Le secrétaire général de l’OTAN participe au sommet du groupe des « neuf de Bucarest »
Ce vendredi (10 juin 2022), le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a assisté par visioconférence au sommet du groupe des « neuf de Bucarest » pour préparer le sommet de l’OTAN qui se tiendra à Madrid à la fin du mois. Ce groupe, qui a été créé à l’initiative du président polonais Duda et du président roumain Iohannis après la première invasion de l’Ukraine par la Russie, en 2014, et qui réunit neuf pays membres de l’OTAN (Bulgarie, République tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et Slovaquie), tient actuellement un sommet à Bucarest.
Le secrétaire général de l’OTAN a remercié les « neuf de Bucarest » pour leur engagement fort en faveur de l’unité transatlantique, leurs importantes contributions à la sécurité euro-atlantique, et leur soutien sans faille à la souveraineté de l’Ukraine. Il a souligné que ce sommet arrivait à un moment particulièrement opportun, le président Poutine ayant envahi l’Ukraine pour la deuxième fois, provoquant la crise la plus grave que l’Europe ait connue pour sa sécurité depuis la Deuxième Guerre mondiale. M. Stoltenberg a indiqué que l’OTAN avait réagit rapidement, notamment en doublant le nombre de groupements tactiques multinationaux déployés de la mer Baltique à la mer Noire grâce à la mise en place de quatre nouveaux groupements en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie.
À Madrid, les trente dirigeants des pays membres de l'OTAN prendront de nouvelles mesures pour poursuivre l’adaptation de l’Alliance à un monde plus dangereux où la compétition s’intensifie. Le secrétaire général a jugé important de poursuivre le renforcement de la posture de dissuasion et de défense, notamment sur le flanc est, avec davantage de forces prêtes au combat ainsi que d'éléments facilitateurs et prépositionnés, pour qu'il n'y ait aucun doute sur le fait que l’OTAN protègera chaque centimètre carré du territoire de l’Alliance.
M. Stoltenberg a également fait observer qu’en cette période critique, il était important de continuer d’investir dans la défense et de doter l’Alliance des ressources nécessaires. À cet égard, il a félicité les « neuf de Bucarest » car nombre d’entre eux atteignent ou dépassent l’objectif des 2 % du PIB à consacrer aux dépenses de défense. Le secrétaire général a souligné la nécessité d’approfondir les partenariats au sommet de Madrid, notamment avec l’Ukraine, la Géorgie, la Finlande, la Suède, l’Union européenne et les partenaires de la région Asie-Pacifique.