L’OTAN et l’Union européenne publient leur rapport sur la résilience des infrastructures critiques

Le rapport contient une série de recommandations qui visent à approfondir encore la coopération entre l’OTAN et l’UE. Il s’agirait notamment d’intensifier les échanges d’informations, de réfléchir ensemble à d’autres itinéraires pour assurer la mobilité civile et la mobilité militaire, et de collaborer plus étroitement pour ce qui est de la recherche dans le domaine de la sécurité.

S’exprimant à ce sujet, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré ce qui suit : « Je tiens à remercier Mme von der Leyen pour son rôle de premier plan dans ce dossier, ainsi que la Commission européenne et le Service européen pour l'action extérieure pour leur contribution aux travaux de l’Équipe spéciale OTAN-UE pour la résilience des infrastructures critiques.Nous avons là un parfait exemple de ce que nous sommes capables de faire ensemble.Le rapport de l’Équipe spéciale met en exergue l'importance de la résilience dans les secteurs de l’énergie, des transports et des infrastructures numériques ainsi que dans le domaine spatial, et propose des pistes pour développer encore la coopération entre nos deux organisations. »

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a quant à elle tenu les propos suivants : « Les menaces qui pèsent sur la sécurité de nos infrastructures critiques sont de plus en plus complexes, et nous devons donc faire davantage pour assurer la résilience de ces infrastructures. Il en va de la continuité des services qui sont essentiels à la population et du maintien de l’activité économique de nos pays. Je suis fière de pouvoir présenter aujourd'hui les résultats du travail effectué par l’Équipe spéciale que M. Stoltenberg et moi-même avons mise sur pied. Le rapport recense les principaux défis de sécurité auxquels nous sommes confrontés dans le secteur de l’énergie, des transports et des infrastructures numériques ainsi que dans le domaine spatial, et formule des recommandations concrètes pour relever ces défis. Nous allons y donner la suite voulue et poursuivre notre coopération. »

Le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, s’est pour sa part exprimé en ces termes : « Toute perturbation du fonctionnement des infrastructures critiques peut être lourde de conséquences pour l’économie de nos pays ainsi que pour le mode de vie et la sécurité de nos concitoyens, et elle peut aussi entraver l’action de nos forces armées.C’est pourquoi nous devons veiller à ce que le renforcement de la résilience de ces infrastructures soit pleinement intégré à tout ce que nous faisons, dans le domaine civil comme dans le domaine militaire. Cette problématique s’inscrit tout naturellement dans le cadre de la coopération entre l’UE et l’OTAN. Le rapport établi par l’Équipe spéciale offre une base solide pour la poursuite de notre coopération. Nous mettrons en commun les atouts et les moyens de nos deux organisations, au service de la sécurité de l’Europe et de nos partenaires. »