Le secrétaire général salue l’accroissement des dépenses de défense prévu par la Suède
Ce mercredi (16 octobre), le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, et le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, se sont réunis au siège de l’Organisation, à Bruxelles, pour parler du renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance et de l’intensification du soutien apporté par l’OTAN à l’Ukraine.
« L’adhésion de la Suède à l’OTAN, en mars dernier, est bénéfique pour sa sécurité, renforce l’Organisation et rend l’ensemble de l’Alliance plus sûre », a déclaré le secrétaire général. Il a remercié le gouvernement suédois pour ses récentes propositions en faveur du renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN, notamment par « la mise à disposition de troupes pour les groupements tactiques en Lettonie, d’avions de combat pour la mission de police du ciel de l’OTAN et de navires pour les forces navales permanentes de l’OTAN ». Le secrétaire général a salué l’offre de la Suède de diriger le nouveau groupement tactique de l’OTAN qui sera établi en Finlande. Il a mentionné le fait que la Suède consacre plus de 2 % de son PIB à la défense et s’est félicité des projets de Stockholm d’accroître encore ses dépenses de défense en 2025.
Le secrétaire général a souligné en outre le soutien sans faille de la Suède à l'Ukraine. « Au prorata de sa population, la Suède est l'un des principaux soutiens de Kyïv. L’aide militaire qu’elle apporte se chiffre à plus de 4 milliards d’euros », a-t-il précisé. Il a affirmé que les Alliés travaillent dur pour tenir les engagements pris au sommet de Washington en termes de soutien à l’Ukraine, comprenant notamment « un nouveau commandement chargé de coordonner les initiatives de soutien et d’assistance à la sécurité et un engagement financier assorti d’une enveloppe d’au moins 40 milliards d’euros pour l’année à venir ».
Le secrétaire général a souligné que la trajectoire de l’Ukraine vers l’adhésion était irréversible. « Chaque pays est libre de choisir sa propre voie. Hormis l’OTAN ou le pays concerné, personne ne dispose d’un droit de vote ou de véto en la matière. La présence de la Suède au sein de la famille OTAN en témoigne », a-t-il ajouté.