus haut degré de professionnalisme militaire, de manière à éviter de nuire à la population et aux infrastructures libyennes », a-t-il déclaré.

La réunion des amis de la Libye a eu lieu en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies. Elle a rassemblé des chefs d'État et de gouvernement ainsi que des représentants d'organisations internationales et régionales majeures, dont l'Union africaine, l'Union européenne et les Nations Unies, qui ont débattu des moyens d'appuyer la transition de la Libye vers une démocratie qui fonctionne bien.