Le secrétaire général de l’OTAN, M. Rasmussen, vante les mérites de la Suède, partenaire efficace et fiable

  • 31 Mar. 2011 -
  • |
  • Mis à jour le: 07 Apr. 2011 17:15

Le 31 mars, le secrétaire général s’est rendu en Suède afin de débattre de l’excellente coopération entre l’OTAN et la Suède. Au cours de sa visite, le secrétaire général a rencontré Sa Majesté le roi Charles XVI Gustave, le premier ministre, M. Fredrik Reinfeldt, le ministre de la Défense, M. Sten Tolgfors, ainsi que des membres des commissions des relations étrangères et de la défense.

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen meets with H.M. King Carl XVI Gustav from Sweden.

M. Rasmussen a remercié la Suède pour la contribution qu’elle prévoit d’apporter, sous la forme de 8 avions de combat Gripen et de personnel de soutien, à l’opération Unified Protector de l’OTAN visant à protéger la population libyenne contre les attaques du régime du colonel Khadafi. « Sans préjuger des délibérations qui auront lieu au sein du Parlement, je souhaiterais souligner l’importance de la contribution suédoise. À tous les niveaux, la Suède est un garant actif de la sécurité et de la stabilité », a déclaré M. Rasmussen.

Le secrétaire général a également mis en avant les autres contributions importantes de la Suède. « La Suède est un partenaire précieux de l’OTAN. Elle contribue de façon substantielle à un certain nombre d’opérations dirigées par l’OTAN, notamment à celle menée en Afghanistan et à la KFOR. Je voudrais lui exprimer ma vive gratitude à cet égard », a déclaré le secrétaire général dans une conférence de presse conjointe avec le premier ministre suédois. Mazar-i-Charif, la ville où sont stationnées les troupes suédoises, fait partie des sept districts et provinces dont les Afghans commenceront à assumer la responsabilité dans les mois à venir. La Suède apporte également une contribution importante aux activités de formation de l’OTAN visant à renforcer les forces de sécurité afghanes.

Le secrétaire général a également souligné le rôle de premier plan de la Suède, qui demande une plus grande coopération avec l’UE. Compte tenu de la situation financière difficile, les deux organisations s’efforcent de dépenser mieux, et il est logique qu’elles travaillent ensemble. La mise en commun et le partage, telle est la voie à suivre, a dit M. Rasmussen.

M. Rasmussen a conclu sa visite par un discours sur « La nouvelle OTAN et la sécurité de la Suède » à l’Institut de politique étrangère.