Le secrétaire général participe à la session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN

  • 17 Nov. 2009 -
  • |
  • Mis à jour le: 18 Nov. 2009 16:10

Le 17 novembre, le secrétaire général de l'OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, a participé à la 55e session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, à Édimbourg (Royaume-Uni). Il y a prononcé un discours introductif.

Remarks by NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen at the 55th Annual Session of the NATO Parliamentary Assembly.

M. David Miliband, ministre britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, M. John Tanner, président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, Lord Robertson of Port Ellen, ancien secrétaire général de l'OTAN, et l'amiral James Stavridis, Commandant suprême des Forces alliées en Europe, ont également pris la parole lors de la réunion plénière.

En ce qui concerne l'Afghanistan, M. Fogh Rasmussen a encouragé les parlementaires des pays de l'OTAN et les délégués des pays partenaires – et, à travers eux, les gouvernements de ces pays – à mettre davantage de ressources militaires à disposition, en particulier au bénéfice de la mission OTAN de formation en Afghanistan (NTM-A).

Il a en outre invité les Alliés et les Partenaires à réfléchir à ce qu'ils pourraient faire de plus sur le plan civil. « Les ressources militaires supplémentaires fournies par l'OTAN et ses partenaires au sein de la FIAS ne sont pas la panacée », a-t-il déclaré. « Il faut aussi en faire davantage sur le plan civil afin de renforcer les capacités du gouvernement afghan. »

Lorsqu'il a abordé l'avenir de l'Alliance, le secrétaire général a évoqué la nécessité pour l'OTAN de continuer à s'adapter aux nouveaux défis pour la sécurité, dont la question de la sécurité énergétique, les cyberattaques et les incidences du changement climatique sur le plan de la sécurité.

En particulier, il a insisté sur l'importance pour l'OTAN de se doter d'un nouveau concept stratégique qui donne une vue d'ensemble de l'Alliance dans l'environnement de sécurité en constante évolution que nous connaissons. « Je le conçois comme un moyen permettant non seulement d'instaurer un nouveau consensus fort entre les Alliés à propos de nos tâches essentielles, mais aussi de recréer des liens entre les populations de nos pays et l'OTAN », a-t-il ajouté. « C'est de leur sûreté et de leur sécurité dont nous sommes responsables – et dont nous nous soucions. »

L'avenir des opérations de paix

Le secrétaire général a également prononcé un discours sur l'avenir des opérations de paix à l'Université d'Édimbourg, où il a été accueilli par le prince Philippe, duc d'Édimbourg, qui est également président de cet établissement, et où il a rencontré le prince Hassan de Jordanie.

S'adressant à un public principalement composé d'étudiants, le secrétaire général a examiné la manière dont les opérations de paix doivent être repensées au XXIe siècle. Il a en particulier souligné l'importance pour les militaires et les civils de s'entraîner et de travailler ensemble, afin de mettre en œuvre une « approche globale ».

À cet égard, il a cité l'exemple des équipes de reconstruction provinciales (PRT) mises en place dans les provinces afghanes, au sein desquelles des militaires et des experts civils du développement coopèrent avec succès, tout en ajoutant qu'il fallait en faire davantage dans ce domaine.

« L'époque où les militaires pouvaient gagner la guerre pour ensuite passer le flambeau aux civils chargés d'assurer la reconstruction est révolue », a-t-il déclaré. « Aujourd'hui, si nous voulons mener à bien les opérations de paix, nous devons travailler ensemble, du début jusqu'à la fin. »