Projet faisant appel à un fonds d’affectation spéciale de l’OTAN pour la destruction de 1 300 tonnes de pesticides et de produits chimiques dangereux en République de Moldova
Le 10 février, une cérémonie a été organisée au siège de l’OTAN pour marquer le lancement de la troisième phase du projet faisant appel à un fonds d’affectation spéciale du Partenariat pour la paix (PPP) pour la destruction de pesticides et de produits chimiques dangereux en République de Moldova. Cette troisième phase prévoit la destruction de quelque 1 300 tonnes de pesticides et produits chimiques dangereux qui avaient été préalablement reconditionnés.
Lancé en septembre 2005, le projet prévoyait dans un premier temps le reconditionnement, la centralisation et l’entreposage en toute sécurité de stocks de pesticides et de produits chimiques dangereux recensés en République de Moldova : ces produits, en mauvais état, étaient dispersés sur plusieurs sites et représentaient un grave danger pour la santé et l'environnement.
La première phase du projet a été menée en étroite coopération avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et l'organisation non gouvernementale (ONG) néerlandaise Milieucontact. La deuxième phase, qui consistait à réaliser une analyse systématique des produits reconditionnés, a été supervisée dans le cadre du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité. Un laboratoire financé par l’OTAN a été créé à cet effet, et du personnel local a été formé aux techniques courantes de prélèvement d’échantillons, d’analyse et de gestion des données.
Le secrétaire général adjoint par intérim de l’OTAN pour les affaires politiques et la politique de sécurité, Robert F. Simmons Jr., a présidé la cérémonie, en présence du ministre moldove de la Défense, S.E. Vitalie Marinuta, de l’ambassadeur de Roumanie auprès de l’OTAN, S.E. Sorin Ducaru, et de M. Frédéric Peugeot, représentant de l’Agence OTAN d'entretien et d'approvisionnement (NAMSA).
La Roumanie est le pays pilote pour ce projet faisant appel à un fonds d’affectation spéciale, tandis que la NAMSA assure la mise en œuvre globale du projet. La troisième phase, dont le coût est estimé à 2,1 millions d’euros, durera au moins douze mois.